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“Enquête exclusive : Arménie, la perle du Caucase” 23h10 M6

Au cœur du Caucase, l'Arménie constitue une enclave chrétienne encerclée par trois nations musulmanes, l'Iran, l'Azerbaïdjan et la Turquie. En novembre 2020, le pays a été attaqué par l'Azerbaïdjan. Côté arménien, la guerre du Haut-Karabagh a fait plus de 4 500 morts et 15 000 blessés. Parmi eux, Tigran, 19 ans. Autre conséquence, des dizaines de milliers de familles ont dû fuir leurs villages à la hâte comme Susana, son mari et leurs enfants. Enfin, pour rendre hommage aux soldats, Iveta, star de la pop arménienne et ex-finaliste de l'Eurovision, prépare un grand show.

photo : Par Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons – cc-by-sa-3.0, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=45077443

 

Bernard Berger de La Villardière est issu d'une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie originaire du Dauphiné1.

Il est le fils de Charles Berger de La Villardière (1921-2008) et de Marie-France Tardieu (1936).

Titulaire d'une maîtrise en sciences politiques (Paris X – Nanterre)2 et d'une licence de droit public3, Bernard de La Villardière a obtenu une licence de journalisme au CELSA4.

Carrière

Bernard de La Villardière commence sa carrière comme reporter à FR3 Puy-de-Dôme en 1983 avant de rejoindre la radio Alouette FM en Vendée, où il assure la présentation des journaux du matin. Il est alors engagé par Philippe de Villiers5.

En 1984, il rejoint le Journal de l'île de La Réunion. Il retrouve les ondes en 1985 à Médi 1, une radio franco-marocaine installée à Tanger, où il traite de grands dossiers de politique internationale.

En 1987, Bernard de La Villardière participe au lancement de France Info avant de rejoindre RTL pour assurer la présentation des journaux du matin le week-end. Pendant sept ans, il partagera son temps entre l'antenne et le reportage (révolution roumaineguerre du Golfeaffaire du sang contaminé…).

En 1994, il participe au démarrage de la chaîne d'information en continu LCI6 où il assure la présentation de journaux et du Journal du monde. Il a également réalisé des reportages pour le magazine LMI et couvert les élections présidentielles russes en 1996.

Deux ans plus tard, il intègre la rédaction d'Europe 1, aux côtés de Sylvain Attal, d'Yves Calvi et de Philippe Bès au titre de rédacteur en chef et présentateur de la tranche 7 h – 8 h.

En , Bernard de La Villardière rejoint la chaîne de télévision M6 pour reprendre la présentation de Zone interdite, le magazine dominical de grand reportage et de société créé par Patrick de Carolis en . De 2001 à 2005, il présente parallèlement Ça me révolte sur la même chaîne7.

En 2003, il fonde sa société de production, « Ligne de front »8, avant de racheter le site internet d'information lesinfos.com7.

À partir de 2005, toujours sur M6, il présente Enquête exclusive le dimanche en deuxième partie de soirée qui a succédé à Culture Pub, une émission qui entend englober des thèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, cette émission contribue pour une certaine part au succès de la chaîne avec en moyenne 1,3 million de téléspectateurs (12 % de part d'audience)7.

Avec Mélissa Theuriau, qui lui a succédé à la tête de Zone interdite, il réalise en  une enquête sur la guerre civile au Darfour en se rendant sur place avec la journaliste9. Leur reportage a été diffusé début juillet 2007 sur M6 dans Zone interdite.

En 2013, il produit le documentaire controversé sur l'affaire d'Outreau (2001), Outreau, l'autre vérité (sorti en salles le 6 mars 2013), réalisé par Serge Garde, ancien journaliste du quotidien l'Humanité.

À partir du , il présente Le 19:45 sur M6. Laurie Milliat-Desorgher est la remplaçante officielle de Xavier de Moulins, mais, étant en congé maternité, Bernard de La Villardière a accepté de la remplacer pendant deux semaines. M6 annonce qu'il ne s'agit que d'un remplacement temporaire, Laurie Milliat-Desorgher reprendra sa place dès son retour selon la chaîne privée.

En 2016, il lance l'émission Dossier tabou sur M6, avec un premier numéro intitulé « L'Islam en France : la République en échec » diffusé le 28 septembre 2016. Le second numéro est diffusé six mois plus tard, le 27 mars 2017, avec pour sujet le cannabis10.

En 2020, il se lance dans le numérique en fondant le média vidéo 100 % numérique "neo" avec le producteur de télévision Stéphane Simon et l'auteur et financier Sami Biasoni11.

Émissions et médias

Engagements

Lors de la conférence de presse « Mission Terre-Océan » à l'Institut océanographique de Paris en 2011.

Ancien président de l'association Solidarités International (2002-2005)12 et du Press club de France de 2001 à 2004 puis de nouveau à partir de 2009, Bernard de La Villardière est membre du Conseil d'administration de plusieurs institutions : « Innocence en danger », Action contre la faim, Fondation Suez, Centre de formation des journalistes, Club des Vigilants [Depuis quand ?]. Il est également l'un des administrateurs, depuis 2005, de l'Institut de relations internationales et stratégiques14,15.

En 2005, il a fait partie du jury du « grand prix de la communication solidaire »16.

Par ailleurs, en 2014, Bernard de La Villardière rejoint le club des ambassadeurs de la fondation Claude-Pompidou. Depuis 1970, la Fondation Claude Pompidou vient en aide aux personnes rendues vulnérables par la maladie, le handicap et le grand âge.

Vie privée

Bernard de La Villardière a trois frères : Jean, François (né en 1963 et fondateur de Business Interactif17) et Philippe (né en 1969).

Marié à Anne de Savignac, il est père de quatre enfants18 : Caroline née en 1987, Marc né en 1988, Rémi né en 1992 et Nicolas né en 1993

Ouvrages

  • Bernard de La Villardière et Vincent Nouzille, L'Anti-drogue ; Toxicos, médecins, magistrats, policiers témoignentéditions du Seuilcoll. « À l'épreuve des faits », 
  • Bernard de La Villardière, L'Homme qui marcheCalmann-Lévycoll. « Documents, Actualités, Société », , 272 p.

Prix