1 Nouvel Hay Magazine

OTC

L’Arménie affirme que l’Azerbaïdjan a débloqué une route importante à Syunik

L’Azerbaïdjan a débloqué une importante route arménienne à Syunik après l’avoir maintenue fermée à toute circulation pendant près de deux jours, en raison d’une attaque à l’arme blanche dont aurait été victime son garde-frontière dans la région.

Le Service national de sécurité arménien (NSS) a déclaré vendredi soir que les deux sections de la route Goris-Kapan, à savoir Shurnukh-Karmrakar et Goris-Vorotan, qui étaient fermées depuis la fin du 25 août et le 26 août, respectivement, étaient à nouveau ouvertes.

« La route interétatique Goris-Kapan est ouverte à tous les types de véhicules et à la libre circulation des citoyens », a déclaré le NSS, ajoutant que les troupes frontalières arméniennes et les gardes-frontières du Service fédéral de sécurité russe ont mené des négociations avec la partie azerbaïdjanaise pour la réouverture de la route.

La déclaration du NSS ne donne aucun autre détail sur les négociations ni sur les conditions de réouverture du tronçon routier.

Le tronçon de 21 kilomètres de la route Goris-Kapan est devenu contesté après que l’Azerbaïdjan a repris le contrôle de la majeure partie du Haut-Karabakh et de tous les districts contrôlés par les Arméniens autour de celui-ci à la suite de la guerre de 44 jours de l’année dernière.

En décembre 2020, un mois après avoir négocié un accord de cessez-le-feu pour mettre fin au conflit armé dans le Haut-Karabakh, la Russie a également convenu avec Erevan et Bakou que les Arméniens continueraient à utiliser le tronçon de l’autoroute traversant le territoire contrôlé par l’Azerbaïdjan, sous la supervision des gardes-frontières russes, jusqu’à ce que l’Arménie construise une autre route alternative pour tous les types de transport afin de relier deux parties de la région montagneuse.

L’autoroute est également vitale pour le commerce arménien avec l’Iran. Plus tôt vendredi, l’ambassade d’Iran à Erevan a déclaré à l’agence de presse publique Armenpress que Téhéran espérait que la dernière crise frontalière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan serait résolue de manière pacifique et ne mettrait pas en péril les liens commerciaux dans la région.

Au cours de la session matinale du gouvernement, le Premier ministre arménien Nikol Pashinian a accusé l’Azerbaïdjan de tenter de discréditer les efforts de paix de l’Arménie en fermant la route, mais a exprimé l’espoir que la situation sera bientôt résolue.

Dans le même temps, il a demandé à ses ministres d’accélérer leurs efforts pour la rénovation des routes alternatives à Syunik afin d’assurer une connexion fiable entre les communautés et le centre régional, les routes nationales et interétatiques.

« Cette situation n’était pas inattendue pour nous et, dans l’intervalle, nous avons travaillé et continuerons à travailler pour construire de nouvelles infrastructures. Mais la réouverture de la route dans les sections Eyvazli et Chaizami peut être un très bon symbole de la stabilité régionale », a déclaré le Premier ministre arménien, en faisant référence aux deux sections fermées de la route Goris-Kapan.

Selon un rapport officiel publié tard vendredi, M. Pashinian a eu un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine au cours duquel les deux dirigeants ont également discuté de la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise.

Le médiateur arménien Arman Tatoyan, quant à lui, a également abordé la situation à Syunik dans une déclaration, indiquant que les problèmes de déplacement dans la région montagneuse ont sérieusement affecté la vie de la population locale, y compris leur accès aux biens et aux services médicaux. Il a ajouté que le commerce entre l’Arménie et l’Iran avait également été entravé par la situation.

par Ara Toranian

 

________________

 

2- Nor Haratch Hebdo

 

27/08/2021

 

Un financement supplémentaire pour la préservation du monastère de Sanahin

 

 

L'ambassadrice américaine, Lynne Tracy, s'est rendue dans les provinces de Lori et de Tavouch du 24 au 26 août. Son programme comprenait des visites sur plusieurs sites soutenus par l'aide du gouvernement américain. L'ambassadrice Tracy s'est félicitée de l'opportunité de parler avec des responsables locaux à l'extérieur d'Erevan, de rencontrer des partenaires d'assistance locaux et d'entendre les communautés arméniennes au-delà de la capitale. « Erevan en tant que capitale est extrêmement importante, mais l'Arménie est bien plus qu'une ville. Nous sommes fiers de nos partenariats avec le gouvernement arménien et le peuple arménien. Voyager en dehors d'Erevan est un excellent moyen de maintenir des liens, d'établir de nouveaux contacts, d'approfondir notre appréciation de la riche histoire et de la culture de l'Arménie et d'améliorer notre compréhension des défis auxquels les Arméniens sont confrontés aujourd'hui », a-t-elle déclaré.

 

Pendant son séjour dans la région du Lori, l'ambassadrice Tracy, accompagnée du gouverneur de la province de Lori, Aram Khachatrian et du vice-ministre de l'Éducation, de la Science, de la Culture et des Sports, Karen Trchounian, a visité le monastère de Sanahin et a annoncé l'octroiement d'une aide de 192 000 dollars – par le biais du Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle – pour terminer la préservation de la partie orientale du complexe monastique de Sanahin (Sépulcre des Princes Zakharidi et Sépulcre des Princes Argutinski-Dolgoruki). En 2019, l'ambassade des États-Unis avait fourni un montant initial de 100 000 dollars pour la restauration et la préservation de trois monuments du complexe du monastère de Sanahin (église Saint Hakop, Memorial-khachkar de Grigor Tuteordi et église Saint Haroutioun).

 

 

________________

 

3- Les Nouvelles d'Arménie

 

27/08/2021

 

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=82819

 

 

À la lumière de la Journée Internationale des Personnes Disparues, communiqué du Haut-Commissaire pour la Diaspora de la République d'Arménie

Le 27 septembre 2020, au plus fort de la pandémie mondiale de COVID-19, l’Azerbaïdjan – soutenu par la Turquie – a lancé une attaque militaire non provoquée contre la population paisible de la République d’Artsakh.
Après 44 jours de combats et d’innombrables vies perdues, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont signé un accord de cessez-le-feu négocié par la Russie le 9 novembre 2020, qui a mis fin aux hostilités, mais a laissé des milliers de familles de l’Artsakh sans abri et détruit.

Bien que la section 8 de l’accord de cessez-le-feu stipule que « les parties échangeront les prisonniers de guerre, les otages et autres personnes détenues, ainsi que les cadavres », 268 civils et combattants arméniens sont toujours portés disparus, et beaucoup sont toujours emprisonnés par l’Azerbaïdjan, détenus dans des conditions inhumaines et torturés.
Le 30 août marque “la journée internationale de disparition” en mémoire aux soldats emprisonnés sans que leurs proches ou leur famille ne sachent où ils se trouvent.

En date du 30 août sensibilisons le monde aux perpétuelles violations des droits humains faites par l’Azerbaïdjan et demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers de guerre toujours en captivité en Azerbaïdjan.

#FreeArmenianPOWs #FreeArmenianHostages

Office of the High Commissioner for Diaspora Affairs of the Republic of Armenia

 

 

________________

 

4- Les Nouvelles d'Arménie

 

27/08/2021

 

L’Arménie alloue une aide budgétaire de 13,4 milliards de drams à l’Artsakh

 

Le gouvernement arménien vient de donner son accord pour l’accord d’un budget de 13,4 milliards de drams à l’Artsakh a indiqué Tigran Khachatryan le ministère arménien des Finances.
« Malgré la vie sociale et économique de l’Artsakh qui progresse lentement et les recettes fiscales de l’Etat de l’Artsakh augmentent, cet apport financier est pour boucler le budget de l’Artsakh » a indiqué Tigran Khachatryan.
Selon ce dernier, cette somme allouée à l’Artsakh par l’Arménie servira à régler les salaires des fonctionnaires en septembre, les retraites, les dépenses sociales et de santé ainsi que l’aide sociale en matière de gaz, d’électricité et de téléphone de la population.

Krikor Amirzayan

 

 

________________

 

5- Les Nouvelles d'Arménie

 

27/08/2021

 

Des organisations de media condamnent le traitement des journalistes par le pouvoir lors des dernières empoignades au Parlement

Selon les règlementations en vigueur en Arménie, les représentants des media ne peuvent suivre le déroulement des séances de l’Assemblée nationale que depuis une pièce dominant l’hémicycle, dont elle est séparée par une barrière vitrée. Les gardiens chargés de la sécurité du Parlement ont pénétré dans cette pièce réservée aux media et contraint les journalistes à cesser de filmer les séances trop houleuses puis à quitter les lieux lorsque les débats ont viré à l’empoignade entre les députés de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition, qui en sont venus aux mains lors des débats des 24 et 25 août relatifs au plan quinquennal du gouvernement de Pachinian. Les journalistes et les organisations de media estiment que de telles actions violent leurs droits et constituent une obstruction au travail des media, ce qui est une offense criminelle en vertu de la loi arménienne. Gevorg Tosunian, un reporter pour le site d’informations en ligne Civilnet, a indiqué au Service arménien de RFE/RL (Azatutyun) que les gardes de la sécurité avaient fait usage de la force pour faire sortir les journalistes de la salle de presse du Parlement lors de la dernière bagarre dont le Parlement fut le théâtre alors que le président du Parlement Alen Simonian n’avait pas annoncé de pause, laissant ainsi entendre que la séance se poursuivait. “Ils [les gardes de la sécurité] n’ont fourni aucun motif pour leurs actions”, a indiqué Tosunian, en ajoutant que le but de la présidence de l’Assemblée nationale était probablement d’empêcher la diffusion de vidéos des images des incidents qui ont embrasé l’hémicycle. Mais il a ajouté que ce n’est qu’en voyant de telles scènes que le public saura ce qui se passe actuellement dans cette législature. “C’est notre environnement de travail. Nous sommes protégés par la Loi sur les Media, comme nous sommes protégés par le Code pénal, qui indique clairement que faire obstruction aux activités des journalistes constitue déjà un crime”, a-t-il précisé. Les organisations de media ont condamné les incidents, appelant à ce que soit mis fin à ce qu’elles ont désigné comme des restrictions illégales et un harcèlement des journalistes. Daniel Ioannisian, un représentant de l’Union des citoyens informés, a fait savoir quant à lui que l’organisation en avait appelé au bureau du procureur-général en vue de l’ouverture d’une enquête. Les vidéos des bagarres entre députés ont été diffusées par certains anciens journalistes qui sont actuellement députés, a-t-il ajouté. “Nous avons tous vu tous les détails de tous ces incidents dans les vidéos en direct, les vidéos faites par des députés. En fait, le public a vu cela, mais dans le même temps, les activités professionnelles légales des journalistes ont été contrariées”, a poursuivi Ioannisian. Simonian a reconnu, durant un point de presse le 25 août, que les journalistes n’auraient pas dû être évacués de leur tribune. “Je considère inacceptable que l’on expulse les journalistes de leur tribune dans de telles situations. J’en ai discuté avec mes collègues. Si par malheur une telle situation venait à se renouveler, je pense que nous ne ferions pas sortir les journalistes, même s’il est normal que l’on craigne que la photo ou la video d’un député soit diffusée alors qu’il est jeté au sol, battu ou dans quelque autre situation embarrassante”, a indiqué A.Simonian.

par Garo Ulubeyan

 

________________

 

6- Les Nouvelles d'Arménie

 

26/08/2021

 

Le soldat Azéri arrêté à Martakert (Artsakh) souffrirait de troubles psychologiques selon Bakou

 

Le ministère azéri de la Défense a affirmé que le soldat azéri Djamil Nagit Babayev arrêté par les forces de sécurité de l’Artsakh dans la ville de Martakert le 25 août était bien un soldat au sein de l’armée azérie. Mais l’agence de presse Trend rapporte que selon Bakou, le soldat azéri qui avait quitté de façon volontaire l’hôpital psychiatrique de Gandja (Kandzak l’arménienne) seconde ville d’Azerbaïdjan. Un hôpital où il était soigné pour troubles psychiatriques. Comment ce soldat azéri s’est retrouvé dans un immeuble de la rue Terian à Martakert ? Aucune réponse pour l’instant. L’enquête des autorités de l’Artsakh se poursuit.

Krikor Amirzayan

 

 

________________

 

7- Les Nouvelles d'Arménie

 

26/08/2021

 

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=82786

 

 

Un soldat azéri, probablement chargé d’une mission de sabotage ou d’espionnage, retrouvé dans l’un des appartements de Martakert (Artsakh), a été arrêté

 

La police de la République de l’Artsakh, a indiqué que grâce au service de sécurité nationale et la vigilance des citoyens, le 25 août fut arrêté dans un appartement de la rue Teryan à Martakert, Jamil Baba, un militaire des forces armées azéries. Le militaire Azéri a été emmené pour interrogatoire dans les locaux du Service de Sécurité nationale de l’Artsakh. Le Procureur de la République de l’Artsakh a ouvert un dossier d’enquête pénale dans le cadre d’une accusation d’espionnage, de franchissement illégal de la frontière de l’Artsakh et menace contre les résidents de l’appartement de Martakert. La Justice fournira des éléments complémentaires sur cette affaire d’arrestation d’un espion azéri en Artsakh. Cette arrestation démontre également que toutes les structures de sécurité et la participation des citoyens de l’Artsakh sont coordonnées pour ne pas laisser place à des tentatives azéris d’infiltration.

Krikor Amirzayan

 

________________

 

8- Les Nouvelles d'Arménie

 

26/08/2021

Des tirs azeris sur les villages de Shosh et de Mkhitarashen

Le 24 août, la partie azerbaïdjanaise a activement tiré sur les positions de l’armée de défense de l’Artsakh et sur les villages arméniens voisins, en particulier en direction des communautés de Shosh et de Mkhitarashen. Et ce depuis les positions situées près de Chouchi, informe l’Ombudsman de l’Artsakh Gegham Stepanyan. Les tirs commencé dans journée ont pris fin dans la nuit.

Des fragments de balles provenant de tirs sur des positions arméniennes situées devant le village de Mkhitarashen de la région d’Askeran ont atteint la partie résidentielle du village. Vers 22h00, la maison d’un des habitants a souffert des tirs provenant de Chouchi.

« La conduite de l’Azerbaïdjan démontre une fois de plus que les positions azerbaïdjanaises situées à proximité de villages pacifiques devraient être déplacées pour se retrouver dans des endroits où il n’est pas possible de cibler directement des bâtiments civils. Elles représentent une menace directe et réelle pour la vie et la santé de la population d’Artsakh et d’autres droits vitaux, ainsi que pour l’immunité physique et mentale », déclare le Médiateur.
En raison des actions illégales des forces armées azerbaïdjanaises, la vie et les activités normales de la population civile dans les colonies frontalières sont perturbées", a-t-il déclaré.

Gegham Stepanyan a souligné la nécessité d’introduire des mécanismes clairs pour enquêter sur les incidents, ce qui permettra de poursuivre les auteurs des incidents et de prévenir leur répétition.

Avec Public Radio of Armenia

________________

 

9- La Presse (Canada)

 

27/08/2021

 

https://www.lapresse.ca/cinema/critiques/2021-08-27/sous-un-meme-soleil/dialogue-de-sourds-au-karabakh.php

 

 

Sous un même soleil, Dialogue de sourds au Karabakh

Depuis l’éclatement de l’URSS en 1991, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se disputent le territoire autonome du Nagorny Karabakh. Après une guerre survenue en 1994, un cessez-le-feu fragile a été instauré. Mais les rancunes et la haine n’ont jamais cessé, et un nouveau conflit a éclaté en 2020. Cette histoire est ici racontée des deux côtés de la frontière.

 

 

 

Par André Duchesne
 

« Dieu nous a créés pour qu’on vive. Pas pour qu’on s’entretue. »

Avec une telle affirmation, balancée en ouverture de Sous un même soleil, dont les premières images ressemblent à un western sur fond de vestiges rouillés d’une guerre contemporaine, on avait envie de croire à une histoire nuancée, sans manichéisme et, pourquoi pas, avec une fin heureuse.

Erreur ! Quelle erreur ! Notre belle naïveté s’émousse aussi rapidement qu’elle a émergé à mesure que les minutes passent.

 

Nuancée, l’histoire ? Au moins, ça, c’est vrai ! Le documentariste François Jacob n’a épargné aucun effort pour nous raconter le destin tragique de ce petit morceau du monde de tous les points de vue. Il s’est rendu tant en Azerbaïdjan, à ses risques et périls, dit-il, qu’au Karabakh et en Arménie.

Il est aussi passé par les États-Unis, pays d’accueil d’Anna, Arménienne dont le voyage dans son pays d’origine sert de fil conducteur.

Les témoignages, livrés aussi bien par des réfugiés que par des gens de la rue et des intellectuels, sont très terre à terre. Ceux-ci sont entrecoupés d’images souvent saisissantes, tournées au niveau de la rue ou au cœur de paysages à couper le souffle. Le traitement de l’ensemble est à la fois contemplatif et immersif.

Des deux côtés de la frontière, exemples brandis à l’appui, chacun accuse l’autre d’avoir commis des massacres. Une rencontre, en fin de parcours, entre Ravan et Narmin, un couple d’Azerbaïdjanais, et Anna illustre parfaitement ce dialogue de sourds. On aurait pu croire que ces gens auraient quelques bribes du cœur, quelques rêves, à mettre en commun. Mais non.

« On est tous le bourreau de quelqu’un », indique un personnage du film. Ça résume pas mal cette histoire que François Jacob a voulu raconter sans jamais s’interposer ou prendre parti. Son documentaire est un beau et bon témoignage en dépit de la dureté du sujet.

En salle en version originale en arménien, azerbaïdjanais, russe et anglais avec sous-titres en français.

 

 

________________

 

10- Nor Haratch Hebdo

 

27/08/2021

 

Pachinian accuse l'Azerbaïdjan de « discréditer » l'agenda de paix de l'Arménie

 

 

Selon le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, l'Azerbaïdjan a fermé une route majeure qui relie deux parties de la province de Sunik dans le but de discréditer l'agenda de paix de l'Arménie.

 

S'exprimant lors d'une session gouvernementale à Erevan vendredi, Pachinian a observé que les soldats azerbaïdjanais ont bloqué des sections du Goris-Kapan qui se trouvent dans le territoire actuellement contrôlé par Bakou, peu de temps après qu'il ait présenté un plan d'action quinquennal au parlement arménien s'engageant à ce que l'Arménie fera sa part pour inaugurer une « ère de paix » dans la région.

 

Pachinian a souligné qu'avec ses récentes actions, l'Azerbaïdjan rompt les accords de décembre.

 

Pachinian a de nouveau nié que les Arméniens aient un quelconque lien avec la prétendue aggression au couteau d'un garde-frontière azerbaïdjanais le 25 août, fait que Bakou a utilisé comme prétexte pour fermer la route. Le dirigeant arménien a déclaré qu'Erevan était prêt pour une enquête conjointe sur l'incident avec la participation de représentants de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan et de la Russie.

 

« Une telle situation n'était pas inattendue pour nous et entre-temps, nous avons travaillé et continuerons de travailler pour construire de nouvelles infrastructures. Mais la réouverture des routes dans les sections Eyazli et Chaizam peut être un très bon symbole de stabilité régionale », a déclaré Pachinian.

 

Le Premier ministre arménien a chargé son gouvernement de poursuivre les travaux de construction de routes dans le Sunik, et notamment d'achever la reconstruction de la route Tatev-Aghvani d'ici la fin de l'année ainsi que des travaux sur d'autres routes.

 

Plus tôt vendredi, le médiateur arménien Arman Tatoyan a déclaré que les problèmes de voyage à Sunik affectaient gravement la vie de la population locale, y compris leur accès aux biens et aux services médicaux. Il a déclaré que la situation limitait également sérieusement le commerce entre l'Arménie et l'Iran.

 

 

________________

 

11- Nor Haratch Hebdo

 

27/08/2021

 

Tatoyan : « La libre circulation sur la route Arménie-Iran est paralysée »

Le blocage d'une route interétatique dans la province arménienne de Syunik est un crime planifié par les autorités azerbaïdjanaises à l'avance contre l'ensemble de la population civile d'Arménie, a déclaré le défenseur des droits humains Arman Tatoyan dans un communiqué le jeudi 27 août.

 

« En conséquence, les villages de la communauté de Goris – Vorotan, Shournoukh, Bardzravan – ainsi qu'une partie du village de Nor Aradjadzor de la communauté de Kapan ont été presque complètement coupés des autres implantations en Arménie. Dans ces villages, il existe de sérieuses restrictions sur l'accès à la nourriture, aux biens essentiels et aux services médicaux. Les gens sont confrontés à une menace réelle de crise humanitaire », a déclaré Tatoyan.

 

« La libre circulation de la population civile (y compris les enfants, les femmes, les personnes âgées) est sévèrement restreinte en raison des actes criminels du personnel militaire azerbaïdjanais.

 

Selon Arman Tatoyan, les autorités azerbaïdjanaises portent l'entière responsabilité de la situation. Il a également exhorté le gouvernement arménien à agir selon le principe de « chaque minute compte » et à utiliser à bon escient tous les mécanismes internationaux.

 

________________

 

12- Les Nouvelles d'Arménie

 

26/08/2021

Un second tronçon de la route bloquée ce matin

 

Le Service national de sécurité a confirmé précédemment que la partie arménienne s’efforce de rétablir la circulation sur le tronçon Karmrakar-Shurnukh de l’autoroute Kapan-Goris, bloqué par la partie azerbaïdjanaise depuis le 25 août au soir.

Sur Twitter, le Défenseur des droits de l’homme Arman Tatoyan affirme maintenant qu’un autre tronçon de la même route – celui qui relie la ville de Goris au village de Vorotan – a également été bloqué. Il s’agit de la partie de la route Goris à Vorotan dans la région du Syunik. Informations vérifiée personnellement.

« Il s’agit d’une autoroute qui assure la circulation normale de la population civile de la République d’Arménie, et qui est directement liée à la vie normale de la population », indique le Défenseur.

« Ces actes criminels des forces armées azerbaïdjanaises violent le droit des personnes à la libre circulation et perturbent complètement la vie normale de la population. Leur seule présence sur ces routes est une violation du droit à la vie et d’autres droits vitaux garantis internationalement », note Arman Tatoyan.

La route près du village de Davit Bek dans la communauté de Kapan (section Shurnukh-Karmrakar) a été fermée par les forces armées azerbaïdjanaises vers 23 heures la nuit dernière, et la circulation des personnes sur cette section a également été entravée.

Avec Panarmenian.net

________________

 

 

13- Courrier International

26/08/2021

https://www.courrierinternational.com/article/afghanistan-la-russie-et-ses-allies-sorganisent-contre-linfiltration-islamiste-en-asie

 

Afghanistan. La Russie et ses alliés s’organisent contre “l’infiltration islamiste” en Asie centrale

Moscou et ses alliés ex-soviétiques multiplient les manœuvres militaires conjointes pour parer tout coup de force des talibans en direction de l’Asie centrale. Sous la bannière de l’Organisation du traité de sécurité collective, ils devraient prochainement coordonner leurs actions avec le Groupe de Shanghai, emmené par la Chine.

“Compte tenu de la situation en Afghanistan, les pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective prendront des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité, en particulier dans la région d’Asie centrale”, a déclaré Stanislav Zas, secrétaire général de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), à l’issue d’une réunion extraordinaire le 23 août, rapporte le journal en ligne russe Vzgliad. L’OTSC est une alliance politico-militaire regroupant depuis 2002 l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.

Les mesures concrètes et “la position consolidée” des pays membres de l’OTSC et de l’Ouzbékistan (qui préfère rester en dehors de ce bloc) seront détaillées au prochain sommet de l’organisation, les 15 et 16 septembre à Douchanbé, au Tadjikistan. Par ailleurs, “il faudra unir les forces avec l’Organisation de coopération de Shanghai [forum politico-économique fondé en 2001 par la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan, et élargi, en 2017, à l’Inde et au Pakistan]”, a ajouté Zas.

L’objectif principal est de prévenir toute contagion islamiste en Asie centrale. “Les pays membres de l’OTSC ne doivent pas permettre l’infiltration de l’islamisme radical et l’enrôlement des citoyens dans les organisations extrémistes”, a déclaré Vladimir Poutine à ses homologues lors du sommet du 23 août, rapporte le journal moscovite Kommersant. Un discours déjà tenu la veille envers les membres du parti au pouvoir, Russie unie.

La Russie “ne juge pas nécessaire d’aggraver les choses en démontrant sa force” au niveau de l’OTSC, dont “le but premier est de protéger ses frontières méridionales, à savoir le Tadjikistan et le Turkménistan”, a de son côté affirmé le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Alexandre Pankine.

Et pour se protéger, rien de mieux que d’armer ses voisins. Moscou “pourrait fournir à prix d’ami des armements et équipements militaires aux pays membres de l’OTSC, a annoncé le vice-Premier ministre russe, Iouri Borissov, le 23 août, en marge du Forum international technico-militaire Army-2021. Car, “seuls, les pays d’Asie centrale ne pourront pas résister aux talibans, à qui les Américains ont laissé des tonnes d’armes”, explique le journal russe Nezavissimaïa Gazeta.

Manœuvres militaires conjointes

Des entraînements militaires soutenus conjoints sont également au programme depuis juillet (et jusqu’à la fin septembre). Au total, neuf manœuvres militaires d’envergure auront eu lieu […]