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1.Nor Haratch
1 février 2022
Vahagn Khatchatrian pressenti pour être candidat à la présidence (norharatch.com)
Vahagn Khatchatrian pressenti pour être candidat à la présidence
Le ministre de l'industrie de la haute technologie, Vahagn Khatchatrian, a effectivement confirmé lundi les informations selon lesquelles le Premier ministre Nikol Pachinian lui aurait proposé de devenir le prochain président de l'Arménie.
Pashinian a indiqué le 23 janvier qu'il remplacerait Sarkissian par une personnalité qui lui est fidèle mais n'a pas nommé de candidat. Les médias arméniens ont rapporté ce week-end que le Premier ministre et son équipe politique avaient décidé de nommer Khatchatrian.
Khatchatrian n'a pas nié les informations lorsqu'il s'est entretenu avec des journalistes. Il a dit qu'il répond aux qualifications du travail énoncées par la constitution arménienne.
« Dans ces circonstances, je pourrais vraisemblablement figurer sur la liste [des candidats à la présidence] étant donné que je suis membre du gouvernement actuel et de l’équipe politique [au pouvoir] », a-t-il déclaré.
Le président du parlement, Alen Simonian, assumera les fonctions de président de la république par intérim en attendant l'élection d'un nouveau chef de l'État, qui devrait avoir lieu début mars.
Khatchatrian, 62 ans, est un économiste qui a été maire d'Erevan de 1992 à 1996 sous le règne de l'ancien président Levon Ter-Petrossian. Il était un allié politique fidèle de Ter-Petrossian jusqu'à ce qu'il accepte de rejoindre le gouvernement en août dernier.
Ter-Petrodsian a été très critique à l'égard de Pachinian depuis la défaite de l'Arménie dans la guerre de 2020 avec l'Azerbaïdjan, qualifiant le Premier ministre de « fléau destructeur de la nation ». L'ex-président a également critiqué plusieurs membres de son entourage qui ont occupé des postes de responsabilité au cours de l'année écoulée.
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2.Nor Haratch
30 janvier 2022
Cérémonie discrète pour le jour de l'armée arménienne (norharatch.com)
Cérémonie discrète pour le jour de l'armée arménienne
Citant une épidémie de coronavirus dans ses rangs, les dirigeants politiques et militaires arméniens ont marqué le 30e anniversaire de la création officielle des forces armées nationales sans événement festifs.
Les hauts responsables ont plutôt publié des déclarations et déposé des fleurs au panthéon militaire Yerablour à Erevan où reposent des centaines de soldats arméniens tués pendant la guerre de 2020 au Haut-Karabakh.
Le vice-Premier ministre Mher Grigorian, qui dirigeait une délégation gouvernementale en visite à Yerablour, a déclaré qu'une réception officielle dédiée au jubilé de l'armée avait été « reportée » en raison d'une vague d'infections au COVID-19.
Le gouvernement a annoncé mercredi que le Premier ministre Nikol Pachinian avait été testé positif au coronavirus pour la deuxième fois en 20 mois et s'était mis en isolement. Le ministère arménien de la Défense a déclaré le lendemain qu'un groupe d'officiers militaires de haut rang avait également été infecté.
Pachinian et de nombreux autres responsables faisaient partie des centaines d'invités qui ont assisté le 22 janvier au somptueux mariage du ministère de la Défense Souren Papikian célébré dans un restaurant, au moment d'une augmentation des cas de coronavirus dans le pays. Grigorian a rejeté les suggestions selon lesquelles beaucoup d'entre eux auraient pu y attraper le virus.
Papikian, qui est un membre dirigeant du parti au pouvoir du Contrat civil, a refusé de répondre aux questions des journalistes lorsqu'il s'est rendu à Yerablour avec d'autres hauts responsables du gouvernement.
Dans une déclaration écrite, Pachinian a réaffirmé que son gouvernement faisait de son mieux pour reconstruire et réformer l'armée arménienne après sa défaite lors de la guerre de 2020. « Notre priorité est l'amélioration de la préparation au combat, de l'armement et des conditions de service de l'armée », a-t-il déclaré.
Les anciens présidents Robert Kocharian et Serge Sarkisian, qui dirigent désormais les principaux groupes d'opposition du pays, ont également publié des déclarations rendant hommage à l'armée. Ils ont tous deux profité de l'occasion pour s'en prendre au gouvernement actuel.
« L'armée qui était autrefois le garant de la sécurité en Artsakh et dans toute la région a aujourd'hui besoin de protection », a déclaré Kocharian. Pour sa part, Sarkissian, qui avait été ministre de la Défense pendant plus d'une décennie, a accusé l'armée d'avoir mener la guerre « sous un commandement de traîtres
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3.Nor Haratch
30 janvier 2022
Nina Hachigian nommée au Conseil d'administration du Département de la défense des États-Unis
L'ambassadrice Nina Hachigian, qui est adjointe au maire pour les affaires internationales de la ville de Los Angeles, a été nommée au Conseil d'administration du Département de la défense des États-Unis. Les autres membres du conseil comprennent Madeleine Albright et Henry Kissinger.
Hachigian a mené une carrière prolifique qui comprend un poste d'ambassadrice des États-Unis auprès de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, où ses partenariats et initiatives stratégiques lui ont valu de recevoir le Superior Honor Award du département d'État américain pour ses services.
« L'Assemblée félicite l'ambassadrice Hachigian pour cette nomination prestigieuse. Compte tenu des décennies d'expérience et d'expertise de l'ambassadrice, nous ne doutons pas qu'elle servira avec distinction », ont déclaré les coprésidents de l'Assemblée Anthony Barsamian et Van Krikorian.
L'ambassadrice Hachigian a également été Senior Fellow et Senior Vice President au Center for American Progress, et a été co-directrice de la politique asiatique pour la campagne d'Obama en 2012.
L'ambassadrice Hachigian a également été directrice du RAND Center for Asia Pacific Policy, et a fait partie du personnel du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche de Clinton de 1998 à 1999.
Elle est la fondatrice de WASA (Women Ambassadors Serving America) qui regroupe plus de deux cent ambassadeurs actuels et anciens, la cofondatrice de la « Leadership Coalition for Women in National Security » (LCWINS), membre fondatrice du Conseil consultatif sur la sécurité internationale du département d'État, membre de la « California 100 Commission », membre du « Pacific Council on International Policy » et membre du « Council on Foreign Relations ».
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4.Nor Haratch
31 janvier 2022
Première visite d'un ministre iranien dans les anciens territoires sous contrôle arménien
Rostam Ghasemi, le ministre iranien du Développement urbain et des Routes de la République islamique d'Iran, s'est rendu le 24 janvier dans les territoires anciennement contrôlés par l'Arménie autour du Karabakh, marquant la première visite d'un haut responsable iranien dans cette région
Ghasemi a visité l'aéroport de Fizouli, qui a été construit après la guerre du Haut-Karabakh de 2020, ainsi que les chantiers de construction du nouvel aéroport de Zangilan et du chemin de fer entre Horadiz et Aghband, qui, selon des sources azerbaïdjanaises, est achevé à 70 %.
Au cours de la visite, Ghasemi a réaffirmé la volonté de la partie iranienne de participer à d'autres projets d'infrastructure. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev s'est dit confiant lors d'une vidéoconférence le 25 janvier que les entreprises iraniennes participeront bientôt aux travaux d'infrastructure.
En décembre 2021, l'Iran et l'Azerbaïdjan ont conclu un accord avec la Géorgie concernant une route de transit reliant la mer Noire au golfe Persique.
En outre, le 25 janvier 2022, le ministre azerbaïdjanais de la Défense Zakir Hasanov a effectué une visite de deux jours à Téhéran à l'invitation du chef d'état-major iranien, Mohammad Bagheri.
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5.Les Nouvelles d’Arménie
1 février 2022
Macron va réaffirmer mardi le soutien aux chrétiens d’Orient
Emmanuel Macron reçoit mardi des représentants et des défenseurs des chrétiens d’Orient pour réaffirmer l’engagement historique de la France à soutenir ces minorités fragilisées et menacées par les conflits et les attaques jihadistes au Moyen-Orient.
Devant quelque 150 invités à l’Elysée, le chef de l’Etat va rappeler les actions engagées depuis le début du quinquennat et « ouvrir des perspectives » avant de décorer Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient depuis 2010, a indiqué lundi l’Elysée.
A cette occasion, la nouvelle présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, présentera l’ouverture d’un 9e département du musée consacré à Byzance et aux chrétiens d’Orient.
Ces dernières semaines, le sort des chrétiens d’Orient a été mis en avant par plusieurs candidats à la présidentielle, notamment de droite et d’extrême-droite.
« La question des chrétiens d’Orient est au cœur de mon engagement », a ainsi déclaré Valérie Pécresse à l’occasion d’un voyage en Arménie. « Je ne voudrais pas qu’on subisse le même sort que les chrétiens d’Orient », a pour sa part affirmé le président par intérim du RN Jordan Bardella tandis qu’Eric Zemmour insistait sur la nécessité de défendre la civilisation occidentale en soulignant que le monde chrétien ne devait « jamais refuser de faire (la guerre) quand il est attaqué ».
Dans son discours, Emmanuel Macron reviendra sur le rapport remis en 2018 par Charles Personnaz, rapporteur extérieur à la Cour des comptes, sur l’action de la France au profit des chrétiens d’Orient autour de trois thèmes : « protection du patrimoine », « reconstruction des monuments détruits » et « soutien au réseau éducatif ».
La France aide notamment plus de 170 écoles francophones au Moyen-Orient. Elle co-finance aussi l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit ( Aliph), créée en 2017 avec les Emirats arabes unis, qui soutient 150 lieux culturels endommagés ou menacés par les conflits en Syrie, Irak ou Afghanistan ou par l’explosion du port de Beyrouth en 2020.
Enracinés au Moyen-Orient depuis les débuts du christianisme, les chrétiens de cette région ont vu leurs effectifs baisser de 20% avant la Première Guerre mondiale, à 4% aujourd’hui, selon le Vatican. Soit quelque 15 millions de personnes.
Paris, 31 jan 2022 (AFP) –
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6.Les Nouvelles d’Arménie
1 février 2022
L’envoyé américaine réitère la position des États-Unis sur le Karabakh
Le conflit du Haut-Karabakh n’est toujours pas résolu après la guerre arméno-azerbaïdjanaise de 2020, aurait réaffirmé lundi l’ambassadrice américaine en Arménie, Lynne Tracy.
Mme Tracy et le vice-premier ministre arménien Hambardzum Matevosian ont discuté du conflit, entre autres questions, lors d’une réunion à Erevan.
Une déclaration du gouvernement arménien sur la réunion a indiqué que Matevosian a loué l’implication des États-Unis dans les efforts internationaux de longue haleine pour négocier un règlement du Karabakh.
« L’ambassadeur Tracy s’est rangé à l’avis du vice-premier ministre : la question du statut du Haut-Karabakh n’est pas résolue et ce processus doit être mené sous l’égide de la coprésidence du groupe de Minsk de l’OSCE », ajoute le communiqué.
Tracy avait déjà fait de telles déclarations l’année dernière après que le président américain Joe Biden eut déclaré que Washington restait déterminé à faciliter un accord de paix arméno-azerbaïdjanais « global » avec la Russie et la France, les deux autres coprésidents du Groupe de Minsk.
« Nous ne considérons pas que le statut du Haut-Karabakh a été résolu », a insisté l’envoyé le 13 septembre dans des propos condamnés par l’Azerbaïdjan.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères s’est fait l’écho des affirmations du président Ilham Aliyev selon lesquelles la victoire de l’Azerbaïdjan dans la guerre mettait fin au conflit.
Aliyev a réitéré ces affirmations début janvier. Il s’est également moqué des coprésidents du Groupe de Minsk et a remis en question la sagesse de la poursuite de leurs activités.
« Ils ne doivent pas s’occuper du conflit du Karabakh, car ce conflit a été résolu », a déclaré M. Aliyev à la télévision azerbaïdjanaise.
Un haut diplomate russe a déclaré quelques jours plus tard que les médiateurs américains, russes et français devraient pouvoir reprendre leurs visites au Haut-Karabakh dans le cadre de leurs efforts de paix. Les responsables arméniens ont soutenu cette déclaration.
Pendant des décennies, les coprésidents se sont rendus au Karabakh et ont rencontré les dirigeants arméniens de souche lors de visites régulières de la zone de conflit. Ces visites ont pratiquement cessé avec l’apparition de la pandémie de coronavirus et le déclenchement de la guerre arméno-azerbaïdjanaise qui a suivi.
Les médiateurs avaient prévu de reprendre leur navette diplomatique après avoir organisé des entretiens entre les ministres des affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais à New York en septembre. Or, ce voyage n’a toujours pas eu lieu.
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7.Les Nouvelles d’Arménie
1 février 2022
Les députés de l’Artsakh vont présenter un texte de loi « sur les territoires occupés de l’Artsakh
Les leaders des cinq groupes parlementaires de l’Assemblée nationale de l’Artsakh (Haut-Karabagh) ont collaboré ensemble sur la rédaction d’un texte de loi relatif aux « Territoires occupés de l’Artsakh », le projet de loi devant être présenté le 2 février en première lecture, a fait savoir a News.am Metakse Hakobyan, membre du groupe Justice du Parlement de l’Artsakh. L’objectif majeur de cette initiative parlementaire est d’obtenir qu’aucune organisation ou compagnie internationale puisse entreprendre quelque opération de quelque ordre que ce soit dans les « territoires occupés de notre partie » sans le consentement de la partie arménienne, et au cas où ces compagnies feraient face à quelque problème dans le futur, elles ne pourraient non plus avoir le droit de demander des compensations ou des remboursements « de notre part si elle n’ont pas coordonné préalablement avec nous leurs actions », indique la députée de l’Artsakh qui ajoute : « Le second point est que nos territoires occupés par l’ennemi ne se limitent pas aux territoires qu’ils occupent depuis 2020 ». La députée souligne ainsi que le texte de loi en préparation concerne aussi la région de Shahumian, qui est tombée sous le contrôle de l’Azerbaïdjan après la première guerre du Haut-Karabagh, et les villages des régions de Martuni et de Martakert qui ont connu le même sort. « Telle est l’essence de ce texte, qui sera soumis au vote en première lecture le 2 février en séance plénière et sera adopté en seconde lecture », s’est dit convaincue la députée. La parlementaire de l’Artsakh rappelle qu’il y a 30 ans, le peuple de l’Artsakh avait fait valoir son droit à l’autodétermination et s’était érigé en un Etat libre et indépendant, comme l’y autorise la législation internationale. « Que les autres Etats l’aient reconnu ou non, il s’agit d’un droit internationalement reconnu et l’Artsakh s’est autodéterminé il y a 30 ans, et nul ne saurait déposséder le peuple de l’Artsakh de ce droit, ni les Arméniens dans leur ensemble. Ce projet est donc pleinement légal, et il est important car aujourd’hui, nous sommes d’accord pour récupérer non seulement quelques territoires mais l’ensemble de notre patrie, nous sommes prêts à lutter pour elle » a poursuivi la députée, en précisant que les territoires occupés par l’Azerbaïdjan incluent la région de Kashatagh (Kelbadjar), la région de Shahoumian Martuni, Martakert, Hadrout, Shushi, Askeran et Getashen.
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8.Les Nouvelles d’Arménie
1 février 2022
Alen Simonyan le Président de la République d’Arménie par intérim a rencontré les membres du bureau présidentiel
Conformément à la Constitution, le président de l’Assemblée nationale d’Arménie, Alen Simonyan, qui a assumé les pouvoirs du Président de la République, a rencontré les membres du bureau présidentiel aujourd’hui 1er février. Alen Simonyan a poursuivi le cours normal de l’Institut présidentiel, espérant que jusqu’à l’élection du nouveau président de la République, l’administration présidentielle continuera à s’acquitter de ses responsabilités de manière responsable. Après la réunion, Alen Simonyan a visité la résidence présidentielle, s’est familiarisé avec les activités du personnel. Source Armenpress.
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9.Les Nouvelles d’Arménie
1 février 2022
Une pierre tombale arménienne unique en acier découverte à Tbilissi
La pierre tombale d’Egor (Gevorg) de la célèbre famille Loris-Melikov avec des inscriptions arméniennes a été retrouvée lors de la rénovation d’une des maisons privées de Tbilissi. Grâce aux efforts de Levon Chidilyan, personnalité publique arménienne basée à Tbilissi, elle a été déplacé dans la cour de l’église Saint-Etchmiadzine à Havlabar.
« La pierre tombale est unique à plusieurs égards, elle appartient à la famille Loris-Melikov. Nous savons qui est cet homme, nous connaissons ses racines. Deuxièmement, elle est en acier, ce qui est déjà rare. Ce n’est que dans la cour de l’église arménienne de Telavi que j’ai vu des pierres tombales en acier en Géorgie », a déclaré Levon Chidilyan dans une interview avec le correspondant de la Radio publique d’Arménie, Gita Elibekyan.
Le lieutenant-colonel Gevorg Loris-Melikov était l’envoyé spécial de la vice-royauté du Caucase à Tiflis (l’actuelle Tbilissi). Ses fils étaient des militaires de haut rang – le général de division Hovhannes (Ivan) Loris-Melikov et le lieutenant-colonel Alexander Loris-Melikov.
La pierre tombale nouvellement découverte est un moule en acier d’environ 1,65 mètre de haut et 80 mètres de large, qui a été utilisé comme matériau de construction. Gevorg Loris-Melikov est décédé en 1860. Le quartier (Eliava), où se trouvait la pierre tombale n’existait pas à cette époque.
Levon Chidilyan pense que quelqu’un aurait pu la déplacer dans ce quartier pendant la Terreur des roseaux pour l’utiliser comme matériau de construction.
Sous les communistes, au début des années 1930, les églises étaient déjà fermées et leur destruction avait commencé. Des dizaines de milliers de pierres tombales des cimetières ont servi de matériaux de construction pour la construction des principaux bâtiments prévus par le plan directeur de Tiflis.
Lors des rénovations effectuées dans différentes parties de Tbilissi, plus de 10 pierres tombales arméniennes ont été découvertes ces dernières années. Les représentants de la communauté arménienne évitent qu’ils ne deviennent des déchets de construction en les transférant au Panthéon des écrivains et personnalités publiques arméniens à Khojivank. La pierre tombale en acier de Gevorg Loris-Melikov avec des lettres arméniennes se trouve dans la cour de l’église Saint-Etchmiadzine et est conservée comme une relique.
Radio publique d’Arménie
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10.Courrier International
29 janvier 2022
Les forces armées azéries tirent à plusieurs reprises depuis leurs positions au nord-est de l’Arménie
Le Communiqué du ministère de la défense d'Azerbaïdjan selon laquelle le 27 janvier les unités des forces armées arméniennes, situées au nord-est de la frontière de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan, ont tiré en direction des positions miliaires azéries sont de la pure disinformation, rapporte l'agence Armenpress.
Le ministère arménien de la Défense affirme que le 27 janvier vers 22 heures, à la frontière nord-est de l’Arménie ce sont les soldats Azéris qui ont tiré à plusieurs reprises en direction des positions arméniennes. A la suite de ces tirs, les soldats Arméniens ont répondu.
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11.Ouest-France
31 janvier 2022
Entre Turquie et Arménie, la porte s’entrouvre avec les dernières négociations (ouest-france.fr)
Entre Turquie et Arménie, la porte s’entrouvre avec les dernières négociations
Des vols Istanbul-Erevan commenceront cette semaine du 31 janvier 2022, et des négociations sont en cours entre les deux voisins, laissant espérer une ouverture de leur frontière commune.
Mercredi 2 février 2022, des vols directs reprendront entre Istanbul et Erevan. C’est une bonne chose mais moi, ce que j’attends, c’est de pouvoir aller en Arménie en voiture ! s’amuse Pakrat Estukyan. Cet Arménien de Turquie, ancien biochimiste de 69 ans, a intégré la rédaction d’Agos, journal de la petite communauté arménienne d’Istanbul, après l’assassinat par un ultranationaliste turc en 2007 de son ami Hrant Dink, le directeur de la publication.
« Je me garde d’avoir trop d’espoir »
Il se réjouit bien sûr des négociations entamées à Moscou, le 14 janvier, en vue de normaliser les relations entre les deux pays. Mais je me garde d’avoir trop d’espoir, il y a déjà eu tellement d’occasions manquées , précise-t-il aussitôt, en référence aux tentatives de dégel précédentes, la dernière remontant à 2009.
Cette fois, un obstacle de taille a été levé. La question du Haut Karabagh, disputée entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie – deux pays issus de la dislocation de l’URSS en 1991, N.D.L.R. – bloquait les avancées, mais la victoire de l’Azerbaïdjan en septembre-novembre 2021 a levé cet obstacle côté turc , souligne Richard Giragosian, fondateur du Centre d’études régionales, basé à Erevan. Cette victoire des Azéris turcophones, permise notamment par les frappes de drones turcs, pourrait paradoxalement pourrait permettre cette normalisation.
Au-delà de l’économie, une réconciliation ?
La grande question est celle de l’ouverture de la frontière, fermée depuis 1993. Cela désenclaverait l’Arménie, coincée entre la Turquie et l’Azerbaïdjan, dont l’économie est en grande difficulté. La Turquie serait aussi gagnante, puisque cela renforcerait sa place dans la logistique régionale et lui ouvrirait une route directe vers son allié azéri », estime l’expert, mais aussi vers l’Asie Centrale.
L’espoir demeure que ces négociations puissent aussi déboucher sur un rapprochement entre les deux peuples, séparés par le génocide de 1915, qui fit plus d’un million de morts parmi les Arméniens de l’empire Ottoman, dont la Turquie est l’héritière. L’Arménie a pourtant fait le choix de ne pas poser la reconnaissance du génocide par Ankara comme préalable aux négociations. Un choix qu’approuve Pakrat Estukyan : Il suffit d’arrêter avec la propagande réciproque, de laisser la parole libre et les gens se rencontrer, et les choses se régleront naturellement, croit-il. Ces peuples ne sont pas irréconciliables, loin de là, ils ont une histoire et une culture communes. »
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12.Sputnik France
28 janvier 2022
Le Conseil de sécurité nationale de Turquie encourage le rapprochement avec l'Arménie
Le Conseil de sécurité nationale de Turquie (MGK) a exprimé son encouragement au progrès enregistré dans le processus de rapprochement avec l'Arménie, rapporte l'agence de presse turque Anadolu.
Le MGK qui a tenu une réunion jeudi au Palais présidentiel à Ankara, a souligné l'importance du progrès enregistré par les mécanismes établis en Transcaucasie, grâce aux efforts constructifs et sincères des parties, en particulier de la Turquie et de l'Arménie, a-t-on relevé de même source.
Par ailleurs, l'institution turque a lancé une invitation à la Russie et à l'Ukraine en vue de "baisser la tension", rappelant "qu’accroitre la tension n’est dans l'intérêt de personne".
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12.Le Figaro
31 janvier 2022
Par Valérie Boyer
L'EXPANSIONNISME TURC A SES FRONTIÈRES
TRIBUNE – La France doit profiter de la présidence française de l’Union européenne pour s’engager contre le progrès des régimes autoritaires de la Turquie et de l’Azerbaïdjan, au Caucase du Sud et en Méditerranée orientale, argumente la sénatrice des Bouches-du-Rhône.
Depuis le début de l’année, la France a pris la présidence de l’Union européenne. Si la France entend agir au nom de l’Union, si elle entend réellement décliner le slogan de «relance, puissance, appartenance» qu’elle a déterminé pour sa présidence, elle doit donc le faire en mobilisant l’Union face à des menaces réelles et sérieuses, et qui font consensus. Elle doit le faire aussi sur des théâtres où nous avons quelques chances de trouver un terrain d’entente avec les États-Unis et même avec la Russie: pas l’Ukraine donc, probablement pas la Syrie, pas même en Afrique où Moscou mène des opérations de déstabilisation, mais peut-être au Caucase du Sud et en Méditerranée orientale. Car précisément là, l’Europe et la Russie sont confrontées à la même menace d’un expansionnisme turc agressif.
C’est en Méditerranée orientale que, non contente d’occuper Chypre depuis près de cinquante ans, la Turquie entend maintenant spolier cet État membre de l’Union européenne de ses gisements gaziers. …
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13.L’ Œuvre d’Orient
Exposition "Haut-Karabagh : un patrimoine chrétien en péril" | Paris (75)
Du 3 au 25 février 2022, venez découvrir l'exposition " Haut-Karabagh : un patrimoine chrétien en péril " à la Mairie du 5e arrondissement de Paris.
Du jeudi 3 au 25 février 2022
Mairie du 5e arrondissement,
21 Place du Panthéon 75005 Paris
Entrée libre
Horaires d'ouverture de la Mairie:
| jeudi | 08:30–19:30 |
| vendredi | 08:30–17:00 |
| samedi | 09:00–12:30 |
| dimanche | Fermé |
| lundi | 08:30–17:00 |
| mardi | 08:30–17:00 |
| mercredi | 08:30–17:00 |
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, avec l’appui de la Turquie, attaque la République du Haut-Karabagh, soutenue par l’Arménie.
4 000 soldats arméniens et plusieurs dizaines de civils ont trouvé la mort durant les 44 jours de guerre.
90 000 Arméniens du Haut-Karabagh ont été contraints de fuir leurs maisons et de se réfugier en Arménie.
Le 10 novembre 2020, des accords de cessez-le-feu entrent en vigueur à l’avantage de l’Azerbaïdjan. Le Haut-Karabagh se retrouve coupé de l’Arménie et du reste du monde. Une seule route le relie à l’Arménie, le corridor de Berdzor/Latchin, encadré par l’armée russes. Les régions conquises par l’Azerbaïdjan sont fermées aux journalistes indépendants ainsi qu’à l’Unesco.
Le Haut-Karabagh, « Artsakh » en arménien, est historiquement une région de la Grande Arménie, premier royaume chrétien. Son patrimoine religieux est un témoignage inestimable de la brillante civilisation chrétienne arménienne.
Les édifices religieux ont été délibérément bombardés par les troupes azerbaïdjanaises pendant la guerre de 2020 afin de détruire la présence chrétienne et arménienne sur ce territoire. Malgré le cessez-le-feu, cette menace perdure.
Ces monuments précieux sont les témoins resplendissants de la civilisation chrétienne du Haut-Karabagh et de la Grande Arménie. Dispersés à travers un paysage montagneux saisissant, églises, couvents et khatchkars (pierre-croix) illustrent et soulignent la foi profonde du peuple arménien depuis presque deux millénaires.
À travers cette exposition, L’Œuvre d’Orient veut faire connaître le patrimoine arménien chrétien du Haut-Karabagh et rendre hommage à l’Artsakh et son peuple, présence bien vivante, aujourd’hui en péril.
Inscription sous réserve des places disponibles et des restrictions sanitaires.