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Les combats se poursuivent à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

 

 

Les combats semblent s’être intensifiés vendredi à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’armée arménienne accusant les forces azerbaïdjanaises d’avoir attaqué certaines de ses positions.

Le ministère de la Défense à Erevan a déclaré qu’elles avaient subi des pertes en étant repoussées des avant-postes situés sur une section de la frontière dans l’est de l’Arménie. Un soldat arménien a été tué et plusieurs autres ont été blessés lors de la fusillade, a-t-il précisé.

« L’échange de coups de feu a cessé à partir de 14h30 [heure locale] », a ajouté le ministère dans un communiqué.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré, quant à lui, que des unités de l’armée arménienne ont à nouveau tiré sur ses troupes déployées dans le district de Kelbajar, à la frontière orientale de la province arménienne de Gegharkunik. Il n’a pas immédiatement fait état de victimes dans ses propres rangs.

Armlur.am a cité un responsable du gouvernement local de Gegharkunik qui a déclaré que l’épicentre des combats se trouvait près du village frontalier arménien de Sotk. « Ils [les troupes azerbaïdjanaises] ont essayé d’avancer dans la section de Sotk mais ont échoué », a déclaré Hakob Avetian à la publication.

Les forces arméniennes et azerbaïdjanaises ont échangé des tirs dans la zone montagneuse mercredi et jeudi, s’accusant mutuellement des violations de la trêve. Un soldat azerbaïdjanais aurait été tué et deux militaires arméniens blessés lors de ces escarmouches.

Les combats ont éclaté deux semaines après que le Premier ministre arménien, Nikol Pashinian, et le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, se sont rencontrés à Sotchi pour des discussions organisées par le président russe, Vladimir Poutine. Les trois dirigeants ont annoncé qu’ils avaient convenu d’accélérer les préparatifs de la démarcation de la frontière entre les deux États du Caucase du Sud.

 

par Ara Toranian

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2- Les Nouvelles d'Arménie
10/12/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=87059

 

Un soldat Arménien tué et 8 blessés suite à une attaque azérie
 

Aujourd’hui 10 décembre, suite à l’attaque azérie sur une position de défense frontalière arménienne de la région de Gegharkounik, à l’est de l’Arménie, un soldat Arménien a été tué et 8 autres blessés. Le soldat Arménien tué par les tirs azéris est Vahé Manaseryan (né en 2002). Le ministère arménien de la Défense, dans un communiqué adressé à la famille et aux amis du soldat mort, affirme « partager la grande douleur » et présente ses condoléances aux membres de sa famille et ses proches. Des 8 soldats blessés, l’état des blessures de 6 soldats est jugé « grave » et pour les 2 autres « léger ». L’Arménie une nouvelle fois attaquée sur son propre territoire…que fait la Russie ? Informations à suivre.

 

Krikor Amirzayan

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3- Les Nouvelles d'Arménie
10/12/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=87042

 

De nouveaux combats sont signalés à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan
 

Les forces arméniennes et azerbaïdjanaises ont de nouveau échangé des coups de feu le long de certaines sections de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, dans un contexte de tensions persistantes entre les deux États.

Les deux parties se sont mutuellement accusées des dernières escarmouches qui auraient commencé mercredi, se seraient poursuivies pendant la nuit et auraient repris jeudi après-midi.

Le ministère arménien de la Défense a déclaré dans la soirée que les troupes azerbaïdjanaises avaient « ouvert le feu de manière intensive avec des armes à feu de différents calibres » sur les positions militaires arméniennes dans la province de Gegharkunik, à la frontière du district de Kelbajar, à l’ouest du Nagorny-Karabakh. Deux soldats arméniens ont été légèrement blessés à la suite de ces tirs.

Le ministère a signalé des violations similaires du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan dans la même région mercredi.

Le maire de Verin Shorzha, un village frontalier de Gegharkunik, a déclaré au service arménien de RFE/RL qu’il avait entendu des tirs automatiques « d’une heure à cinq heures du matin environ ».

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré qu’un de ses soldats « a été tué pendant la nuit à la suite d’une provocation des forces armées arméniennes » dans une section de la frontière située à Kelbajar. Il a déclaré plus tard jeudi que des unités de l’armée arménienne avaient à nouveau tiré sur des positions militaires azerbaïdjanaises à cet endroit.

Les deux parties se sont accusées mutuellement de violer le cessez-le-feu deux semaines après la rencontre du Premier ministre arménien Nikol Pashinian et du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev à Sotchi, dans le cadre de discussions organisées par le président russe Vladimir Poutine. Les trois dirigeants ont annoncé qu’ils avaient convenu d’accélérer les préparatifs de la démarcation de la frontière entre les deux États du Caucase du Sud.

Il a été annoncé avant les pourparlers de Sotchi que les armées arménienne et azerbaïdjanaise allaient lancer une liaison de communication directe afin de prévenir ou de minimiser les incidents armés. Il n’était pas clair dans l’immédiat si elles ont utilisé cette liaison pour mettre fin aux dernières escarmouches.

 

par Ara Toranian

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4- Les Nouvelles d'Arménie
11/12/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=87070

 

L’Azerbaïdjan oblige les réfugiés à s’installer dans les territoires occupés du Haut-Karabakh
 

Les autorités d’Artsakh (Nagorno-Karabakh) ont accusé l’Azerbaïdjan d’avoir violé le droit international en forçant des réfugiés à se réinstaller dans les territoires d’Artsakh occupés par l’Azerbaïdjan pendant la guerre de 44 jours de l’année dernière.

Le ministre d’Etat de l’Artsakh, Artak Beglaryan, a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse à Stepanakert, la capitale de l’Artsakh, qu’il n’y avait pas de population civile azerbaïdjanaise dans la ville de Shushi. Les seuls Azerbaïdjanais là-bas sont les militaires et les ouvriers du bâtiment.

Il a dit qu’il y a des reportages dans les médias et des informations provenant d’autres sources selon lesquelles les autorités azerbaïdjanaises font pression sur les réfugiés, menaçant d’arrêter les programmes d’aide sociale de l’État au cas où ils refuseraient de s’installer à Shushi et dans d’autres territoires occupés de l’Artsakh.

Il a attiré l’attention de la communauté internationale sur ce fait qui, selon lui, est une violation flagrante du droit international.

Le 27 septembre 2020, les forces armées azerbaïdjanaises, soutenues par la Turquie et des mercenaires et terroristes étrangers, ont attaqué le Haut-Karabakh sur toute la ligne de front à l’aide de roquettes et d’artillerie, de véhicules blindés lourds, d’avions militaires et d’armes interdites telles que les bombes à fragmentation et armes au phosphore.

Après 44 jours de guerre, le 9 novembre, les dirigeants de la Russie, de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie ont signé une déclaration sur la cessation de toutes les hostilités. Selon le document, la ville de Shushi, les districts d’Agdam, Kelbajar et Lachin ont été remis à l’Azerbaïdjan, à l’exception d’un couloir de 5 kilomètres reliant le Karabakh à l’Arménie.

Un contingent russe de maintien de la paix a été déployé le long de la ligne de contact au Karabakh et le long du corridor de Lachin.

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5- Panarmenian.net
10/12/2021

https://www.panarmenian.net/eng/news/297282/

President : Karabakh's recognition remains uncompromising goal
 

PanARMENIAN.Net – The international recognition of the independence of Artsakh (Nagorno-Karabakh) remains "our main and uncompromising goal", Karabakh President Arayik Harutyunyan said on the 30th anniversary of a referendum, in which the Armenians of Artsakh voted for independence.

The referendum was held in Nagorno-Karabakh on December 10, 1991, with 99.98% of voters casting their ballots in favor of an independent statehood.

"We will continue the struggle for the unconditional recognition of the realization of our people's right to self-determination and the return of the occupied territories," Harutyunyan said in the statement.

"We are in favor of a peaceful settlement of the conflict, where the international recognition of the independence of the Republic of Artsakh on the basis of the right to self-determination is our main and uncompromising goal, which will pave the way for the realization of the ultimate goal of the Artsakh movement."

According to Harutyunyan, the country is still standing, despite Azerbaijan's massive war against it in fall 2020.

"Regardless of the great human, territorial, material and moral-psychological consequences of this aggression, the Republic of Artsakh has been standing, the will and endurance of our people on the chosen path towards independence are unshakable. Among the bright indicators of this very fact are that within this short period of time the population has reached about 120,000 people, a high-level security environment has been ensured, the fully functioning state institutions have been carrying out numerous development projects restoring economic infrastructure," the President said.

_________________6- FigaroVox
09/12/2021

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/aider-l-armenie-a-se-proteger-aujourd-hui-c-est-nous-proteger-demain-car-nos-ennemis-sont-les-memes-20211209

 

«Aider l'Arménie à se protéger aujourd'hui, c'est nous protéger demain, car nos ennemis sont les mêmes»

Par Alexandre Devecchio
 

FIGAROVOX/ENTRETIEN – Dans Arménie. Les Enfants de la guerre, plus d'une dizaine d'artistes et d'intellectuels signent des textes accompagnant des dessins d'enfant arméniens. Le journaliste du Figaro Jean-Christophe Buisson, marqué par ses voyages dans le Haut-Karabagh, en a rédigé la préface.

 

Jean-Christophe Buisson est journaliste au Figaro et auteur de la préface du livre Arménie. Les Enfants de la guerre (Fayard, 2021).

 

FIGAROVOX. – Vous signez la préface d'un beau livre mêlant dessins d'enfants et textes engagés de personnalités d'origine arménienne ou pro-arméniennes pour dénoncer la guerre en Artsakh (Haut-Karabagh). Vous dites que lorsque la guerre a commencé une petite lumière rouge d'enfance s'est allumée dans votre cerveau. Pourquoi ?

 

Jean-Christophe BUISSON. – Dans mes voyages en Arménie et en Artsakh avant ce conflit déclenché par l'Azerbaïdjan en 2020, je ne me lassais pas d'observer la jeunesse de ce peuple arménien qui est parmi les plus vieux du monde. Porteurs d'une longue et douloureuse histoire marquée notamment par un génocide, les enfants arméniens sont pourtant animés d'une gaieté, d'une joie de vivre, d'un optimisme dont nos propres enfants, vivant dans un pays plus aisé, plus riche, plus confortable, sont bien souvent incapables.

Quand la guerre a éclaté le 27 septembre 2020, c'est d'abord à eux que j'ai pensés, surtout en apprenant que des écoles étaient bombardées. Ils étaient rattrapés par ce destin auquel ils espéraient échapper : celui de leurs ancêtres. Tous étaient touchés directement ou indirectement par ce qu'il se passait. Tous avaient un frère, un père, un cousin, un oncle, un voisin, mobilisé sur le front. Dans les dessins réalisés à la demande de leurs professeurs pendant le conflit et que Marie-Claire Margossian a réunis, il y en a un en particulier, saisissant, poignant, qui résume cette situation : on y voit la tête d'un petit enfant (l'auteur du dessin) dépassant de la poche de treillis d'un jeune soldat. Sa poche gauche. Au niveau du cœur.
 

Vous expliquez que vous ne supportez pas l'injustice. En quoi le sort subit par les Arméniens est-il particulièrement injuste ?

Je ne connais pas de peuple moins militariste, moins guerrier, moins impérialiste que les Arméniens. Surtout au Haut-Karabakh, où la majorité de la population est composée de paysans, d'artisans, de personnes âgées vivant dans les conditions les plus modestes. Ils n'aspirent qu'à vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres, sans revendication territoriale alors qu'ils pourraient en être nourris : pour mémoire, le territoire de la République d'Arménie et l'Artsakh représentent un dixième du royaume d'Arménie au Moyen Âge ! De même, lorsque j'ai rencontré des conscrits ou des volontaires sur le front durant le conflit, leur discours était dénué de haine ou d'esprit de vengeance, au contraire de la propagande azérie qui parlait de les chasser «comme des chiens». Ils me faisaient penser à cette définition du vrai soldat par Chesterton : «le vrai soldat ne se bat parce qu'il hait ceux qui sont en face de lui, amis parce qu'il aime ceux qui sont derrière lui». En l'occurrence, ici, sa famille, son village, son église, dont on sait quel sort respectif lui réserve l'ennemi turc depuis des siècles.

 

Un an après le début du conflit, où en sommes-nous ?

 

La guerre continue. À bas bruit. Tel un supplice chinois. Sur les zones de contact, les civils arméniens – hommes, femmes, enfants, vieillards – sont harcelés et menacés en permanence. À quelques dizaines de mètres d'eux, par-dessus leurs champs ou leurs vignes, les Azéris font mine de les viser avec leurs fusils. Parfois, ils tirent, même… Les liaisons téléphoniques ou Internet sont régulièrement perturbées ou coupées. Les rivières sont taries ou polluées depuis que leurs sources sont en zone azérie. Tout est fait pour inciter les 120.000 Arstakhiotes (sur 150.000 avant le conflit) à quitter leur pays.

En outre, les Azéris ne respectent pas le traité signé le 9 novembre 2020 sous l'égide de la Russie. Ils violent en permanence le cessez-le-feu : depuis un an, des dizaines de civils ou de soldats arméniens ont été victimes de tirs ou d'attaques parfois mortels. Début décembre, par exemple, un éleveur de 65 ans dont des bêtes avaient franchi la frontière virtuelle a été capturé alors qu'il tentait de les récupérer. Il a été ensuite exécuté sans autre forme de procès ! De même, contrairement à l'article 7 du traité, les prisonniers de guerre arméniens n'ont pas tous été libérés – il en reste encore plusieurs dizaines dans les prisons de Bakou, selon la Croix-Rouge.

Plus grave : le conflit s'est étendu sur le territoire même de la république d'Arménie. Dans le Gegharkunik, près du lac Sevan, plusieurs dizaines de kilomètres carrés ont été envahis par les troupes azéries au mois de mai. Elles n'en sont pas reparties… Et il y a trois semaines, une nouvelle attaque azerbaïdjanaise d'envergure mobilisant des centaines d'hommes, des véhicules blindés et de l'artillerie lourde a été lancée. Elle a été repoussée, mais il y a eu des morts de chaque côté, et la menace demeure. Dans le Syunik, des hameaux sont passés sous le contrôle des Azerbaïdjanais, de même que des tronçons de la route entre Goris et Kapan. Ils ont même institué des droits de douane aux camions iraniens qui remontent vers le nord !

L'objectif du président azerbaïdjanais Ilham Aliev n'est pas la paix, et il a un nom : le Zanguezur, l'autre nom du Syunik. Parce que ce district méridional de l'Arménie constitue le bouchon qui empêche les peuples turcophones d'Asie centrale d'être reliés à la Turquie. Fidèle vassal d'Erdogan, Aliev veut faire sauter ce bouchon en instituant, sur le territoire souverain de l'Arménie, un corridor entre l'Azerbaïdjan et son enclave du Nakhitchevan. Par la force s'il le faut. C'est l'enjeu des prochains mois.

 

 

Vous ne cessez de fustiger le silence des pays occidentaux. Pourquoi l'Arménie ne bénéficie pas de la compassion accordée à d'autres ?

Ce petit pays de 3 millions d'habitants n'a pour richesses que quelques mines d'or (dans le Syunik et le Gegharkunik, justement…), son histoire, sa foi, sa culture, sa langue. Cela ne pèse pas lourd au regard des puits de gaz et de pétrole azéris… Pire, c'est le plus vieil État chrétien du monde. Or, tour particulièrement en Occident qui ne cesse de se repentir d'avoir été un bourreau lors des Croisades ou de la colonisation, être chrétien vous interdit d'être une victime. Les bonnes victimes, ce sont les Ouïghoures ou les Rohingyas musulmans. Les Arméniens, majoritairement membres de leur Église apostolique, n'ont donc même pas droit à la compassion des chefs des autres Églises chrétiennes. Avez-vous lu beaucoup de communiqués du pape François et même des patriarches orthodoxes compatissant avec leurs frères en Christ victimes des exactions turco-azéries ? Ont-ils eu un mot pour les églises, les monastères, les cimetières et les khatchkars vandalisés ou détruits ? Et d'un point de vue diplomatique, avez-vous entendu le Haut-Commissariat aux réfugiés, l'OSCE, l'ONU, l'Union européenne ou le groupe de Minsk protester contre ce que subit le peuple arménien qui n'est rien d'autre qu'une épuration ethnique soft ? Non. L'Arménie est désespérément seule au monde.

 

Mais que peuvent faire la France et l'Europe ?

D'abord cesser de traiter d'un même pied l'agresseur et l'agressé. Ensuite condamner l'Azerbaïdjan quand il adopte des discours ou des attitudes contraires aux valeurs que prônent la France et l'Europe. Ce que nous n'acceptons pas de certains pays comme la Russie, pourquoi l'accepte-t-on de l'Azerbaïdjan ? Incitation à la haine raciale, négationnisme (à Bakou, dans les livres pour les enfants de 11 ans, on enseigne même que le génocide de 1915 a été commis par les Arméniens contre les Turcs et les musulmans !), empiètement sur la souveraineté d'un pays voisin, tortures sur des prisonniers, crimes de guerre, utilisation d'armes interdites, emploi de djihadistes, destructions d'un patrimoine religieux : il y a, depuis un an, mille raisons d'envoyer Aliev à la barre du tribunal de l'Histoire présente.

Si l'État français ne se mobilise pas, sans doute par crainte de froisser Erdogan, au moins les personnalités politiques peuvent-elles agir à titre individuel ou collectif. La reconnaissance, l'an dernier, de l'indépendance de l'Artsakh par le Sénat ou l'Assemblée nationale, la déclaration du Palais-Royal «Ensemble pour le peuple arménien», signée le 6 décembre par quatre eurodéputés français de toutes tendances, ou les voyages programmés de candidats à l'élection présidentielle à Erevan sont autant de gestes et de signes montrant que le mur de l'indifférence et du silence commence enfin à se lézarder. Il était temps.

 

En quoi ce conflit nous concerne-t-il directement ?

L'Arménie est le seul pays démocratique de la région. L'Arménie est, depuis le Moyen Âge, notre alliée culturelle et linguistique, et notre ami politique et historique. Les valeurs universalistes et humanistes qu'elle défend (j'y inclus le christianisme car le christianisme est un universalisme et un humanisme) sont les nôtres. Ce qu'elle incarne face à la barbarie de ses voisins turcs, c'est tout simplement la civilisation. L'aider à se protéger aujourd'hui, c'est nous protéger demain, car nos ennemis sont les mêmes.

 

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7- Armenian weekly

08/12/2021

https://armenianweekly.com/2021/12/08/negotiations-between-armenia-and-azerbaijan-stalled/

 

Negotiations between Armenia and Azerbaijan stalled

The OSCE Minsk Group co-chairs have called on Armenia and Azerbaijan to resume direct dialogue after the cancellation of a meeting between their foreign ministers.

The meeting between Armenian Foreign Minister Ararat Mirzoyan and his Azerbaijani counterpart Jeyhun Bayramov was expected to take place on December 3 during the OSCE summit in Stockholm. 

Spokesperson for the Ministry of Foreign Affairs (MoFA) of Azerbaijan Leyla Abdullayeva said that Azerbaijan decided to cancel the meeting in response to a “provocation by the Armenian side.” The provocation was the visit by an Armenian parliamentary delegation to Artsakh, which Azerbaijan considers illegal. 

The OSCE Minsk Group co-chairs conveyed their regret that the joint meeting could not take place. In a statement, they expressed their “readiness to host such a meeting as soon as circumstances allow.” 

This is not the first time that Azerbaijan has rebuked Armenian officials for visiting Artsakh. In January 2021, the MoFA of Azerbaijan criticized then Armenian Foreign Minister Ara Ayvazyan for visiting Artsakh and meeting with local government officials, stating that the visit violated the terms of the ceasefire agreement ending the Artsakh War. In response, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov defended the right of Armenian officials to visit Artsakh, stating that the ceasefire agreement protects the Lachin corridor connecting Armenia and Artsakh for this purpose. 

“Throughout the decades of negotiations, there has never been a question of cutting off Armenia and Karabakh (Artsakh) from each other. That is why the Lachin corridor, as a concept, was not rejected by anyone. It is still subject to the consent of the parties, including the consent of our Azerbaijani neighbors,” he said during a press conference on January 18. 

Two days before the meeting between the foreign ministers was planned to take place, the deputy prime ministers of Armenia, Azerbaijan and Russia met in Moscow. The meeting followed a trilateral summit between Armenian PM Nikol Pashinyan, Azerbaijani President Ilham Aliyev and Russian President Vladimir Putin in Sochi on November 26. 

During the meeting, the leaders had an “in-depth conversation on economic issues” and “unblocking transport corridors.” Putin said that the working group of deputy prime ministers formed to oversee the opening of regional transportation and communication links would announce decisions approved in Sochi. 

However, the trilateral working group did not announce any new agreements or issue any statements after the December 1 meeting, which lasted for several hours. 

Secretary of Armenia’s Security Council Armen Grigoryan blamed Azerbaijan for hindering progress on negotiations to unblock regional channels. 

“I think that Azerbaijan is not displaying the kind of political will that’s necessary for furthering the agreements reached in Sochi,” he said to RFE/RL. 

Political scientist Dr. Benyamin Poghosyan argued that the meeting between the Armenian and Azerbaijani foreign ministers was canceled in reaction to the “ineffective” trilateral meeting between the three heads of state in Sochi and the “failed” meeting between the deputy prime ministers. 

Poghosyan believes that the visit to Artsakh was a pretext for Azerbaijan to cancel the meeting. According to Poghosyan, upon the signature of the ceasefire agreement, Pashinyan agreed to a demand forwarded by Azerbaijan to refrain from visiting Artsakh. Pashinyan has not been to Artsakh since the end of the war in November 2020. 

Rather, Azerbaijan is obstructing negotiations to pressure Armenia to meet its demands, including recognizing Artsakh as part of Azerbaijan and granting Azerbaijan a corridor through southern Armenia. 

“The politics of military blackmail will continue until either the Republic of Armenia does not submit to the demands of Azerbaijan, or until the Armenian Armed Forces show that the military blackmail does not work,” he said

Indeed, on December 6 Aliyev demanded that Armenia provide a “date of when the Zangezur corridor will be opened, and there will be no problem in this case.” He urged Armenia to accept Azerbaijan’s conditions and “put an end to any insincere approaches to roads and communications.”

“Armenia has seen that. The whole world has seen that. No-one has been able to stop us,” he said during a visit to northern Azerbaijan. “There were those who wanted to stop us during the war. There were fairly strong circles, but they could not stop us.” 

For several months, Aliyev has publicly forwarded his goal to establish a corridor through Syunik, the southernmost province of Armenia, that will connect Azerbaijan and its exclave, the Nakhichevan Autonomous Republic. Azerbaijan would retain customs and border control over the route. 

The MoFA of Armenia denounced Aliyev’s demand, stating that there is “no obligation, condition or agreement for the Republic of Armenia to provide Azerbaijan with a corridor or a road with corridor logic” in the November 9, January 11 and November 26 trilateral statements. The Foreign Ministry stated that the activity of the trilateral working group to unblock transport links is “undermined by the provocative rhetoric of Azerbaijan.” 

The OSCE Minsk Group co-chair countries have called on Armenia and Azerbaijan to resume direct dialogue to “promote a lasting and sustainable peace in the region.” 

US Secretary of State Antony Blinken, French Minister for Europe and Foreign Affairs Jean-Yves Le Drian and Russian Foreign Minister Lavrov released a joint statement urging Armenia and Azerbaijan to “refrain from inflammatory rhetoric and provocative actions and to implement in full the commitments they undertook on 9 November 2020 and reconfirmed on 26 November 2021.”

The three leaders also noted “with concern recent incidents on the non-demarcated Armenia-Azerbaijan border” and reaffirmed that the “use or threat of force to resolve border disputes is unacceptable” in the December 7 statement.

On December 3, Azerbaijani soldiers shot to death an Armenian civilian in Artsakh. This is the third time an Armenian civilian has been killed by Azeri forces in Artsakh in the past two months.

A group of Azerbaijani soldiers captured Seyran Smbat Sargsyan near the Chartar community of the Martuni district and took him to the Kohak military post, where they shot him dead, according to the Artsakh Prosecutor’s Office.

The Ministry of Defense (MoD) of Azerbaijan confirmed Sargsyan’s death. The MoD said that an Azerbaijani soldier was “attacked by a person of Armenian origin.” 

“The man tried to seize the weapon. After firing into the air, our serviceman neutralized the provocateur who attacked him in self-defense,” the MoD wrote in a statement

The Russian peacekeeping mission in Artsakh recorded the incident as a “violation of the ceasefire regime” by Azerbaijan.

Lillian Avedian

 

 

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8- i24 news

10/12/2021

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1639141063-eric-zemmour-en-armenie-pour-son-premier-deplacement-de-campagne

 

Eric Zemmour en Arménie pour son premier déplacement de campagne

AFP
"L'Arménie est en danger. Elle a déjà été une terre martyr du temps de l'Empire ottoman"

Eric Zemmour, le candidat d'extrême droite à la présidentielle française de 2022, sera de samedi à mardi en Arménie "terre chrétienne" au "coeur de la guerre de civilisation" pour son premier déplacement de campagne présidentielle, accompagné par un nombre restreint de médias.

L'Arménie "c'est une vieille terre chrétienne, (…) un des berceaux de notre civilisation. L'Europe a été fondée par le christianisme. Sans christianisme, il n'y a pas d'Europe et il n'y a pas de France", a-t-il fait valoir lors d'un point presse à son QG parisien.

"L'Arménie est en danger. Elle a déjà été une terre martyr du temps de l'Empire ottoman et de massacres comme le génocide arménien. De nouveau, ce pays est harcelé, et par son voisin l'Azerbaïdjan, et surtout par la Turquie derrière. On est là au coeur de la guerre de civilisation", a ajouté l'ancien éditorialiste.

Un nombre restreint de médias a été autorisé à le suivre en Arménie (CNews, Europe 1 et Le Figaro, auxquels ont été ensuite ajoutés France TV et l'AFP vidéo) "pour des raisons de sécurité", selon son équipe, qui avait hésité à maintenir ce déplacement après le report d'une autre visite initialement prévue mardi près de Lyon (sud-est).

L'Arménie et l'Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques, se sont livrées une courte mais sanglante guerre, à l'automne 2020 pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh, qui a fait 6.500 morts.

Défaite, l'Arménie a été contrainte de signer un cessez-le-feu et de céder plusieurs régions azerbaïdjanaises qu'elle contrôlait autour de cette région séparatiste. Depuis, les tensions restent fortes et plusieurs incidents ont fait craindre une reprise des combats.

 

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9- Huffingtonpost

11/12/2021

https://www.huffingtonpost.fr/entry/eric-zemmour-en-armenie-pour-envoyer-un-message-subliminal-a-la-france_fr_61b358fbe4b068effec98969

 

Éric Zemmour en Arménie pour illustrer "la guerre de civilisation”

Le candidat d'extrême droite s'envole ce samedi pour le Caucase, d'où il compte envoyer des cartes postales très politiques.

Par Romain Herreros
 

POLITIQUE – Désormais candidat à l’élection présidentielle, Éric Zemmour doit multiplier les déplacements pour donner corps à son projet et travailler son image. Et ce samedi 11 décembre, c’est à l’étranger que le polémiste a décidé de se rendre, pour un voyage de quatre jours en Arménie. Une destination qui ne doit rien au hasard, puisqu’elle lui permet d’envoyer plusieurs signaux à la droite de la droite.

La veille, devant une poignée de journalistes réunis à son QG, Éric Zemmour a justifié ce choix par la volonté d’honorer “une vieille terre chrétienne”, qu’il considère comme “le berceau de notre civilisation”. Car, selon lui, “l’Europe a été fondée par le christianisme” et que, “sans le christianisme, il n’y a pas d’Europe et il n’y a pas de France”.

Une manière d’opposer la civilisation européenne, et donc française, à l’islam qui menacerait l’ordre occidental, puisque ce voyage s’inscrit dans le contexte des affrontements entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, dans le Nagorny-Karabakh, une région disputée par les deux pays. 

“L’Arménie est en danger. Elle a déjà été une terre martyre du temps de l’Empire ottoman et de massacres comme le génocide arménien. De nouveau, ce pays est harcelé, et par son voisin l’Azerbaïdjan, et surtout par la Turquie derrière. On est là au cœur de la guerre de civilisation”, a-t-il poursuivi, offrant ainsi une version géopolitique de ses obsessions identitaires. Un clin d’œil évident à destination de la frange la plus à droite de l’électorat, qui partage cette lecture du conflit au Nagorny-Karabakh.

 

Référence identitaire

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les éléments les plus radicaux de l’extrême droite française se rendent sur place pour y prendre les armes contre les Azéris. À l’image de Marc de Cacqueray-Valmenier, leader des Zouave Paris, un groupuscule violent identifié au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte, qui annonçait en octobre 2020 son départ sur cette zone pour y combattre. “Le futur de notre continent et de notre civilisation est en jeu au Haut-Karabagh”, justifiait-il, dans des termes qui résonnent avec ceux utilisés aujourd’hui par Éric Zemmour, qui considère également l’Arménie comme un avant-poste oriental de la civilisation européenne.

Auprès de Mediapart, Jean-Eudes Gannat (ex-FN et cofondateur de l’association nationale-catholique L’Alvarium aujourd’hui dissoute) expliquait l’attrait que ce conflit exerçait chez lui, en sa qualité de “militant nationaliste et catholique”. Également cité par le site d’investigation, l’historien Nicolas Lebourg précisait: “il est d’ailleurs plus question ici d’identité que de foi. Ce récit de guerre des civilisations va prendre de l’ampleur notamment après le 11 septembre 2001, et en France surtout après les attentats de 2015. On est en plein dans le récit du ‘Defend Europe’ de Génération Identitaire”. Un récit auquel Éric Zemmour (qui devait initialement embarquer avec lui un nombre restreint de médias, avant d’élargir le dispositif) va alimenter ce samedi.

 

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10- Europe 1

11/10/2021

https://www.europe1.fr/politique/info-europe-1-presidentielle-en-armenie-eric-zemmour-sera-accompagne-par-philippe-de-villiers-4081866

 

Présidentielle : que va faire Éric Zemmour en Arménie ?

L'essayiste et candidat à la présidentielle Éric Zemmour part samedi et jusqu'à mardi en Arménie pour son premier déplacement à l'étranger depuis qu'il a officialisé sa candidature. Selon les informations d'Europe 1, à ses côtés, l'ancien député européen Philippe de Villiers devrait être du voyage.INFO EUROPE 1

Un invité de marque dans les valises. Selon les informations d'Europe 1, la présence de Philippe de Villiers aux côtés d'Éric Zemmour lors du déplacement en Arménie est sérieusement envisagée depuis vendredi soir. Cela pourrait signer le grand retour du Vendéen auprès de l'essayiste candidat à l'élection présidentielle. L'absence de l'ancien député européen le 5 décembre au meeting de Villepinte, où Éric Zemmour a lancé son parti Reconquête, avait été remarquée, et Philippe de Villiers confiait à ses proches qu'il regrettait ne pas s'y être rendu.

 

 

Zemmour veut "réaffirmer son soutien au peuple arménien"

Le polémiste Éric Zemmour part donc samedi pour l'Arménie et sera dans la capitale Erevan, jusqu'à mardi. Il s'agit de son premier déplacement à l'étranger en tant que candidat, un voyage long et chargé de symboles. Si l'équipe de campagne n'a pas encore dévoilé le programme complet, ce déplacement est l'occasion pour Éric Zemmour "de réaffirmer (son) soutien au peuple arménien, victime d'une guerre terrible". L'essayiste fait référence au conflit qui oppose le pays à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie.

De Villiers pour soutenir les chrétiens d'Orient

Le polémiste va également parler du rôle de la France dans cette zone, et notamment des relations avec le président turc Recep Tayyip Erdogan qu'il cible souvent dans ses discours. L'Arménie est également un des symboles de la chrétienté en Orient, un thème cher à Philippe de Villiers.

 

 

L'Arménie a aussi une longue histoire avec la France. Dans l'Hexagone, on compte une importante communauté arménienne sur le territoire, entre 400.000 et 600.000 personnes, qui vote traditionnellement à droite. C'est aussi pour Éric Zemmour l'un des enjeux de la présidentielle.

(Emission à écouter en ligne)
 

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11- Les Nouvelles d'Arménie

09/12/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=86988

 

Format 3+3 : L’Arménie voudrait, peut-être, y participer
 

L’Arménie peut être intéressée par la plate-forme de négociation « 3 + 3 » s’il s’avère que la plate-forme ne discutera pas des questions qui sont déjà abordées dans d’autres formats avec la participation de l’Arménie, rapporte ARMENPRESS.

Le Premier ministre qui répondait à une question de la Hripsime Grigoryan du parti « Contrat civil » sur la position arménienne concernant le format « 3 + 3 » lors de la traditionnelle session de questions-réponses Parlement-Cabinet, le 8 décembre, a noté que cet point a été discuté avec les partenaires russes. Ils partagent la position de la partie arménienne.

« Dans les prochains jours, si je ne me trompe pas, le 10 décembre, il y aura une réunion, une sorte de session préliminaire du format »3+3« ou »3+2« , où l’Arménie participera au niveau du vice-ministre des Affaires étrangères, parce que cette réunion aura lieu à ce niveau. Les activités à venir y seront discutées. Nous réfléchirons à la suite en fonction des résultats de cette réunion », a déclaré M. Pachinian.

L’idée de créer une « plate-forme de six pays » ou, en d’autres termes, « 3 + 3 » (Russie, Iran, Turquie, Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) a été proposée par le président turc Recep Tayyip Erdogan à la fin de 2020. La Géorgie a annoncé qu’elle ne participerait pas à ce format.

 

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12- Les Nouvelles d'Arménie

09/12/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=87013

 

Rustam Muradov : les forces russes de paix en Artsakh termineront le travail de retour des prisonniers de guerre Arméniens détenus en Azerbaïdjan
 

L’ex-commandant des forces russes chargées du maintien de la paix au Haut-Karabagh (Artsakh), le général Rustam Muradov qui est aujourd’hui le commandant-adjoint des forces russes sur place a dans une déclaration à l’agence TASS affirmé que les pourparlers pour le retour des prisonniers de guerre Arménien détenus en Azerbaïdjan se poursuit.
« Aujourd’hui l’ensemble des soldats Azéris détenus sont retournés mais le processus du retour des prisonniers de guerre Arméniens détenus en Azerbaïdjan se poursuit. Il est dans une dynamique positive et je crois que cette question sera totalement réglée. Les forces russes de paix arriveront à cette fin » a affirmé Rustam Muradov confiant. Il a affirmé que ce retour des prisonniers de guerre est une « dette des forces de paix russes » et ces dernières arriveront à leur fin.
« En tant que militaire, je comprends qui sont les prisonniers et quels sont leurs sentiments. Je me rappelle du premier vol vers Bakou et lorsque les prisonniers sont revenus à Erévan. Lorsque l’avion s’est posé à Erévan nous avons vu des larmes. Ils ne croyaient pas qu’ils étaient revenus à la maison » a ajouté Rustam Muradov.

 

Krikor Amirzayan

 

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13- Les Nouvelles d'Arménie

09/12/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=86983

 

L’Arménie et l’Azerbaïdjan invités à respecter les accords négociés par la Russie
 

Les États-Unis, la Russie et la France ont appelé l’Arménie et l’Azerbaïdjan à reprendre le « dialogue direct » et à respecter pleinement les accords négociés par Moscou.

Dans une déclaration commune publiée mardi 7 décembre au soir, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue français Jean-Yves Le Drian ont également déclaré que les parties en conflit ne devaient pas recourir à la force pour résoudre les différends frontaliers.

« Les pays coprésidents [du groupe de Minsk de l’OSCE] appellent l’Arménie et l’Azerbaïdjan à s’abstenir de toute rhétorique incendiaire et de toute action provocatrice et à mettre en œuvre intégralement les engagements qu’ils ont pris le 9 novembre 2020 et reconfirmés le 26 novembre 2021 dans les déclarations du président de la République d’Azerbaïdjan, du premier ministre de la République d’Arménie et du président de la Fédération de Russie, ainsi que les autres arrangements de cessez-le-feu convenus conjointement », peut-on lire dans la déclaration.

MM. Blinken, Lavrov et Le Drian ont dit attendre de Bakou et d’Erevan qu’ils « travaillent de manière constructive » à la démarcation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et au rétablissement des liens économiques et de transport entre les deux États du Caucase du Sud.

Les dirigeants russe, arménien et azerbaïdjanais ont fait état de progrès importants sur ces deux questions après avoir tenu des discussions trilatérales dans la ville russe de Sotchi le 26 novembre. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’un groupe de travail russo-arménien-azerbaïdjanais chargé des questions de transport officialisera dans les prochains jours « les décisions dont nous avons convenu aujourd’hui ».

Toutefois, le groupe codirigé par les vice-premiers ministres des trois États n’a annoncé aucun accord après s’être réuni à Moscou le 1er décembre.

Lundi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a renouvelé ses menaces d’ouvrir par la force un « corridor » terrestre qui relierait l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan via l’Arménie. Le ministère arménien des Affaires étrangères a condamné ces menaces et a déclaré qu’elles allaient à l’encontre des accords conclus à Sotchi.

« Les pays coprésidents notent également avec inquiétude les récents incidents sur la frontière non démarquée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et réaffirment que le recours ou la menace du recours à la force pour résoudre les différends frontaliers est inacceptable », ont ajouté les hauts diplomates des trois puissances médiatrices.

Ils ont en outre exhorté les parties à autoriser les envoyés américains, russes et français qui coprésident le Groupe de Minsk à se rendre dans la zone de conflit « dès que possible » et à « évaluer directement la situation sur le terrain. »

Pendant des décennies, les coprésidents se sont rendus au Karabakh et ont rencontré ses dirigeants lors de visites régulières de la zone de conflit. Ces visites se sont pratiquement arrêtées avec l’apparition de la pandémie de coronavirus et le déclenchement de la guerre arméno-azerbaïdjanaise qui a suivi.

Les médiateurs ont prévu de reprendre leur navette diplomatique après avoir organisé des entretiens entre les ministres des affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais à New York le 24 septembre. Le mois dernier, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a laissé entendre que leur voyage était retardé par l’Azerbaïdjan.

 

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

 

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14- Les Nouvelles d'Arménie

09/12/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=87009

 

2 soldats Arméniens blessés légèrement lors de tirs Azéris à la frontière est de l’Arménie, les tirs ont cessé ce soir
 

A 18h00 (heure locale) les tirs entre soldats Azéris et Arméniens qui avaient débuté à 16h25 dans la région de Gegharkounik, à la frontière est de l’Arménie avaient cessé selon le ministère arménien de la Défense. Toutefois Erévan fait état de 2 soldats Arméniens légèrement blessés lors de ces tirs Azéris sur des positions de défense arménienne. L’Azerbaïdjan avait bombardé sur les positions arméniennes avec des armes de divers calibres. Les Arméniens répondant à ces tirs Azéris. Une nouvelle provocation de l’Azerbaïdjan qui désire maintenir une tension dans la région, alors que les transactions au sujet des frontières devraient démarrer, Poutine ayant promis la fin du traçage frontalier à fin décembre.

 

Krikor Amirzayan

 

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15- Ministère de l'Europe et des affaires étrangères – France Diplomatie

09/12/2021

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/armenie/evenements/article/reunion-du-groupe-de-travail-bilateral-portant-sur-la-cooperation-economique

 

Réunion du groupe de travail bilatéral portant sur la coopération économique franco-arménienne (9 décembre 2021)
 

Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, et auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises et Ararat Mirzoïan ministre arménien des Affaires étrangères, coprésident ce 9 décembre à Paris la première session du groupe de travail bilatéral portant sur la coopération économique franco-arménienne.

Ce groupe de travail, auquel participent notamment, outre les services du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, la Direction générale du Trésor et l’Agence française pour le Développement, a été formé afin d’intensifier et de diversifier les relations économiques et commerciales entre la France et l’Arménie comme l’a souhaité le Président de la République.

Au cours de cette séance de travail, une feuille de route portant sur les principales orientations pour renforcer notre coopération économique sera signée par les deux ministres. Elle identifie les champs d’action et les secteurs prioritaires qui constitueront les axes privilégiés de notre coopération, notamment dans le domaine des infrastructures et de connectivité, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la santé, de l’innovation et du numérique, de l’énergie et du tourisme.

Les entreprises françaises, acteurs essentiels de notre relation économique avec l’Arménie, seront encouragées à participer à la réalisation des projets économiques structurants et prioritaires pour l’Arménie en mobilisant notamment des outils de financements publics français et européens.

La feuille de route encourage en outre les échanges et les partenariats institutionnels afin de renforcer le dialogue bilatéral entre les acteurs publics de la coopération économique franco-arménienne.

La tenue à niveau ministériel de cette session du groupe de travail bilatéral économique et l’adoption de la feuille de route marquent une nouvelle étape dans le renforcement de notre coopération avec l’Arménie.

 

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16- Radio Classique

09/12/2021

https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/esprits-libres/

 

Esprits Libres avec Franz-Olivier Giesbert

Renaud Blanc avec ses éditorialistes passent au crible l’actualité politique, économique et sociale qui impacte la vie des Français, pour en tirer une analyse complète, sérieuse et exigeante. Avec Franz-Olivier Giesbert.

(Ecouter l'émission en ligne)

 

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17- Les Nouvelles d'Arménie

09/12/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=86982

 

Les proches des prisonniers de guerre manifestent
 

Des parents en colère de soldats arméniens restés en captivité en Azerbaïdjan sont descendus dans la rue pour protester contre ce qu’ils considèrent comme des commentaires offensants de la part du président du Parlement, Alen Simonian.

Lors d’un récent voyage à Paris, M. Simonian a été filmé en train de déclarer que de nombreux prisonniers de guerre « ont déposé leurs armes et se sont enfuis » lors des combats avec les forces azerbaïdjanaises. Dans une vidéo filmée secrètement et rendue publique mardi, 7 décembre, il a affirmé que leurs proches n’ont pas protesté dernièrement parce qu’ils se rendent compte que les soldats sont des déserteurs.

L’orateur, qui est un allié politique clé du Premier ministre Nikol Pachinian, a pour l’essentiel maintenu ses remarques lorsqu’il a parlé aux journalistes mardi. Les dirigeants de l’opposition et les militants civiques l’ont fermement condamné et ont exigé sa démission.

Ces remarques ont rendu furieux les amis et les parents des prisonniers de guerre. Plusieurs dizaines d’entre eux ont bloqué les rues adjacentes au bureau du Premier ministre à Erevan tard dans la soirée. Des dizaines d’autres se sont rassemblés devant un bâtiment du gouvernement à Gyumri.

Les protestations ont repris mercredi 8 décembre au matin devant le bâtiment du parlement arménien. Les manifestants ont bloqué une rue adjacente, exigeant que Simonian les rencontre et explique ses déclarations. Ils ont également accusé le gouvernement arménien de les induire en erreur quant à ses efforts déclarés pour obtenir la libération des prisonniers de guerre.

La police anti-émeute a fait usage de la force pour débloquer la rue. Plusieurs manifestants ont été arrêtés sur place.

La porte-parole de M. Simonian, Tsovinar Khachatrian, a déclaré que l’orateur était prêt à recevoir les représentants des parents protestataires. Elle s’est plainte qu’ils souhaitent tous assister à la réunion.

Pendant ce temps, les élus de l’opposition ont continué à demander la démission de Simonian.

« À en juger par les déclarations similaires faites par Nikol Pachinian à différents moments, il semble qu’il s’agisse d’une politique d’État », a déclaré Artsvik Minasian, de l’alliance d’opposition Hayastan.

« Leur objectif premier doit être de ramener nos citoyens », a-t-il ajouté. « Nos lois régissent ce qui doit se passer ensuite. Pourquoi [les autorités] déclarent-elles ce dernier point au lieu de réaliser le premier ? »

Khachatrian a rejeté les demandes de l’opposition. « Les autorités n’ont pas discuté avec Alen Simonian de la question de sa démission, et il ne va pas se retirer », a-t-elle déclaré au service arménien de RFE/RL.

Le parti du Contrat civil de Pashinian, dont Simonian est un membre important, n’a pas critiqué ou désavoué publiquement les commentaires controversés de l’orateur.

 

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

 

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18- Caucase de France

09/12/2021

https://caucasefrance.com/2021/12/montpellier-des-avocats-mobilises-pour-defendre-les-soldats-armeniens/

 

Montpellier : des avocats mobilisés pour défendre les soldats arméniens
 

Le barreau de Montpellier est à l’origine d’une mobilisation nationale pour venir en aide à des militaires arméniens, a fait savoir Midi Libre, mercredi 8 décembre.

Ils sont déjà 70 avocats à avoir répondu favorablement à l’appel lancé par le barreau de Montpellier pour la défense des militaires arméniens détenus à Bakou.

“Les familles de ces prisonniers m’ont demandé de lancer un appel aux avocats de France parce qu’au départ, 44 soldats, désormais 77, ont été condamnés à de lourdes peines de prison, entre six et vingt ans, parce qu’ils ont été trouvés en possession d’armes de guerre sur les lignes de cessez-le-feu”, dit Me Luc Kirkyacharian, avocat montpelliérain, membre d’honneur du barreau de Yerevan.

Pour l’heure, tous ces jeunes militaires condamnés ont fait appel de leur condamnation et si la date de leur prochain procès n’est pas encore connue, la mobilisation a été lancée en France.

“Le barreau de Yerevan s’est mobilisé mais nos confrères ont abandonné à la demande des familles qui pensent qu’ils seront empêchés de faire leur travail car ils sont Arméniens”, affirme Me Kirkyacharian.

 

Source: Midi Libre

 

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19- RFI

07/12/2021

https://www.rfi.fr/fr/europe/20211207-l-arm%C3%A9nie-et-l-azerba%C3%AFdjan-somm%C3%A9s-d-arr%C3%AAter-la-haine-raciale

 

L'Arménie et l'Azerbaïdjan sommés d'arrêter la «haine raciale»

La Cour internationale de justice (CIJ) a demandé mardi 7 décembre à l’Arménie et l’Azerbaïdjan de mettre fin à la « haine raciale ». Les deux pays s’accusent mutuellement de violer la Convention sur les discriminations raciales. Les juges n’ont pas encore tranché le fond de l’affaire, cela pourrait prendre plusieurs années. Mais en attendant, les magistrats se sont prononcés sur des mesures d’urgence réclamées par les deux pays…
 

Avec notre correspondante à La HayeStéphanie Maupas

 

C’est une très courte victoire qu’a emporté l’Arménie face à l’Azerbaïdjan… Lors d’audiences organisées en octobre, Erevan avait réclamé une ordonnance obligeant Bakou à libérer les prisonniers de guerre. Mais les juges ont demandé à l’Azerbaïdjan de protéger ces prisonniers contre la violence et les sévices corporels et d’assurer leur accès à la justice. Les magistrats ont aussi ordonné à l’Azerbaïdjan d’empêcher le vandalisme et la profanation du patrimoine culturel arménien. 

De son côté, Bakou attendait des juges une ordonnance forçant Erevan à lui remettre la carte des mines posées. Mais la question des mines ne relève pas de la Convention sur les discriminations raciales, ont expliqué les juges en rejetant la demande de l’Azerbaïdjan. 

La Cour a par ailleurs constaté que le différend entre les deux États n’avait pas évolué depuis l’accord de cessez-le-feu de novembre 2020. Fin novembre, les deux chefs d’États, Nikol Pachinian et Ilham Aliev s’étaient rencontrés à Sotchi sous le parrainage de Vladimir Poutine. L’affaire engagée devant la CIJ aura-t-elle pesé ? Les deux pays ont échangé quelques prisonniers contre des cartes identifiant l’emplacement de mines.

 

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20- Le Courrier d'Erevan

07/12/2021

https://www.courrier.am/fr/region/un-monument-la-memoire-daivazovski-par-serdyukov-est-inaugure-dans-la-capitale-du-karabakh

 

Un monument à la mémoire d'Aïvazovski par Serdyukov est inauguré dans la capitale du Karabakh
 

Un buste du peintre marin de renommée mondiale Ivan Aïvazovski (Hovhannes Aïvazyan) a été inauguré à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh (Artsakh en arménien), le 1er décembre. Selon l'agence de presse Artsakhpress, l'initiative a été mise en œuvre dans le cadre du projet « Allée de la gloire russe ». L'auteur du monument est le sculpteur russe Mikhail Serdyukov.

« Aïvazovski est un symbole de l'amitié arméno-russe. L'installation du buste d'Aivazovsky à Stepanakert est un gage de notre amour et de notre gratitude, une preuve de notre respect et de notre amitié sincère envers la Russie et le peuple russe, dont nous avons ressenti le soutien à maintes reprises », a déclaré la directrice du musée de Chouchi, Lusine Gasparyan.

Le monument a été inauguré par le major Sergueï Laziyev, officier du centre de réponse humanitaire du contingent russe de maintien de la paix, et Gayane Grigoryan, vice-ministre de l'Éducation, de la Science, de la Culture et du Sport du Haut-Karabakh.

 

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21- La Provence

10/12/2021

 

Gulamirian, l’Arménie au cœur 

 

BOXE – Né à Erevan, le seul Français champion du monde, est un vrai ambassadeur du pays où il a passé les premières années de sa vie. À Marseille, il a marqué les esprits

 

Arnaud VITALIS

 

Seul Français champion du monde actuel, Arsen Goulamirian est aussi arménien dans son cœur. L’Arménie, ce pays où il est né et où il a passé les premières années de sa vie, à la campagne à une demi-heure d’Erevan. Cette partie de lui qu’il n’a jamais quittée et qu’il retourne visiter une à deux fois par an en temps normal. "Là où il a grandi, c’est plein de chaleur, de sincérité, à l’image d’Arsen, résume Sébastien Acariès, promoteur de boxe et ami, qui l’a accompagné sur ses terres il y a deux ans. C’est un pays, un peuple, une culture. On a rencontré sa famille, son oncle notamment qu’il considère comme un père, ses cousins. On a vécu un moment exceptionnel." 

 

L’Arménie, à laquelle il porte cet amour au-delà des frontières, cet engagement et ce dévouement sincères. Feroz ne s’est jamais dérobé, clamant cet attachement en dehors du ring et de la boxe. Encore plus quand l’heure était grave. Dramatique même, dirons-nous. À l’automne 2020, la guerre de l’Artsakh a opposé l’Arménie et l’Azerbaïdjan durant 44 jours. Le boxeur, qui a suivi un conflit où ses cousins étaient engagés, nous disait récemment : "Je me suis inscrit immédiatement sur les listes de volontaires pour partir au front. Mais le ministre des Sports arménien m’a appelé et a refusé que j’y aille. Il m’a dit que je représentais l’Arménie à l’étranger." 

En France, Marseille et sa communauté arménienne ont immédiatement adopté, au printemps 2018, ce gars de Blagnac qui a explosé aux yeux du monde pugilistique dans la cité phocéenne, avant d’y revenir victorieusement à deux reprises. Il fallait voir la mobilisation, avec des drapeaux arméniens et des centaines de voix, pour ses championnats du monde face au Belge Ryad Merhy et encore plus contre l’Australien Mark Flanagan. Impliqué dans la mobilisation, Pascal Chamassian, militant de la cause arménienne, figure emblématique de la communauté dans la région, ancien président de la Jaf Marseille et du CCAF Sud, se souvient de cet engouement répété : "Il y a eu une forte présence, une forte mobilisation derrière lui. Les Arméniens de Marseille sont venus défendre l’un des leurs. C’est de la boxe, pour un titre, et un personnage très engagé, un représentant de l’Arménie. Il y a eu une ferveur incroyable et assez rapide, une chaleur autour de lui. Arsen s’est senti chez lui. La deuxième fois, le phénomène s’est amplifié. Les Arméniens de Marseille considèrent qu’il est Marseillais. Il est une forme d’idole."

 

 

Porte-voix et image positive 

Boxeur de talent, toujours au sommet des lourds-légers de la WBA (lire également ci-contre), Goulamirian, "à l’écoute et agréable", fait "l’unanimité", dixit Chamassian : "C’est quelqu’un qui continue à être simple malgré la renommée et les titres. Il a une image très positive. C’est un peu l’Arménie qui gagne ; la France et l’Arménie. Et puis, il est très engagé, il se mobilise, il s’exprime. Il a un véritable attachement et il est sincère dans ses engagements. Il n’oublie pas les combats que l’on partage. C’est un porte-voix. On a besoin de ces voix-là, des voix qui portent." 

À chaque venue dans la "petite Arménie", Feroz, qui était allé en 2018 en la cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs sur le Prado, s’intéresse au tissu associatif et sportif marseillais. Il a notamment lié une relation privilégiée avec l’EUGA Ardziv. "Il est 100 % français, 100 % arménien comme le disait Charles Aznavour, souligne Philippe Cazarian, le président du club de football basé à Beaumont (12e arr.). À l’EUGA, on a, à la fois, les origines et le sportif qui nous rassemblent. Une fois, sur le tournoi international, il est venu regarder, puis il a demandé à jouer. Et le soir, il est resté à la soirée. C’est un beau champion, très accessible. Et ce n’est pas forcé."

 

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22- Al-Monitor

09/12/2021

https://www.al-monitor.com/originals/2021/12/lebanese-opt-new-emigration-destinations-amid-crises#ixzz7EaWaUQnO

Lebanese opt for new emigration destinations amid crises
Lebanon is witnessing one of the biggest waves of emigration in its history as the country faces its worst socio-economic conditions amid a worsening political crisis; Turkey, Armenia and Georgia have become new destinations. 

Western European countries, the United States, Australia and Gulf states have been Lebanese’s top migration destinations in the past. Following the Lebanese civil war in 1975 and up until 1991, Lebanon witnessed a huge wave of emigration. Over the years, emigration would increase depending on the security, political and economic conditions in Lebanon. The destinations seem to be changing today.

In the last couple of years, Lebanese youth have started exploring new countries, such as Turkey, Georgia, Armenia, and most recently Serbia.

“Following the Oct. 17 revolution in 2019, more people started leaving Lebanon, reaching 17,720 emigrants in 2020. Over the last 10 months, we recorded an increase of about 65,000 people,” Mohammed Sham al-Din, researcher at the Beirut-based Information International, told Al-Monitor.

Based on official data, Shams al-Din expected this number to double in 2022, especially since there has been a 150% increase in passport renewal requests as the Lebanese wish to flee Lebanon before more crises hit.

The great demand for passports prompted the 

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