1 Nouvel Hay Magazine

OTC

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1.Le courrier d’Erevan

7 décembre 2021

Journée de commémoration du tremblement de terre de 1988 (courrier.am)

Journée de commémoration du tremblement de terre de 1988

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2.Les Nouvelles d’Arménie

7 décembre 2021

Journée du souvenir – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Journée du souvenir

Le 7 décembre, à l’occasion du 33e anniversaire du tremblement de terre dévastateur de Spitak, le président de la République d’Artsakh Arayik Harutyunyan a rendu hommage à la mémoire des victimes innocentes de la tragédie du complexe mémorial de Stepanakert.

Le président était accompagné du chef de l’administration présidentielle Karen Shakhramanian, du ministre d’État Artak Beglaryan, du secrétaire du Conseil de sécurité Vitaly Balasanyan et d’autres hauts responsables.

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3.Les Nouvelles d’Arménie

 7 décembre  2021

« Ensemble pour le peuple arménien » : messages forts au Palais Royal – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

« Ensemble pour le peuple arménien » : messages forts au Palais Royal

La soirée de soutien « ensemble pour le peuple arménien » a fait salle comble lundi 6 décembre au Théâtre du Palais Royal à Paris. Cet événement exceptionnel, dû à l’initiative de quatre eurodéputés appartenant à quatre familles politiques différentes (François ALFONSI – Les Verts/ALE, François-Xavier BELLAMY – PPE, Sylvie GUILLAUME – S&D, Nathalie LOISEAU Groupe Renew Europe) avait comme objectif d’exprimer la solidarité de la France envers l’Arménie et la République du Haut-Karabakh, au-delà des clivages politiques. Mission accomplie, à travers les discours très forts des organisateurs qui ont notamment dénoncé l’isolement dont souffre l’Arménie, aujourd’hui attaquée jusque sur sol national par un Azerbaïdjan, cornaqué et soutenu par la Turquie génocidaire.

« Le silence tue » a martelé François-Xavier Bellamy, le premier à prendre la parole, tandis que Nathalie Loiseau renchérissait en promettant qu’elle n’oublierait pas Stepanakert, ni les visages des jeunes conscrits tués au cimetière de Yerablur, tout en stigmatisant l’absence des instances internationale : « je n’ai pas vu l’ONU, je n’ai pas vu l’UNESCO, je n’ai pas vu l’Europe », a-t-elle regretté.

Un constat partagé par Sylvie Guillaume qui a articulé son discours autour d’une condamnation ferme de l’Azerbaïdjan et de la Turquie pour leur politique de « nettoyage ethnique » et d’un message d’espoir et de combat afin que l’Europe s’implique, en commençant notamment par reconnaître la République du Haut-Karabakh. Même tonalité du côté de François Alfonsi, qui a insisté sur le fait que ce conflit constituait un combat entre la démocratie arménienne et la dictature azerbaïdjanaise.

Autre moment fort de cette soirée animée par Valérie Toranian, le témoignage d’Arman Tatoyan, défenseur des droits de l’homme, en visite en France, qui s’est livré en anglais à un compte rendu détaillé des agressions crimes et exactions commis par le régime de Bakou à l’encontre de l’entité arménienne. Un réquisitoire ne laissant guère de doute sur le « nettoyage ethnique » qui a eu lieu durant l’automne 2020, et qui perdure depuis en dépit du cessez-le-feu violé au quotidien.

Après un interlude musical assuré par la violoncelliste soliste, Astrig Siranossian, la soirée s’est poursuivie par une table ronde, animée par le rédacteur en chef du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson, qui était entouré de cinq spécialistes de la région : Henry Cuny, ancien ambassadeur de France en Arménie, Haykuhi Minasyan, directrice du Centre de réhabilitation des blessés de guerre à Erevan, Armen Muradyan, recteur du Centre hospitalier universitaire d’Erevan, Stéphane Deschamps, conservateur national du patrimoine, archéologue et de Hovanes Guévorkian représentant de la République d’Artsakh en France.
De nombreuses personnalités ont assisté à cet événement, au nombre desquels on pouvait reconnaître quelque élus dont Olivier Faure, secrétaire général du Parti socialiste, François Pupponi ou encore Luc Carvounas, ainsi que l’ancien ambassadeur de France en Arménie, Jonathan Lacôte.
Pour conclure François-Xavier Bellamy, a lu une déclaration finale, co-signé par les quatre partis, organisateurs de la soirée dont le texte figure ci-dessous.

DÉCLARATION COMMUNE « ENSEMBLE POUR LE PEUPLE ARMENIEN » THÉÂTRE DU PALAIS ROYAL – LUNDI 6 DÉCEMBRE 2021

www.pour-le-peuple-armenien.com
SIGNATAIRES :
François ALFONSI (Les Verts / AFE)
François-Xavier BELLAMY (Parti populaire européen)
Sylvie GUILLAUME (Socialistes & Démocrates)
Nathalie LOISEAU (Renew Europe)
• • •
Nous, parlementaires européens issus de groupes politiques différents, avons choisi de nous réunirdans un esprit transpartisan pour réaffirmer notre solidarité et celle du peuple français avec le peuple arménien.
Nous n’oublions pas. Nous n’oublions pas le génocide dont le peuple arménien a été victime, le premier du XXème siècle, celui dont Serge Klarsfeld a dit : « Sans le génocide arménien, la Shoah n’aurait pas eu lieu ».
Nous appelons la Turquie, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises et récemment encore par un vote en mai de cette année au Parlement européen, à reconnaître clairement et sans ambiguïté le génocide commis en 1915.
Nous n’oublions pas. Nous n’oublions pas les morts, les blessés, les civils déplacés. Des milliers de vies fauchées, des milliers de jeunes blessés à vie, des milliers de familles forcées à quitter leur domicile et précipitées dans la précarité, des centaines de prisonniers dont on est sans nouvelles, que l’Azerbaïdjan garde captifs au mépris du droit, plus d’un an après la fin théorique des combats au Haut-Karabakh.
Nous enjoignons l’Azerbaïdjan à les libérer sans délai, sans distinction, sans condition et sans marchandage, conformément à ses propres engagements dans l’accord de cessez-le-feu, car il s’agit tout simplement d’une obligation légale au regard du droit international, en plus d’un devoir moral. Nous exhortons tous les protagonistes à faciliter le déminage des zones concernées, et l’Union européenne à contribuer à cette démarche essentielle pour rétablir la confiance et la sécurité de tous.
Nous appelons au départ immédiat de la région de tous les mercenaires, et aux poursuites contre les auteurs des crimes de guerre qui ont été commis. Les États comme les individus impliqués devront rendre des comptes. Même les conflits ont leurs règles, qu’on ne bafoue pas impunément. Il n’y aura pas de paix durable sans justice.
Nous encourageons toutes les bonnes volontés à se réunir pour soutenir les blessés de guerre et leurs proches. Nous saluons le travail exemplaire mené par la Maison du Soldat de Erevan et par les médecins français qui se sont rendus spontanément aux côtés des jeunes blessés pour leur venir en aide. Nous soutenons la demande de partenariat entre la Maison du Soldat de Erevan et l’Institution Nationale des Invalides.
Nous ne comprenons pas. Nous ne pouvons pas comprendre la timidité des organisations internationales, que l’on s’attendrait à voir beaucoup plus présentes au cœur d’un conflit qui n’a plus rien d’un conflit gelé.
Qui pour soutenir les civils déplacés, repliés sur Stepanakert ou Erevan ? Où est le HCR ? Qui pour protéger le patrimoine culturel arménien menacé et déjà en partie défiguré ? Que fait l’UNESCO ? Où est l’OSCE, que fait le groupe de Minsk, depuis combien de temps n’est-il pas allé sur le terrain ? Pourquoi laisser à la Russie le monopole de la surveillance du cessez-le-feu ? Nous attendons de la communauté internationale autre chose que des déclarations de bonnes intentions, car elles ne suffisent pas.
Preuve en est : à trop regarder ailleurs, la communauté internationale a donné à l’Azerbaïdjan le sentiment que la partie n’était pas finie, qu’il pouvait poursuivre son agression et s’en prendre à l’Arménie sans courir trop de risques. Nous avons vu les accrochages se multiplier, les frontières être bousculées, les ambitions de Bakou s’exprimer sans fard et sans provoquer de réaction à la hauteur. Nous appelons à un retrait des troupes azéries des positions qu’elles occupent illégalement et à un effort international soutenu pour la démarcation définitive des frontières.
Nous le savons, la question du statut final du Haut Karabakh, dont dépend le sort de la population
arménienne qui y vit depuis des siècles, et où elle s’exprime à travers ses instances élues, ne se réglera pas en quelques semaines. Nous l’affirmons, elle n’est aujourd’hui pas réglée et doit respecter aussi bien le principe d’intégrité territoriale que celui d’autodétermination des populations concernées. Nous le répétons, aujourd’hui entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et au Haut Karabakh, il y a un agresseur et des agressés. Il y a
un État qui recourt à la violence et à l’action militaire face à un peuple, le peuple arménien, qui aspire à vivre en paix et qui n’oublie pas qu’on a voulu le rayer de la surface de la terre.
Nous non plus, nous ne l’oublions pas.

Veuillez trouver la vidéo en cliquant ci-dessous :

« Ensemble pour le peuple arménien » – Soirée de soutien au Théâtre du Palais royal – YouTube

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4.Les Nouvelles d’Arménie

 7 décembre 2021

La CIJ rend ses ordonnances dans l’ affaire opposant l’Arménie et (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

La CIJ rend ses ordonnances dans l’ affaire opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan

La Cour internationale de justice (CIJ) rend mardi ses ordonnances dans l’affaire opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan, qui s’accusent mutuellement de discrimination raciale notamment durant leur guerre de l’automne 2020.
En septembre, les deux pays avaient déposé presque simultanément des recours auprès de la plus haute juridiction de l’ONU, qui siège à La Haye, demandant de prendre des mesures en attendant la résolution de l’affaire complète qui prendra des années.
Lors d’une séance publique qui commencera à 15H00 (14H00 GMT), « la Cour internationale de Justice (…) rendra son ordonnance sur la demande (…) présentée par la République d’Azerbaïdjan », avait annoncé la plus haute juridiction de l’ONU dans un communiqué.
La CIJ a précisé que l’ordonnance sera lue au cours d’une séance publique qui fera « suite au prononcé de l’ordonnance de l’affaire (…) Arménie contre Azerbaïdjan », intentée par Erevan contre Bakou.
Les parties qui ont accepté de laisser la CIJ trancher leurs différends sont obligées de suivre ses décisions, mais la Cour n’a aucun moyen de les faire respecter.
L’Azerbaïdjan a lancé à l’automne 2020 une offensive sanglante pour le contrôle de la République du Nagorny-Karabakh, qui a fait 6.500 morts.
Défaite, l’Arménie a été contrainte de signer un cessez-le-feu et de céder plusieurs régions azerbaïdjanaises qu’elle contrôlait autour de cette région séparatiste. Depuis, les tensions restent fortes et plusieurs incidents ont fait craindre une reprise des combats.

– Haine ethnique –

L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’accusent mutuellement de violer un traité international, la CIEDR (Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale), notamment dans le cadre de leur récent conflit.
Lors des audiences tenues en octobre devant la CIJ, l’Azerbaïdjan avait notamment accusé l’Arménie de continuer à poser des mines dans le cadre de sa campagne de « nettoyage ethnique », malgré la fin de la guerre.
Erevan avait pour sa part accusé l’Azerbaïdjan d’alimenter une haine ethnique envers la population arménienne, demandant à la CIJ de prendre des mesures d’urgence pour protéger les Arméniens, le temps que la requête soit étudiée.
L’Azerbaïdjan a déclaré samedi avoir libéré dix soldats arméniens capturés le mois dernier lors de nouveaux combats, à la suite de pourparlers sous la médiation de la Russie. L’Arménie en échange a transmis des cartes de champs de mines.
L’échange avait fait suite à une rare rencontre des dirigeants des deux pays en Russie, lors de laquelle le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev s’étaient accordés pour apaiser leurs tensions et résoudre leurs différends.

Avec AFP

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5.Le courrier d’Erevan

6 décembre 2021

Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE (courrier.am)

Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE

Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE (Andrew Schofer pour les États-Unis d’Amérique, Igor Khovaev pour la Fédération de Russie et Brice Roquefeuil pour la France) ont publié la déclaration suivante:

"Les coprésidents ont rencontré le 1er décembre à Stockholm Ararat Mirzoyan, ministre des Affaires étrangères de l’Arménie et le 2 décembre Jeyhun Bayramov, ministre des Affaires étrangères  de l’Azerbaïdjan en marge de la réunion du Conseil ministériel de l'OSCE.

Les coprésidents ont également rencontré le nouveau président en exercice de l'OSCE, le ministre polonais des Affaires étrangères Zbigniew Rau. Andrzej Kasprzyk, représentant personnel du président en exercice de l'OSCE, a assisté aux réunions.

Les coprésidents regrettent qu'une réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais sous leurs auspices n'ait pu se tenir à Stockholm. Ils expriment leur volonté de tenir une telle réunion dès que les circonstances le permettront, afin de poursuivre les discussions lancées à New York en septembre et à Paris en novembre", ont déclaré les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE dans un communiqué.

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6.La Presse (Québec, Canada)

4 décembre 2021

Par Janie Gosselinn

La Presse en Arménie | L’avortement sélectif, une pratique toujours taboue | La Presse

ARMÉNIE, L’AVORTEMENT SÉLECTIF, UNE PRATIQUE TOUJOURS TABOUE

La lutte se poursuit dans la société arménienne pour contrer la préférence des familles pour un garçon

Un homme gagne bien sa vie et assure les vieux jours de ses parents. Il défend son pays menacé. Il assure la lignée familiale en transmettant son nom.

Erevan

Tsovinar Harutyunyan connaît bien les arguments avancés par les familles pour justifier leur préférence pour un bébé masculin. Mais la cheffe du bureau arménien du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) n’abandonne pas sa lutte pour mettre fin à une pratique taboue : les avortements sélectifs basés sur le sexe du fœtus.

« Il faut changer la perception des gens, ce qui prend du temps, dit la femme, rencontrée dans son bureau à Erevan. Mais nous constatons déjà des résultats positifs qui disent que nous sommes sur la bonne voie. »

L’UNFPA a discerné le phénomène en Arménie il y a 10 ans. Avec environ 115 naissances masculines pour 100 naissances féminines – le ratio naturel tourne autour de 105 pour 100 –, l’Arménie se plaçait au troisième rang pour sa proportion élevée de naissances de garçons, derrière la Chine et l’Azerbaïdjan, son voisin.

Si la situation continuait au même rythme, en 2060, on compterait quelque 93 000 filles jamais nées dans ce pays de moins de 3 millions d’habitants.

Une solution qui passe par la loi ?

Une loi a été mise en place en 2016 pour interdire les avortements basés sur le sexe. Les médecins ne doivent pas révéler si le fœtus est masculin ou féminin avant la 12 e semaine – période au-delà de laquelle l’avortement est illégal, sauf pour des raisons médicales.

Mais la loi n’est pas une solution idéale, plaident les défenseurs des droits des femmes.

« Nous ne sommes pas certains que ce soit la bonne façon de faire, de contraindre par la loi, explique au téléphone Anna Hovhannisyan, agente de recherches et politiques pour l’ONG Women’s Resource Center. Ça peut mener à plus d’avortements clandestins. »

Aucune donnée sur ce sujet n’est accessible pour mesurer ce type d’impact.

Le cas d’une troisième naissance

Le sujet reste tabou. M me Hovhannisyan dit entendre parler, dans des conversations privées, d’avortements réalisés au-delà de 12 semaines sous des prétextes médicaux, mais en soupçonnant qu’il s’agisse en fait d’un choix fondé sur le sexe du fœtus. Des femmes se tourneraient aussi vers des médicaments en vente libre pouvant provoquer une interruption de grossesse – avec les risques médicaux que cela comporte.

« L’expérience d’autres pays nous montre que, quand il y a des lois très strictes, les avortements se font d’une autre manière, qui fait augmenter le taux de mortalité maternelle et que c’est très difficile de surveiller ces mesures, souligne la cheffe du bureau arménien de l’UNFPA. Pour nous, le message envoyé par le gouvernement est bien, mais ce qu’il faut, c’est changer la façon de penser. »

Les filles ne sont pas mal reçues dans la société arménienne, précise-t-elle. Seulement, des familles préfèrent avoir au moins un garçon parmi leurs enfants.

Ce qu’on va voir, par exemple, dans une région donnée, où c’est plus conservateur, c’est un nombre élevé de familles où les deux premiers enfants sont des filles et le troisième est systématiquement un garçon.

Anna Hovhannisyan, agente de recherches et politiques pour l’ONG Women’s Resource Center

Tsovinar Harutyunyan confirme l’observation, notant que l’écart entre le nombre de garçons et de filles est plus élevé dans le cas d’une troisième naissance, dans un pays où les familles plus nombreuses restent rares.

Technologies

L’avancement des technologies pour connaître le sexe du fœtus suscite des craintes, malgré la loi. Pour l’instant, il reste difficile de le déterminer à moins de 12 semaines.

« Il y a des outils, pas très fiables, qui permettent de déterminer le sexe du fœtus à sept ou huit semaines, dit la D re Rusudan Vardanyan, cheffe d’obstétrique et de gynécologie à Erevan. Ce n’est pas très fiable, mais des gens se basent sur ça pour demander des avortements. »

La gynécologue se bat contre les interruptions de grossesse fondées sur le sexe du fœtus depuis de nombreuses années.

« Il n’y a pas un nombre élevé de gens qui m’approchent pour cette raison, mais ça arrive, confie-t-elle. Je leur dis que, premièrement, il y a la loi et que, ensuite, ce n’est pas raisonnable de vouloir se débarrasser d’une fille. »

L’UNFPA a noté, à travers ses sondages, des signes prometteurs après des campagnes de sensibilisation. Pour l’année 2019, l’organisme a rapporté un ratio de 111 naissances masculines pour 100 bébés féminins.

Mais les difficultés économiques liées à la COVID-19 et la guerre l’an dernier au Haut-Karabakh inquiètent Tsovinar Harutyunyan. « Nous n’avons pas encore de données pour 2020, mais nous savons qu’après un conflit armé, généralement, la préférence pour un fils augmente », souligne-t-elle.

Ce reportage a été réalisé grâce à une bourse du Fonds québécois en journalisme international.

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7.Le Progrès

 5 décembre 2021

INFLATION RECORD EN TURQUIE : ERDOGAN CONTRE SON PEUPLE ?

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8.Les Nouvelles d’Arménie

7 décembre 2021

Arman Tatoyan le responsable des droits humains en Arménie présente à son (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Arman Tatoyan le responsable des droits humains en Arménie présente à son homologue français les violations de l’Azerbaïdjan

Le Défenseur des droits de l’homme d’Arménie, Arman Tatoyan a rencontré son homologue française, l’Ombudsman Claire Hédon, à Paris le 6 décembre, informe le Bureau de l’Ombudsman arménien.
Les deux Ombudsmans ont discuté des problèmes liés à la protection des droits de l’homme dans leurs pays respectifs.
Arman Tatoyan a souligné la nécessité d’un retour immédiat des captifs arméniens illégalement détenus en Azerbaïdjan et a informé qu’ils sont détenus à des fins politiques, en violation du droit international.
La rencontre a également porté sur les violations flagrantes par l’Azerbaïdjan des droits des militaires et des civils arméniens, y compris la question de la responsabilité des tortures et des atrocités commises par les militaires azerbaïdjanais.
Les conséquences négatives de COVID-19, les droits des femmes et des enfants et bien d’autres questions ont également été abordées lors de la rencontre. Source Armenpress.

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9.Les Nouvelles d’Arménie

 7 décembre 2021

Le Contrat civil de Pachinian battu dans les urnes à Vanadzor et dans (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Le Contrat civil de Pachinian battu dans les urnes à Vanadzor et dans plusieurs autres villes d’Arménie

Régnant en maître sur le Parlement arménien depuis les législatives anticipées du 20 juin, le parti Contrat civil du premier ministre Nikol Pachinian perd pied dans les régions, où les élections municipales lui ont infligé un camouflet dans plusieurs villes du pays, et pas seulement dans le sud, dimanche 5 décembre. La tendance, observée lors d’élections municipales partielles en octobre et en novembre, lors desquelles les candidats du parti au pouvoir avaient été battus à Gyumri, la deuxième ville du pays, ainsi que dans les trois principales communes de la province méridionale du Syounik, s’est confirmée dans les 36 autres communes, « élargies » par les autorités arméniennes en début d’année, où se déroulait le scrutin municipal de dimanche. Les électeurs y étaient appelés à élire, sur la base d’un mode de scrutin par parti, des nouveaux conseils municipaux, dont les membres éliront à leur tour le maire de la commune. Pourtant, citant les premiers résultats du vote, le Contrat civil affirmait dimanche soir l’avoir emporté dans 25 de ces communes, un triomphalisme contesté le lendemain par les représentants de l’opposition, dont certains allaient jusqu’à affirmer que le parti au pouvoir ne l’avait emporté que dans 15 municipalités, qui sont pour la plupart des conurbations, ou des communes constituant une entité administrative avec les villages environnants. Ils affirment que dans aucune des autres communes, le Contrat civil n’a été en mesure de recueillir la majorité des sièges dans les nouveaux conseils municipaux. Enjeu majeur de ce scrutin, Vanadzor, la 3e ville du pays par le nombre de ses habitants, n’a pas dérogé à cette tendance et c’est là que le Contrat civil a essuyé le revers le plus cinglant, avec 25 % seulement des suffrages, loin derrière une alliance d’opposition locale conduite par Mamikon Aslanian, qui a remporté 39 % des voix. M.Aslanian occupait le fauteuil de maire jusqu’à octobre, un poste où l’avait élu en 2016 le conseil municipal dominé alors par le Parti républicain d’Arménie (HHK) anciennement au pouvoir de l’ex-président Serge Sarkissian, dont il était le proche allié politique. Mais ce n’est pas sous l’étiquette du HHK, toujours représenté au Parlement arménien mais au sein d’une alliance d’opposition, Badiv ounem, qui en est la troisième force, que M. Aslanian briguait un nouveau mandat, mais en qualité de tête de liste d’un bloc politique de Vanadzor portant son nom. La formule avait réussi au maire sortant de Gyumri, Balasanian, qui plutôt que de briguer un nouveau mandat en septembre sous les couleurs de l’opposition parlementaire, dont il est pourtant politiquement proche, avait préféré promouvoir une alliance locale portant son nom créée pour l’occasion. Malgré les pressions du pouvoir, cette nouvelle formation l’avait emporté largement sur le candidat du parti au pouvoir, qui devra laisser au candidat de l’alliance Balasanian la mairie de la deuxième ville du pays, moyennant un partage du pouvoir au sein du conseil municipal de Gyumri. Reste à savoir si un tel scénario est prévu à Vanadzor. Car M. Aslanian doit en passer par une alliance avec une autre formation du nouveau conseil municipal de Vanadzor pour être élu maire de la ville. Il n’avait toujours pas fait connaître son choix lundi : s’il est possible qu’il trouve un arrangement avec le Contrat civil, comme l’a fait le maire de Gyumri, l’option d’une alliance avec un autre parti, arrivé troisième dans le scrutin avec 14,5 % des voix, reste ouverte, d’autant que le parti est dirigé par son ancien adjoint, Arkadi Pelechian. Par ailleurs, durant la campagne électorale, M. Aslanian n’avait pas épargné ses critiques au candidat du Contrat civil, Aram Khachatrian, qui s’était montré tout aussi critique, rendant peu probable une alliance post-électorale qu’ils avaient d’ailleurs l’un comme l’autre exclue. A.Khachatrian est aussi le gouverneur de la province septentrionale arménienne de Lori, dont Vanadzor est le chef-lieu. Le parti de Pachinian a été aussi battu à Abovian, une localité située à quelque 15 kilomètres au nord de Erevan qui a longtemps été un bastion du parti Arménie prospère (BHK) de l’homme d’affaires Gagik Tsarukian, que les législatives de juin ont fait disparaître du paysage parlementaire, dont il fut des années durant la deuxième force politique, d’opposition parfois. Les municipales ont montré que le BHK avait toujours de fortes attaches à Abovian, où il était représenté par Eduard Babayan, l’ancien chef des gardes du corps de Tsarukian, qui a recueilli plus de 45 % des suffrages. Une alliance avec le parti d’opposition FRA Dachnaktsoutioun, membre de l’alliance Hayastan, la deuxième force du Parlement dirigée par l’ex-président Robert Kotcharian, dont Tsaroukian fut un proche allié, suffirait à E. Babayan pour devenir le nouveau maire d’Abovian et des villages voisins. La FRA D n’a certes recueilli que 5 % des voix, mais le Contrat civil, avec quelque 37 % des suffrages, n’est pas aidé par l’arithmétique électorale. D’autres municipalités ont été remportées par des candidats de l’opposition ou indépendants, notamment les chefs-lieux des provinces de Gegharkunik et du Vayots Dzor, ainsi que les villes de Masis et Aparan. Le Contrat civil peut se féliciter en revanche de l’avoir emporté dans trois autres capitales provinciales et localités majeures comme Etchmiadzine, Spitak et Djermouk. Pachinian en tout cas, a salué la performance électorale de son parti, mais a préféré souligner que les dernières élections avaient été libres et justes, ce qu’il estime bien plus important que leurs résultats. Il a aussi rappelé que les priorités de son gouvernement vont actuellement “aux défis extérieurs” auxquels fait face l’Arménie. “Je sais et comprend le point de vue selon lequel il aurait été bien préférable pour nous que les élections soient truquées pourvu qu’on dispose d’un plus haut degré de sécurité [nationale]”, a déclaré le premier ministre sur sa page Facebook en ajoutant : “Mais je reste convaincu que c’est la longue pratique de trucage des élections qui a érodé le système de résilience de l’Etat mis en place dans les années 1990 et … a conduit aux désastres sécuritaires”. Si les derniers scrutins n’on pas donné lieu à des allégations relatives à des fraudes graves et systématiques, les forces d’opposition arméniennes n’ont pas manqué des semaines durant, d’accuser l’équipe politique de Pachinian d’abuser de ses leviers de gouvernement et autres ressources administratives en vue d’étendre son contrôle sur les gouvernements de régions, accusations démenties avec véhémence par les autorités. Si à Vanadzor et dans d’autres villes, dans la foulée de Gyumri, les nouveaux maires liées à l’ancienne opposition, sont tentés, parfois sous la pression, de partager le pouvoir municipal avec le Contrat civil, plusieurs autres anciens édiles qui avaient été élus sous la casquette de l’ancien parti au pouvoir, ont délibérément tourné casaque et pactisé avec le parti de Pachinian pour rester en fonction ou obtenir un mandat. Ainsi, les détracteurs du pouvoir ont relevé le grand nombre d’anciens alliés politiques des précédents partis au pouvoir en Arménie figurant sur les listes des candidats du Contrat civil. Ils avaient fait défection des rangs du HHK lorsque ce dernier avait été écarté du pouvoir par Pachinian à la faveur de la révolution de velours en mai 2018. Un porte-parole du Contrat civil a balayé du revers de la main la semaine dernière les critiques insistantes selon lesquelles la forte présence de telles personnalités incarnant toujours l’ancien régime aux yeux de l’opinion sur les listes électorales du parti entrait en contradiction avec la politique et le discours de Pachinian qui n’a cessé de stigmatiser ses prédécesseurs, qu’il est aujourd’hui suspecté de débaucher, par tactique politique ou par manque de personnel qualifié dans la majorité actuelle…

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10.Les Nouvelles d’Arménie

 7 décembre 2021

COVID-19 : l’Arménie va déployer un vaccin local Spoutnik Light – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

COVID-19 : l’Arménie va déployer un vaccin local Spoutnik Light

Le vaccin russe Spoutnik Light produit localement sera bientôt déployé en Arménie et il sera utilisé comme vaccin de rappel contre le COVID-19, ont annoncé les autorités arméniennes après avoir visité Liqvor Pharmaceuticals.

« Je suis très heureux que la production pharmaceutique fasse un grand pas en avant et utilise son potentiel », a déclaré le ministre de la Santé, Anahit Avanesyan.

Tout comme dans le cas d’autres vaccins, le gouvernement achètera également ce vaccin et les citoyens le recevront gratuitement. Très bientôt, dans les plus brefs délais, le gouvernement effectuera les processus de passation des marchés et il sera distribué aux polycliniques. « Et nos citoyens pourront postuler et recevoir Spoutnik Light comme injection de rappel. »

Le Sputnik Light est compatible avec d’autres vaccins COVID-19 et est un rappel universel à injection unique.

Le PDG de Liqvor, Sergey Matevosyan, s’est dit très heureux d’avoir réalisé la production de vaccins en coopération avec les ministères et le Fonds russe d’investissement direct. « Nous coopérons avec la partie russe. Conformément à notre contrat, un transfert de technologies a eu lieu avec la partie russe, c’est-à-dire le transfert de technologies de production, et notre société a reproduit le vaccin, notre société a réalisé les investissements. C’est un succès important à la fois pour notre entreprise et pour le pays », a-t-il déclaré.

Liqvor traite le substrat reçu de la production russe, qui passe ensuite par un processus technologique, suivi de l’emballage primaire et secondaire et du stockage réfrigéré.

Le ministre de l’Économie Vahan Kerobyan a déclaré qu’ils avaient également envisagé les opportunités d’exportation. Il n’y a pas encore de contrats d’exportation mais des discussions sont en cours avec un certain nombre de pays. « Des négociations sont en cours avec plusieurs pays du Moyen-Orient, et l’option d’exporter vers plusieurs pays africains est également en discussion. Nous sommes sûrs que tout cela sera bientôt réalisé grâce à un travail conjoint avec nos collègues russes », a déclaré Kerobyan.

Édition et traduction par Stepan Kocharyan

ARMENPRESS

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11.Nor Haratch

7 décembre 2021

L'Azerbaïdjan restitue 10 prisonniers en échange de cartes de champs de mines (norharatch.com)

L'Azerbaïdjan restitue 10 prisonniers en échange de cartes de champs de mines

Samedi, l'Azerbaïdjan a remis dix militaires arméniens capturés lors des affrontements armés du 16 novembre à la frontière arméno-azerbaïdjanaise dans la région du Sunik.

Selon les médias azerbaïdjanais, en échange, la partie arménienne a fourni à l'Azerbaïdjan des cartes des champs de mines dans les zones actuellement sous contrôle azerbaïdjanais.

L'échange a été effectué grâce à la médiation russe.

Dans un communiqué, la Commission d'État azerbaïdjanaise pour les prisonniers de guerre a remercié le ministère russe de la Défense d'avoir « facilité la demande [de l’Azerbaïdjan] d'obtenir les cartes des champs de mines ».

Auparavant, la partie arménienne avait échangé des cartes des champs de mines de Fizouli, Aghdam et Jebrayil contre des prisonniers de guerre.

« On ne sait pas quelles cartes ont été échangées cette fois », écrit l'agence de presse azerbaïdjanaise Turan.

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12.Nor Haratch

6 décembre 2021

Jeyhoun Bayramov annule les discussions avec son homologue arménien (norharatch.com)

Jeyhoun Bayramov annule les discussions avec son homologue arménien

Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Jeyhoun Bayramov a annulé à la dernière minute une nouvelle rencontre avec son homologue arménien Ararat Mirzoyan qui devait se tenir en fin de semaine dernière.

Les deux hommes avaient prévu de se rencontrer à Stockholm en marge d'une réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'OSCE.

Une porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a déclaré que Bakou avait annulé la réunion en réponse à la « visite illégale » d'une délégation parlementaire arménienne au Haut-Karabakh. Elle a dénoncé le voyage comme une « provocation ».

Le ministère arménien des Affaires étrangères a rapporté plus tôt samedi que les pourparlers prévus entre Mirzoyan et Bayramov n'avaient pas eu lieu. Mais il n'a donné aucune raison pour l'annulation.

Les médiateurs américain, russe et français co-dirigeant le groupe de Minsk de l'OSCE ont regretté que les ministres ne se soient pas réunis pour la quatrième fois en moins de trois mois. Dans une déclaration conjointe publiée ce week-end, ils se sont déclarés prêts à accueillir une telle réunion « dès que les circonstances le permettront ».

Un analyste politique arménien, Beniamin Poghosian, a lié l'annulation de la réunion à l'échec de Bakou et d'Erevan à mettre la touche finale à un accord visant à établir des liaisons de transport transfrontalier lors du dernier cycle de négociations sous la médiation de la Russie.

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13.Nor Haratch

 7 décembre 2021

Le vice-président turc confirme l'implication des services secrets turcs dans la guerre d'Artsakh (norharatch.com)

Le vice-président turc confirme l'implication des services secrets turcs dans la guerre d'Artsakh

Le vice-président turc a déclaré la semaine dernière que son organisation nationale de renseignement (Milli İstihbarat Teşkilatı, MİT) avait joué un rôle actif dans la guerre du Haut-Karabakh en 2020, contribuant à façonner les équilibres sur le terrain, rapporte le Nordic Monitor.

Le vice-président Fuat Oktay a fait une présentation sur les activités annuelles des institutions de l'État opérant sous la présidence à la commission de la planification et du budget du parlement le 26 novembre. Déclarant que le MİT est une source de fierté pour le pays, Oktay a déclaré aux députés que l'organisation rend un grand service aux intérêts de la Turquie avec les opérations qu'elle mène à l'étranger.

« Dans de nombreuses régions comme la Syrie, la Libye, le Haut-Karabakh et plus récemment l'Afghanistan, l'organisation a réalisé un travail important qui protège nos intérêts nationaux et façonne les équilibres sur le terrain en faveur de notre pays, conformément à notre politique d'État », il a dit.

Ce n'est un secret pour personne que la Turquie a soutenu militairement son allié l'Azerbaïdjan, mais aucune déclaration officielle n'a jamais été faite concernant l'implication des services de renseignement turcs dans la guerre. Au contraire, il a été constamment nié que le MİT ait pris des initiatives concernant la zone de guerre, la principale raison étant une accusation selon laquelle le MİT aurait transféré des combattants djihadistes sous son contrôle en Syrie vers l'Artsakh.

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14.Nor Haratch

 6 décembre 2021

ՇԱՐԺԱՐՈՒԵՍՏ – Ճորճ Գլունի՝ գովազդի մը մէկ օրուան նկարահանման համար 35 միլիոն տոլարի առաջարկը մերժած է, որովհետեւ… (norharatch.com)

Ճորճ Գլունի՝ գովազդի մը մէկ օրուան նկարահանման համար 35 միլիոն տոլարի առաջարկը մերժած է, որովհետեւ…

 Harout Nobel 

Շարժանկարի աշխարհահռչակ դերասան Ճորճ Գլունի ընդարձակ հարցազրոյց մը տուած է բրիտանական «Կուարտիան» օրաթերթին, որու ընթացքին խօսած է իր ընտանիքին, երկուորեակ զաւակներուն, իր ասպարէզի հետագայ ծրագրերուն մասին, բայց նաեւ կատարած է մտերմիկ խոստովանութիւններ։

Այսպէս, թերթին հրապարակած հարցազրոյցէն հատուածի մը մէջ կը կարդանք.-
«Գլխուն արծաթագոյն մազերուն նման անդրդուելի, Գլունի կը հակի դէպի առջեւ, կարծէք կը պատրաստուի ինծի հետ գաղտնիք մը կիսուելու։ "Էէէ, այո՛. ինծի առաջարկեցին 35 միլիոն տոլար՝ օդային ընկերութեան մը գովազդի պատրաստութեան մէկ օրուան աշխատանքի համար։ Այդ մասին խօսեցայ Ամալին [մարդկային իրաւանց փաստաբան Ամալ Գլունիին, որու հետ ամուսնացաւ 2014-ին] հետ, և մենք որոշեցինք, որ չ՚արժեր: Ան (խնդրոյ առարկայ օդային ընկերութիւնը) առնչուած էր երկրի մը հետ, որ թէև դաշնակից, բայց երբեմն վիճայարոյց է. ուստի ես ըսի. "Եթէ այդ պատճառով քունէս գէթ մէկ վայրկեան պիտի զիջիմ, չ՚արժեր"»։

«Ֆիկառօ-Մակազին»-ի համախմբագրապետ Ժան-Քրիսթոֆ Պիւիսոն այս հատուածը արտագրելով Թուիթըրի իր հաշիւին վրայ, կը կատարէ հետեւեալ մեկնաբանութիւնը.-

«Նկատի ունենալով որ՝ Ամալ եւ Ճորճ Գլունի պայքարեցան Հայոց ցեղասպանութեան ճանաչման ի խնդիր, ես իմ համեստ կարծիքը ունիմ թէ՝ խնդրոյ առարկան ո՛ր օդային ընկերութիւնն է, որուն աստղաբաշխական գումարի առաջարկով գովազդը կատարել մերժած է Գլունի, քանի որ ատիկա հակոտնեայ էր իր յանձնառութիւններուն»։

Ակնարկութիւնը անշո՛ւշտ Turkish Airlines-ին է։

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15.Nor Haratch

6 décembre 2021

Տեղական ինքնակառավարման մարմիններու ընտրութիւններ

 Harout Nobel 

Հայաստանի տարբեր մարզերու ընդլայնուած 36 համայնքներու մէջ Դեկտեմբեր 5-ին տեղի ունեցած Տեղական ինքնակառավարման մարմիններու (ՏԻՄ) ընտրութիւններուն նախնական տուեալներով, մասնակցած է քուէարկելու իրաւունք ունեցող 1 միլիոն 112 հազար 396 քաղաքացիներէն 472 հազար 528-ը կամ 42,48 առ հարիւրը: Այս մասին կը տեղեկացնէ Հայաստանի կեդրոնական ընտրական յանձնախումբը:

Համայնքապետի ընտրութիւններ տեղի ունեցած են Արարատի, Արագածոտնի, Արմաւիրի, Գեղարքունիքի, Լոռիի, Վայոց Ձորի, Շիրակի եւ Կոտայքի ընդլայնուած համայնքներուն մէջ:

Կեդրոնական ընտրական յանձնաժողովի Դեկտեմբեր 6-ին հրապարակած նախնական արդիւնքներուն համաձայն՝ իշխանութեան «Քաղաքացիական պայմանագիր» կուսակցութիւնը յաղթանակ տարած է 36 համայնքներէն 16-ին մէջ, մինչ ամէնէն ծանր պարտութիւնը կրած է Վանաձորի մէջ, ուր Սերժ Սարգսեանի ՀՀԿ-ին անդամ Մամիկոն Ասլանեան ոչ թէ ՀՀԿ-ի, բայց իր անձնական անունը կրող կուսակցութիւններու դաշինքով ձեռք ձգած է ձայներու 38,70%-ը, իսկ «Քաղաքացիական պայմանագիր»-ը՝ 25,06%։

Նշենք, որ վէճ մըն ալ կ՚ընթանայ համայնքներու ընդլայնման գործընթացին շուրջ, որ հեռու է համախոհութեան արժանանալէ։ Այսպէս, օրինակ՝ Գեղարքունիքի մարզի Ծովագիւղ և Սեմիոնովկա գիւղերու բնակիչներէն ոչ մէկը մասնակցած է այս քուէարկութեան, որպէս բողոքի արտայայտութիւն նշեալ գործընթացին դէմ։

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16.Nor Haratch

6 décembre 2021

ՀԱՅԱՍՏԱՆ – ԱՐՑԱԽ – Հայ դատի գրասենեակներու խորհրդաժողովը (norharatch.com)

Հայ դատի գրասենեակներու խորհրդաժողովը

 Harout Nobel

Նոյեմ­բեր 29-ին Երե­ւանի մէջ սկսած է Հայ դա­տի յանձնա­խումբե­րու եւ գրա­սենեակ­նե­րու խորհրդա­ժողո­վը։ Պաշ­տօ­նական բա­ցու­մէն վերջ, Հայ դա­տի աւե­լի քան 20 յանձնա­խումբե­րէն եւ գրա­սենեակ­նե­րէն, ինչպէս նաեւ ՀՅԴ կու­սակցա­կան մար­միննե­րէն ժա­մանած շուրջ 50 ներ­կա­յացու­ցիչնե­րը այ­ցե­լած են «Եռաբ­լուր» պան­թէոն։ Խորհրդա­ժողո­վը իր աշ­խա­տանքնե­րը շա­րու­նա­կած է Գո­րիսի, ապա՝ Դեկտեմբեր 2-ին եւ 3-ին Ար­ցա­խի մէջ։

Ար­ցա­խի մէջ գու­մա­րուած նիս­տե­րուն մաս­նակցած են նաեւ ԱՀ ԱԺ-ի նա­խագահ Ար­թուր Թով­մա­սեան, Արտաքին գործոց նախարար Դաւիթ Բա­բայեան եւ Ար­ցա­խի թե­մի առաջ­նորդ Վրթա­նէս եպիսկ. Աբ­րա­համեան։

Ա. Թով­մա­սեան իր ելոյ­թին նշե­լէ ետք որ՝ «եթէ Ար­ցախ-Հա­յաս­տան-Սփիւռք միատե­սակ օրա­կար­գով շար­ժուենք, յաղ­թա­նակ­ներ կ՚ար­ձա­նագ­րենք», յատ­կա­պէս ընդգծած է.- "Ար­ցա­խի հար­ցը Հայ դա­տի բաղ­կա­ցու­ցիչ մասն է։ Եթէ մենք յա­ջողենք Ար­ցա­խի հար­ցի մա­սով եւ մի­ջազ­գա­յին հան­րութեանը Հա­յոց ցե­ղաս­պա­նու­թեան ճա­նաչ­ման, անվտան­գութեան հար­ցե­րի վե­րաբե­րեալ միեւ­նոյն տե­սակէ­տով ներ­կա­յանանք, յաղ­թա­նակ­ներն ան­խուսա­փելի կը լի­նեն"։

Նախա­րար Բա­բայեան իր խօս­քին մէջ անդրա­դար­ձած է Ար­ցա­խի Հան­րա­պետու­թեան ար­տա­քին քա­ղաքա­կանու­թեան հիմ­նա­կան ուղղու­թիւննե­րուն, տա­րածաշրջա­նային զար­գա­ցումնե­րուն, ազէր­պայճա­նա-ղա­րաբա­ղեան հա­կամար­տութեան կար­գա­ւոր­ման գոր­ծընթացին։

Որպէս ԱՀ ար­տա­քին քա­ղաքա­կան առաջ­նա­հեր­թութիւններ ան ընդգծած է Հան­րա­պետու­թեան մի­ջազ­գա­յին ճա­նաչու­մը, բռնագ­րա­ւուած հո­ղերուն վե­րադար­ձը, ազէր­պայճա­նա-ղա­րաբա­ղեան հա­կամար­տութեան հա­մապար­փակ եւ ար­դա­րացի կար­գա­ւորու­մը, տար­բեր եր­կիրնե­րու եւ անոնց են­թա­կայ կա­ռոյցնե­րու հետ յա­րաբե­րու­թիւննե­րու զար­գա­ցումն ու ընդլայ­նումը։

Իսկ Վր­թանէս եպիս­կ. իր ելոյ­թին մէջ շեշ­տը դրած է Ար­ցա­խի հոգեւոր դատը մի­ջազ­գա­յին գետնի վրայ լսե­լի դարձնե­լու անհրա­ժեշ­տութեան վրայ։