1 Nouvel Hay Magazine

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e ministre arménien de la Défense s’est rendu en Artsakh et au lac Noir (Sev Lidj) dans la région de Syunik en Arménie

Archak Karapetyan le ministre arménien de la Défense à l’invitation de son homologue de la République de l’Artsakh, Kamo Vardanyan a effectué à partir du 6 novembre, une visite de travail de deux jours en Artsakh.

Le ministre arménien de la Défense s’est rendu sur plusieurs bases arméniennes du front en Artsakh face à l’Artsakh occupée par l’Azerbaïdjan. Il y a fait connaissance des positions arméniennes, du moral des soldats Arméniens et a écouté leurs remarques. Archak Karapetyan a affirmé que l’Armée de Défense de l’Artsakh était une armée disciplinée et organisée, assurant la sécurité des citoyens Arméniens de l’Artsakh. Une armée de paix.
Le ministre arménien de la Défense a salué le rôle important pour la stabilité, après la guerre de 44 jours en Artsakh. Il a récompensé quelques militaires pour leur courage et leurs actes. Il a ensuite participé à Stepanakert à une réunion entre les commandements militaires de l’Arménie et de l’Artsakh.

Le 7 novembre Archak Karapetyan a visité la région de Syunik en Arménie et plus particulièrement le lac Noir (Sév Lidj). Il y a rencontré les soldats Arméniens défendant avec courage la frontière.

Il y a évoqué la présence des soldats Azéris qui dans cette zone du lac Noir en territoire souverain de l’Arménie et les problèmes occasionnés suite à cette présence. « Les soldats Azéris doivent quitter le territoire souverain de l’Arménie » dit-il. Il a également salué les travaux d’abris et de renforcement des positions arméniennes dans cette région de montagnes.

 

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2.Les Nouvelles d’Arménie

8 novembre 2021

2 tonnes d’aide humanitaire livrée par les Russes

Les militaires du contingent russe de maintien de la paix en Artsakh ont livré avec l’aide de philanthropes environ 2 tonnes d’aide humanitaire aux familles nécessiteuses et nombreuses du village de Khnushinak, a déclaré le ministère russe de la Défense.

« Une campagne de charité a été organisée aujourd’hui dans le village de Khnushinak avec l’association Merci, à laquelle ont participé tous les habitants. Des familles nombreuses ont reçu des articles économiques, des vêtements, des chaussures. 10 familles nombreuses vivent dans cette communauté", a déclaré le représentant du contingent russe de maintien de la paix, Dmitry Tusidi.

Près de 1000 habitants du village ont reçu une aide en marge de la campagne.

ARMEN PRESS

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3.Le Courrier d’Erevan

9 novembre 2021

L'Arménie a l'intention de lancer des services réguliers de ferry via Poti vers le port Kavkaz

L'Arménie prévoit de commencer le transport régulier par ferry de ses marchandises du port géorgien Poti au port russe Kavkaz à partir du 1er décembre, ce qui permettra de relier le système ferroviaire arménien aux infrastructures des pays de l'Union économique eurasiatique.

L'annonce a été faite par le ministre de l'Économie du pays, Vahan Kerobyan, au parlement jeudi dernier.

« En fait, nous avons un projet déjà prêt à être soumis au gouvernement pour approbation. Selon le projet, nous serons en mesure d'établir des services réguliers de ferry entre Poti et le port Kavkaz, ce qui permettra de connecter notre système ferroviaire au système ferroviaire eurasien. Si le Cabinet des ministres approuve le projet, les services réguliers de ferry entre Poti et Kavkaz commenceront le 1er décembre », a-t-il déclaré.

Selon Vahan Kerobyan, cela permettra d'accroître la compétitivité de l'économie arménienne et d'améliorer les liaisons de transport non seulement avec la Russie, mais aussi avec le Belarus et le Kazakhstan.

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4.Le Courrier d’Erevan

8 novembre 2021

Vahe Gevorgyan fait état d'une possible rencontre entre les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais

Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Vahe Gevorgyan, les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan se rencontreront dans un avenir proche, avec la participation des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, et les conditions seront créées pour une reprise complète du processus de paix du Haut-Karabakh.

Comme le rapporte Armenpress, c'est ce qu'a déclaré Vahe Gevorgyan lors de la discussion du projet de budget 2022 à la séance conjointe des commissions permanentes de l'Assemblée nationale, en réponse à la question du député du bloc « Arménie », Anna Grigoryan : quelles mesures ont été prises pour activer les travaux des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE et quels en sont les résultats.

« Je pense que le résultat le plus important a été la réunion en tête-à-tête entre le ministre arménien des Affaires étrangères et les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE les 23 et 24 septembre à New York, suivie d'une réunion entre les ministres des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan et d'Arménie avec la participation des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE. À l'issue de la réunion, les coprésidents ont publié une déclaration réaffirmant leur engagement à résoudre le conflit du Haut-Karabakh. Je pense que c'est une réalisation très importante à ce stade. Nous poursuivrons nos efforts dans ce sens. Je pense que de nouvelles réunions auront lieu dans un avenir proche. Les conditions seront créées pour une reprise complète du processus de paix », a déclaré Vahe Gevorgyan.

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5.Le Courrier d’Erevan

9 novembre 2021

Un mort et trois blessés : les soldats azéris ouvrent le feu sur des civils Arméniens près de Chouchi (courrier.am)

Un mort et trois blessés : les soldats azéris ouvrent le feu sur des civils Arméniens près de Chouchi

Une personne est morte et trois autres sont blessées après que des soldats azéris ont fait feu en direction d’un groupe d’Arméniens travaillant sur l’installation de conduits d’eau près de Chouchi, a indiqué à Stepanakert le Service de Sécurité nationale de l’Artsakh à l'agence Armenpress.

Il a précisé que 4 personnes victimes de ces tirs Azéris près de Chouchi ont été transportés à l’hôpital, l’un d’eux est mort. Les 3 autres blessés sont actuellement soignés. La police arménienne de l’Artsakh mène l’enquête pour déterminer les circonstances de cet acte dramatique. Les forces russes chargées du maintient de la paix ont été avertis de ce grave fait.

A la veille de l’anniversaire de la signature du cessez-le-feu du 9 novembre 2020, ce nouvel incident grave en Artsakh qui arrache la vie d’un citoyen Arménien prouve une nouvelle fois la fragilité des accords et le danger qui menace les habitants Arméniens de l’Artsakh face aux agressions de l’Azerbaïdjan.

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6.Les Nouvelles d’Arménie

8 novembre 2021

Bakou pose des conditions à la signature d’un « traité de paix »

L’Azerbaïdjan a insisté le 5 novembre pour que l’Arménie reconnaisse son intégrité territoriale et sa souveraineté sur le Haut-Karabakh par le biais d’un « traité de paix » proposé par Bakou.

De hauts responsables azerbaïdjanais se sont plaints qu’Erevan n’ait toujours pas accepté la proposition faite après la guerre du Karabakh de l’année dernière.

« Notre proposition est très claire : l’Arménie doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de ses voisins. Cela l’aiderait à sortir d’une impasse économique et de transport et à devenir un pays régional prospère », a déclaré le ministre des affaires étrangères Jeyhun Bayramov lors d’une conférence internationale organisée dans la capitale azerbaïdjanaise.

Faisant clairement référence au Karabakh, M. Bayramov et Hikmet Hajiyev, principal conseiller en politique étrangère du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, ont déclaré que la partie arménienne devait abandonner ses « revendications territoriales » à l’égard de l’Azerbaïdjan.

Hajiyev s’est fait l’écho des affirmations répétées d’Aliyev selon lesquelles Bakou a essentiellement mis fin au conflit en remportant la guerre de six semaines qui a été interrompue par un cessez-le-feu négocié par la Russie en novembre dernier. «La question du Karabakh n’est plus une question de politique étrangère pour l’Azerbaïdjan », a-t-il déclaré. « C’est une question interne ».

Les dirigeants arméniens maintiennent que le conflit n’est pas résolu, citant les déclarations conjointes faites ces derniers mois par les médiateurs américains, russes et français qui dirigent le groupe Mink de l’OSCE. Ils affirment que le statut internationalement reconnu du Karabakh n’a pas encore été déterminé sur la base des propositions de paix des médiateurs.

Certains médias russes et arméniens ont rapporté la semaine dernière que le président russe Vladimir Poutine était prêt à accueillir de nouvelles discussions entre Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinian.

Aliqmedia.am affirme que M. Aliyev et M. Pashinian signeront deux documents prévoyant la démarcation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et l’ouverture de liaisons de transport entre les deux États du Caucase du Sud. L’un de ces documents engagera également Bakou et Erevan à reconnaître l’intégrité territoriale de l’autre.

Le ministre des affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, n’a pas exclu par la suite la possibilité d’un sommet arméno-azerbaïdjanais, tout en précisant qu’il n’était pas encore prévu.

Bayramov et M. Mirzoyan ont eu des entretiens téléphoniques séparés avec le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, en début de semaine.

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7.Les Nouvelles d’Arménie

 9 novembre 2021

Le Premier ministre a visité le Panthéon militaire de « Yerablur » à l’aube

Ce matin à Erévan, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian s’est rendu à l’aube au Panthéon militaire de « Yerablur », à l’occasion de l’anniversaire du 9 novembre, informe le bureau de presse du Premier ministre.

Le Premier ministre a déposé des fleurs sur les tombes des Héros, s’est incliné et a rendu hommage à la mémoire des Arméniens tombés au cours de la guerre de 44 jours. Source Armenpress.

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8.Les Nouvelles d’Arménie

9 novembre 2021

L’ex-président Kotcharian mobilise ses partisans à Erevan, qu’il appelle à une « résistance nationale »

L’ancien président arménien Robert Kocharian, devenu leader de la principale formation parlementaire, l’alliance Hayastan, avait donné rendez-vous à ses partisans et aux autres opposants au gouvernement de Nikol Pachinian à la date éminemment symbolique du 8 novembre, marquant le premier anniversaire de la défaite arménienne dans la guerre du Karabagh, imputée par la plupart des partis d’opposition à l’actuel chef du gouvernement, reconduit au pouvoir à la faveur des législatives anticipées du 20 juin. Plusieurs milliers de personnes, rassemblées sur la place de la Liberté à Erevan, avaient répondu à cet appel du leader de l’opposition, d’autant plus pressant que des rumeurs persistantes dans les media laissaient entendre que le 9 novembre, un an jour pour jour après l’accord de cessez-le-feu russo-arméno-azéri qui avait mis fin à six semaines d’une guerre meurtrière au Karabagh, un nouveau sommet arméno-azéri pourrait être organisé sous l‘égide du président russe Vladimir Poutine, au cours duquel N.Pachinian pourrait faire de nouvelles concessions territoriales à l’Azerbaïdjan. Autant dire que les mots d’ordre proférés par R.Kotcharian et scandés par les manifestants, renvoyaient l’écho de ceux entendus à Erevan au lendemain de l’accord du 9 novembre 2020 lors des grandes manifestations organisées par l’ex-président et d’autres figures de proue de l’opposition qui avaient appelé au renversement du premier ministre « capitulard » et « traitre » et à la tenue de législatives anticipées. Celles-ci ont bien eu lieu, il y a près de cinq mois, et les urnes ont rendu leur verdict, largement favorable à Pachinian et son parti Contrat civil, mais ces mots d’ordre restent d’actualité pour Kotcharian, qui s’engageait à renverser le gouvernement actuel par « les barricades ou les élections » lors de cette grande manifestation censée donner le coup d’envoi de la campagne de « résistance nationale » annoncée par l’alliance Hayastan. Kotcharian et ses alliés politiques ont une fois encore souligné la responsabilité de Nikol Pachinian dans la défaite militaire de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan et dans la mort des 3 800 soldats arméniens, au moins, dans cette guerre qu’ils lui reprochent aussi d’avoir provoquée, sinon déclarée. Ils ont aussi réitéré leurs allégations selon lesquelles Pachinian serait disposé à faire plus de concessions unilatérales encore au profit de l’Azerbaïdjan. Kotcharian a ainsi mis l’accent sur la disposition des autorités arméniennes actuelles à s’engager sur la voie dangereuse d’une démarcation de la frontière longue et contestée que partage l’Arménie avec l’Azerbaïdjan, où les tensions restent vives un an après la fin de la guerre du Karabagh. Il a affirmé qu’un tel processus contraindrait l’Arménie à reconnaître la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Karabagh et sur l’étroit corridor reliant le territoire arménien contesté à l’Arménie. L’ex-président a aussi accusé Pachinian d’avoir failli à ses promesses relatives à l’amélioration du niveau de vie de la population arménienne, mais aussi à l’éradication de la corruption et à la création d’un terrain propice au développement des activités économiques. La pauvreté a regagné du terrain dans le pays sous le pouvoir actuel, a souligné le responsable de l’opposition, lui-même dans le collimateur de la justice arménienne pour des faits de corruption dont il se serait rendu coupable durant son double mandat présidentiel, de 1998 à 2008. “Nous allons combattre”, a martelé Kotcharian devant la foule de ses partisans massés sur le parvis de l’Opéra d’Erevan, haut lieu historique des rassemblements de l’opposition arménienne depuis l’émergence du Mouvement Karabagh en 1988. “Soyez assurés que nous les mettrons dehors par les barricades ou les élections ou par quelque autre moyen. Et je me tiendrai debout à vos côtés, vous soutiendrai sur ces barricades », a ajouté l’ex-président. Kotcharian et les autres orateurs qui se sont succédés à la tribune n’ont pas divulgué les détails de leur campagne annoncée en vue d’un changement de régime, n’ont plus qu’ils n’ont donné de date pour le prochain manifestation. Un communiqué de l’alliance Hayastan lu à la fin du rassemblement indiquait toutefois que la campagne de « résistance” pourrait “durer une semaine ou des mois” avant de parvenir à l’objectif fixé par la formation d’opposition. “Nous commençons à nous organiser”, indique le texte du communiqué qui ajoute : “Notre présence à l’Assemblée nationale vise à renforcer la résistance. Dès lors que les conditions seront tendues, nous déplacerons notre combat seulement dans les rues et sur les places”. Kotcharian avait fait savoir le 4 octobre que l’opposition devait “susciter” une plus grande colère populaire contre le gouvernement avant de tenter de le renverser par des mouvements de rue. “Le principal problème est qu’une partie considérable de notre peuple s’est accommodée de à cette situation et a voté pour eux”, avait-il alors déclaré dans une allusion évidente à Pachinian et à son équipe politique.

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9.Les Nouvelles d’Arménie

9 novembre 2021

Le Kremlin serait prêt à accueillir un nouveau sommet arméno-azéri

La tenue d’un nouveau sommet arméno-azéri sous l’égide de la Russie à la date anniversaire de l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020 qui avait mis fin, sous la pression de Moscou, à la guerre du Karabagh, a fait couler beaucoup d’encre et donné lieu à de vives spéculations en Arménie, où l’on redoute de nouvelles concessions du premier ministre arménien Nikol Pachinian. Face à de telles appréhensions chez son allié arménien, encore sous le coup d’une défaite dont les comptes sont loin d’être soldés, le Kremlin a sans doute estimé qu’un sommet serait mal venu entre les trois dirigeants à Moscou. Outre les réticences exprimées par N.Pachinian lui-même, qui a à plusieurs reprises dénoncé les provocations militaires de Bakou peu propices à la négociation, l’ex-président arménien Robert Kotcharian, dont on connaît les liens privilégiés avec V.Poutine, organisait une grande manifestation de l’opposition à Erevan à la veille de la date anniversaire de l’accord de cessez-le-feu russo-arméno-azéri, une démonstration de force qui visait à conjurer le spectre de nouvelles concessions arméniennes. Aussi, le Kremlin a-t-il fait savoir que Poutine était prêt à organiser de nouvelles discussions entre les leaders de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, mais sur le mode distanciel, autrement dit moins solennel et peut-être plus acceptable. “Oui, une telle rencontre est en cours de préparation », déclarait ainsi le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov interrogé par l’agence russe Interfax dimanche 7 novembre, « mais sur le format d’une vidéo-conférence », précisait-il. D.Peskov n’a pas annoncé de date pour de tels pourparlers. Il a indiqué aux journalistes lundi qu’une date n’avait pas encore été fixée pour cette video conference. L’Arménie et l’Azerbaïdjan, pour leur part, n’ont pas commenté cette annonce du Kremlin. Dans des déclarations télévisées diffusées dans la soirée de dimanche, le premier ministre Nikol Pachinian avait indiqué qu’aucune rencontre avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev n’avait été prévue à la date, très sensible, du 9 novembre. Un media arménien avait indiqué à la fin octobre que lors des pourparlers à venir entre Aliyev et Pachinian, deux documents préparés par la Russie allaient être signés, donnant le coup d’envoi du processus de démarcation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et l’ouverture des axes de transport entre les deux Etats du Sud Caucase. Pachinian avait rencontré à Erevan vendredi le vice-premier ministre russe Alexei Overchuk, qui co-préside le groupe de travail russo-arméno-azéri chargé de la réouverture des axes de transit. Overchuk avait fait savoir à cette occasion que le groupe avait pris d’importantes décisions. L’Arménie et l’Azerbaïdjan “garderont la souveraineté sur les routes franchissant leur territoire”, avait-il souligné. Dans un communiqué publié dans la foulée, vendredi, le ministère russe des affaires étrangères avait indiqué, de la même manière, que le groupe de travail était parvenu à un accord en ce sens. Le ministère russe s’exprimait sur fond de spéculations persistantes dans les media sur un “corridor du Zangezour” qui relierait l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan via la province méridionale arménienne du Syounik. Le président azéri Ilham Aliyev a répété avec insistance que l’accord de cessez-le-feu prévoyait un tel “corridor” aménagé de façon permanente. Une version de l’accord que les autorités ont toujours démentie. Dans un autre communiqué, bien plus long, publié samedi pour marquer le premier anniversaire de l’accord de cessez-le-feu et dresser un état des lieux, le ministère russe des affaires étrangères revenait sur la question de ce corridor, en en relativisant l’importance, pour l’inscrire dans le cadre plus vaste de la réouverture des axes de transport régionaux. Se félicitant des progrès accomplis depuis un an, le ministère russe mettait en garde contre certains « appels venus de l’extérieur » visant à attiser les sentiments anti-russes dans la région. Tout en se défendant de détenir quelque monopole dans le processus en cours au sud Caucase, la Russie rappelait les liens privilégiés qui la lient aux peuples de la région et appelait les puissances occidentales à faire preuve de prudence dans leurs relations avec l’Arménie et avec l’Azerbaïdjan, et à prendre compte des « nouvelles réalités dans la région ».

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11.Le Figaro

6 novembre 2021

Valérie Toranian: «L’Arménie, obstacle aux appétits d’Erdogan»

ENTRETIEN – Voilà un an, l’Arménie, agressée par l’Azerbaïdjan armé par la Turquie, perdait le Haut-Karabakh au terme d’une terrible guerre. Dans un court texte de combat*, la journaliste souligne combien l’intérêt de la France est de soutenir Erevan.

LE FIGARO. – À l’automne 2020, l’Arménie a perdu son sanctuaire historique du Haut-Karabakh à l’issue du conflit. Un an après, quelle est la situation?

Valerie TORANIAN. – Cette agression azerbaïdjanaise a été dévastatrice pour l’Arménie. L’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, a utilisé des bombes au phosphore (proscrites par les conventions) et des drones militaires de combat qui ont pulvérisé les lignes arméniennes. C’était Verdun contre Star Wars. Plusieurs milliers de djihadistes combattaient en première ligne comme mercenaires rétribués par la Turquie. Le bilan est de 4000 morts, des milliers de blessés grands handicapés côté arménien. Comme l’a dénoncé Human Rights Watch, il y a encore des dizaines de prisonniers de guerre aux mains des Azéris que Bakou libère au compte-goutte. Le traitement réservé aux prisonniers pendant le conflit, avec vidéos de tortures et humiliations, mutilations de cadavres postées fièrement sur les réseaux sociaux, plonge les familles des soldats manquants dans une immense angoisse.

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12.Nor Haratch

9 novembre 2021

POLITICO.– ԱՄՆ ԿԱՅԱՆԱԼԻՔ ԺՈՂՈՎՐԴԱՎԱՐՈՒԹԵԱՆ ՎԵՀԱԺՈՂՈՎԻՆ ՀԱՅԱՍՏԱՆ ՀՐԱՒԻՐՈՒԱԾ ԷԲԱՅՑ ՈՉ՝ ԹՈՒՐՔԻԱՆ ՈՒ ԱԶԷՐՊԱՅՃԱՆԸ

 

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13.Nor Haratch

9 novembre 2021

ՄԻԵԱԻ ՎՃԻՌԸ.– ԱԶԷՐՊԱՅՃԱՆ ԽԱԽՏԱԾ Է ՀԱՅ ԳԵՐԻՆԵՐՈՒ ԿԵԱՆՔԻ ԻՐԱՒՈՒՆՔԸ

 

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14.Nor Haratch

9 novembre 2021

MONUMENTWATCH.ORG.– «ԹՇՆԱՄԻՆ ԱՒԵՐԱԾ Է ՄԱԴԱԹԱՇԷՆ ԳԻՒՂԻՆ ԴՊՐՈՑԸՄՇԱԿՈՅԹԻ ՏՈՒՆԸՅՈՒՇԱՐՁԱՆՆ ՈՒ ՎՆԱՍԱԾ՝ ՍԱՍՏՈՒԱԾԱԾԻՆ ԵԿԵՂԵՑՒՈՅ»

 

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15.Youtube

2 novembre 2021

Conférence : Arménie, 1 an après la guerre

Le 28 octobre à Clamart a eu lieu un conférence sur la guerre des 44 jours en Artsakh à l'automne 2020 et de ses conséquences sur les populations civiles. Hovanès Guévorkian ambassadeur d'Artsakh, Valérie Toranian Directrice de la Revue des deux mondes, Jean-Christophe Buisson Directeur-adjoint du Figaro magazine et Jean-François Colosimo Directeur général des éditions du Cerf ont à nouveau démontré l'ampleur de cette tragédie que les Arméniens ont vécu. Depuis le cessé le feu du 10 novembre 2020, environ un tiers du territoire du Haut-Karabagh est désormais sous le contrôle de l'Azerbaïdjan, de même que les 7 districts conquis par les Arméniens pendant la première guerre. L'Arménie, où la guerre a créé un profond traumatisme, est elle aussi dans une situation de grande vulnérabilité et craint désormais pour ses frontières. Lors de cette conférence au sujet bien tragique les intervenants on su transmettre un message d'espoir que nous avons le plaisir de vous partager