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De nos lectrices : 2 points de vue sur la vente “illégale” de terrains à Jérusalem

d'un ecclesiastique : https://youtu.be/-YKOgOEtVg8

sources : Annie Gulesserian, Adrienne Sagherian

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, et de Toros , né à Haïfa , a grandi à Jérusalem  , qui, lui, dit que ce sera une bonne chose de faire un hôtel d'inestisseurs arméniens pour des pélerins arméniens , qui ne pouvaient séjourner que dans des hötels internationnaux.

 

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Occupant la partie sud-ouest de la Vieille Ville, le quartier arménien est composé de deux sections distinctes : le monastère Saint-Jacques, qui couvre à peu près les deux-tiers du quartier et les quartiers résidentiels des Arméniens de souche. Organisé autour de grands jardins et de cours, le quartier se distingue par l’absence de bruit commercial et d’agitation, un fait qui a attiré beaucoup de consulats au siècle dernier.

Au cours de son histoire le Patriarcat arménien a cherché à acquérir des propriétés dans et autour de Jérusalem. Il y avait plusieurs raisons pour cela. Tout d’abord, on considérait comme une obligation d’acquérir des terrains autour d’un Lieu saint. Chaque Église de Jérusalem s’est donc efforcée d’acheter des terrains à proximité des Lieux saints du Christianisme. Deuxièmement, c’était un des principaux devoirs du monastère Saint-Jacques de fournir l’hospitalité. Au fur et à mesure de l’augmentation du nombre de pèlerins au cours des siècles, les installations durent s’étendre en conséquence. C’est ainsi que le Quartier arménien se créa peu à peu au fil des siècles, avec des centaines de chambres et de dortoirs. En troisième lieu, le monastère acceptait les donations de terre de la part de pèlerins riches afin de garantir une source de revenu pour le monastère.

À l’entrée du couvent arménien Saint-Jacques dans la vieille ville de Jérusalem

 

La dépendance à la terre comme source de revenu augmenta après la guerre de Crimée. Entre 1854 et 1856, la Patriarcat arménien subit une crise financière parce que la guerre empêcha le pèlerinage en provenance de Russie et de Turquie. En réalisant que Patriarcat ne pouvait plus compter sur le pèlerinage comme principale source de revenu, le patriarche Jean décida d’investir dans la terre. Il acheta alors la terre rocheuse à l’extérieur de Bab-al-Khalil (porte de Jaffa), ce qui fut considéré à l’époque comme un pari risqué.

Chaque fois que des fonds étaient disponibles, ses successeurs établirent des bâtiments et des magasins dans ce qui est aujourd’hui Jérusalem-Ouest. Au début des années 1900, le monastère montra la voie dans la construction d’hôtels modernes pour loger le nombre croissant de touristes Occidentaux.

À présent, dans le secteur de Jérusalem-Ouest, le Patriarcat arménien possède huit immeubles avec environ 250 magasins, principalement sur la route de Jaffa et Shlom-Zion Hamalka (autrefois rue de la Princesse Marie). Ces magasins sont loués et constituent la principale source de revenu de Patriarcat. Dans la Vieille Ville, le Patriarcat donne en location 120 propriétés résidentielles et commerciales. Il possède également deux terrains aux alentours du Quartier arménien (environ 15 dunams, soit 15 000 m2). À l’extérieur des murs, à Silwan, Gethsémani et au Mont des Oliviers, il possède 55 dunams de terrain plus 50 dunams à Ein Hanieh près de Battir. Le Patriarcat a aussi des propriétés dispersées à Bethléem, Beit Jala, Beit Sahour et Jaffa.

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source : villemagne