1 Nouvel Hay Magazine

OTC

13/03/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=77114

L’Arménie veut des liens plus étroits avec les Émirats arabes unis

Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ara Ayvazyan, en visite de travail aux Émirats arabes unis, a rencontré le ministre de la Coopération étrangère et internationale des Émirats arabes unis, Abdullah bin Zayed Al Nahyan. « Armenpress » en a été informé au Département de l’information et de la diplomatie publique du ministère des Affaires étrangères.
Le ministre Aivazyan a confirmé l’intention de l’Arménie d’approfondir encore ses relations avec les Émirats arabes unis en tant que lien vers une coopération multiforme entre les pays du golfe Persique.
Les ministres Aivazyan et Al Nahyan ont abordé un large éventail de questions inscrites à l’ordre du jour bilatéral. L’importance de maintenir la dynamique du dialogue politique, y compris par le biais de consultations, a été soulignée.
Les domaines des technologies de l’information, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, des sources d’énergie renouvelables et du tourisme ont été identifiés comme des domaines prometteurs de coopération commerciale et économique. À cet égard, la poursuite des travaux de la Commission intergouvernementale d’Arménie et des Emirats a été soulignée.
Les ministres des Affaires étrangères ont souligné le rôle de la communauté arménienne des Émirats arabes unis dans le renforcement et l’approfondissement des relations arméno-émiriennes fondées sur la confiance mutuelle. Dans ce contexte, le ministre Ayvazyan a salué l’attitude bienveillante des autorités des Émirats arabes unis envers la communauté arménienne, qui témoigne de l’engagement des Émirats arabes unis en faveur de la tolérance et de la diversité culturelle.
La réunion a également porté sur la sécurité et la stabilité régionales. « Dans ce contexte, le Ministre arménien des affaires étrangères a souligné que le Moyen-Orient a une place importante dans l’environnement sécuritaire global de l’Arménie, et les événements récents ont montré l’interconnexion de la sécurité du Caucase du Sud et du Moyen-Orient. Les ministres ont convenu que les conflits n’ont pas de solution militaire et que toute manifestation d’extrémisme est une menace pour la paix et la stabilité régionales. »
par Krikor Amirzayan le samedi 13 mars 2021
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2- Les Nouvelles d’Arménie

13/03/2021

Le mur de briques datant de la période de l’Urartu (Ourartou) s’est effondré près du monument Ville d’Artachat

Les employés de la région d’Ararat ont lors de l’inspection du monument « Ville d’Artsachat » dans le village de Lusarat, constaté que le mur en briques datant du royaume arménien de l’Urartu (Ourartou) s’était effondré sur certaines parties, en raison des fortes précipitations de ces dernières semaines. Ainsi des constructions de 28 siècles furent dégradées par les effets de la nature et notamment du climat.

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3- Le Courrier d’Erevan

12/03/2021

https://www.courrier.am/fr/actualite/les-forces-armees-armeniennes-vont-effectuer-des-exercices-impliquant-75-milliers-de
Les forces armées arméniennes vont effectuer des exercices impliquant 7,5 milliers de soldats

Les forces armées arméniennes organiseront des exercices impliquant 7,5 mille soldats, a rapporté le service de presse du ministère de la Défense.
Des exercices tactiques et professionnels auront lieu du 16 au 20 mars, conformément au plan d’entraînement 2021 des forces armées. Ils impliqueront des unités combinées et spéciales.
Le but de l’exercice est de tester la préparation au combat, les capacités de gestion au niveau opérationnel et les compétences de réaction rapide. Les unités participant à l’exercice testeront également leurs compétences en matière de maîtrise du feu.
Environ 7,5 mille soldats, près de 200 systèmes de missiles et d’artillerie, 150 systèmes antichars, environ 100 unités de véhicules blindés, 90 unités d’équipements de défense aérienne participeront à l’exercice. Leurs actions seront également soutenues par l’aviation.
Notons que l’Azerbaïdjan prévoit d’organiser des exercices tactiques opérationnels de grande envergure du 15 au 18 mars.

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4- Les Nouvelles d’Arménie

12/03/2021
Le bloc « Mon pas » accepte l’invitation du Président à organiser une réunion entre les forces politiques

Le groupe parlementaire « Mon Pas » est prêt à participer à la réunion initiée par le Président Armen Sarkissian visant à tenir des discussions sur la situation politique dans le pays et à trouver des solutions, a déclaré à ARMENPRESS Lilit Makunts, leader de la faction parlementaire « Mon Pas ».
« Aujourd’hui, j’ai informé l’administration du Président que nous acceptons l’invitation du Président et que nous sommes prêts à participer à la réunion initiée par le Président » a déclaré Lilit Makunts.
Le président arménien Armen Sarkissian a publié une déclaration le 10 mars invitant le Premier ministre Nikol Pachinian, les responsables de groupes parlementaires et le Mouvement de sauvegarde de la Patrie à tenir une réunion à la résidence présidentielle le 13 mars pour discuter de la situation politique intérieure dans le pays et juger mutuellement acceptable des solutions pour surmonter la crise.
par Krikor Amirzayan
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5- Sputnik News

12/03/2021

https://fr.sputniknews.com/international/202103121045340999-en-pleine-crise-en-armenie-le-president-sarkissian-hospitalise/
En pleine crise en Arménie, le Président Sarkissian hospitalisé
Par Irina Tarassova

Selon le journal local Hraparak, le chef de l’État arménien souffre de problèmes au cœur. Contactée par Sputnik, une source au sein de l’administration présidentielle a déclaré qu’Armen Sarkissian subissait un examen médical à cause de complications après le Covid-19.
Hospitalisé ce 12 mars, le Président arménien subit un examen médical à cause de complications survenues après le Covid-19, a déclaré à Sputnik une source au sein de l’administration présidentielle.
«Après avoir été atteint du Covid-19, le Président arménien a développé des complications, il est examiné au centre médical d’Astghik à Erevan», a déclaré l’interlocuteur de l’agence.
Le 5 janvier, l’administration du Président arménien a déclaré que le Covid-19 avait été diagnostiqué chez Armen Sarkissian alors qu’il était en visite à Londres. Il y est resté isolé et sous surveillance médicale. Cependant, il a continué à travailler à distance. Le 13 février, le chef de l’État est retourné en Arménie et a poursuivi son traitement à Erevan.
Le journal en ligne Hraparak a rapporté vendredi que M.Sarkissian a été hospitalisé en raison de problèmes cardiaques. Selon le média, le Président a été transporté dans un centre médical à Erevan afin d’y subir une opération d’angioplastie.
L’Arménie en proie à une crise politique
Une nouvelle crise politique a débuté après la fin des hostilités au Haut-Karabakh et s’est aggravée le 25 février, lorsque le chef d’état-major Onik Gasparian, de concert avec une quarantaine d’officiers hauts gradés arméniens, a exigé la démission de Nikol Pachinian et de son gouvernement. Un acte que ce dernier a qualifié de tentative de coup d’État militaire.
Le Président n’a pas signé le projet de décret sur le limogeage du chef d’état-major. Le Premier ministre a renvoyé le document au Président, qui a pour sa part fait appel à la Cour constitutionnelle concernant cette question. Onik Gasparian a continué d’exercer ses fonctions de chef d’état-major jusqu’au 10 mars. Ce jour-là, il a été congédié.

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6- Les Nouvelles d’Arménie

12/03/2021
Vladimir Poutine s’est entretenu au téléphone avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azéri Ilham Aliev
Le président russe Vladimir Poutine a eu des conversations téléphoniques aujourd’hui avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azéri Ilham Aliev, a informé le site officiel du Kremlin.
Les aspects pratiques de la mise en œuvre des accords sur le Haut-Karabagh, fixés dans les déclarations trilatérales du 9 novembre 2020 et du 11 janvier 2021, ont été discutés. Il a été noté avec satisfaction que le régime de cessez-le-feu était respecté et que la situation dans la région dans son ensemble reste stable et calme.
Le communiqué publié par le Kremlin indique que Nikol Pachinian et Ilham Aliev sont satisfaits des activités du contingent russe de maintien de la paix sur la ligne de contact et le long du couloir de Latchine. Les questions liées au déblocage des infrastructures économiques et de transport dans le Caucase du Sud ont également été abordées. Dans ce contexte, les parties se sont déclarées satisfaites des activités du groupe de travail coprésidé par les vice-premiers ministres des trois pays.
par Krikor Amirzayan
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7- Le Courrier d’Erevan

11/03/2021
« L’Arménie ne peut pas faire obstacle à la création du corridor du Zangezur. Nous les obligerons » Aliyev

Selon Minval.az, le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev a accusé l’Arménie d’entraver la construction du corridor du Zangezur.
« Nous sommes prêts à coopérer avec l’Arménie. Combien de fois les vice-premiers ministres se sont-ils rencontrés ? Aujourd’hui, l’Arménie refuse de coopérer. Aujourd’hui, l’Arménie veut empêcher la création du corridor du Zangezur. Mais ils ne réussiront pas. Nous allons les y obliger », – c’est ce qu’a déclaré Aliyev lors du VIIe Congrès du parti au pouvoir « Nouvel Azerbaïdjan » et a ajouté : « Une des conséquences de la guerre est certainement le corridor du Zangezur, qui est devenu un sujet de discussion aujourd’hui. Il s’agit d’une réalisation historique. Le fait que cette question ait été exprimée dans la déclaration trilatérale est une grande victoire politique pour nous. Un travail actif est en cours sur le corridor du Zangezur, il y a de nombreuses propositions, de nombreux projets de transport et de communication sont déjà en cours de discussion, ce sera notre prochain succès historique ».
Pour rappel, le 11 janvier 2021 s’est tenue à Moscou la réunion trilatérale de Vladimir Poutine, Ilham Ali et Nikol Pashinyan, au cours de laquelle les questions concernant les voies de transport de la région ont été abordées.

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8- Les Nouvelles d’Arménie

12/03/2021
HALO Trust nie les rumeurs selon lesquelles elle aurait fourni des cartes des champs de mines en Artsakh aux forces turques pendant ou avant la guerre
L’organisation caritative britannique HALO Trust, qui démine depuis plusieurs années les terres en Artsakh, a démenti les informations selon lesquelles elle aurait fourni des cartes des champs de mines aux forces turques pendant ou avant la guerre.
« HALO Trust est au courant de l’affirmation selon laquelle elle a fourni des cartes des champs de mines aux forces turques pendant ou avant la guerre du Karabagh de 2020. Depuis plus de 20 ans, HALO Trust travaille au Karabagh pour rendre la vie de la population locale plus sûre. HALO Trust est en mesure de travailler dans des zones de conflit à travers le monde uniquement parce qu’il s’agit d’une organisation apolitique et neutre. Cette affirmation est absolument fausse » indique le communiqué. A suivre…
Krikor Amirzayan
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9- Le Courrier d’Erevan

12/03/2021
La société britannique « HALO Trust » a fourni aux Turcs une carte des territoires minés de l’Artsakh
HALO Trust, une organisation caritative britannique en Artsakh, a fourni aux services spéciaux turcs une carte des zones minées de l’Artsakh, ce qui leur a permis de surmonter avec succès les zones minées défensives de l’armée de défense de l’Artsakh pendant la guerre de 44 jours. Le représentant spécial du président de l’Artsakh Boris Avagyan l’a déclaré à 24News.
« J’ai appris de sources fiables que le « HALO Trust », agissant sous le nom d’une organisation caritative britannique et menant des travaux de déminage, a reçu des cartes des champs de mines du côté arménien lors de son travail en Artsakh et les a transmises aux services spéciaux turcs.
Par conséquent, l’ennemi a pu traverser avec succès les zones minées pendant la guerre. Sous le prétexte d’étudier les zones dangereuses, cette organisation a effectué des travaux de reconnaissance dans tout l’Artsakh.
Cette organisation a été fondée en 1988 par le député et ancien soldat britannique Colin Campbell Mitchell », a déclaré M. Avagyan.

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10- Les Nouvelles d’Arménie

12/03/2021
Un morceau de la statue, une « tête de taureau » dédiée au dieu Mihr dans le temple de Garni (Arménie) datant du Ier siècle va être exposé

L’un des objets uniques conservés dans les fonds du « Service arménien de protection des objets archéologiques » est la « tête de taureau » qui faisait partie de la statue en marbre du dieu Mihr trouvée il y a quelques années près du temple de Garni datant du 1er siècle après J.-C.
Le 21 mars, ce fragment du dieu Mihr qui ornait jadis le temple de Garni sera exposé dans la réserve culturelle-musée de Garni à l’occasion de la célébration de la naissance du dieu Vahagn.
Après la proclamation du christianisme comme religion d’État en Arménie en l’an 301, les anciens forts, et autres constructions survécurent au mouvement populaire. Mais les temples et monuments religieux païens furent intégralement rasés par le peuple arménien qui s’était converti au christianisme. Sur nombre de ces sanctuaires païens des temples chrétiens étant élevés.
Parmi les destructions des temples païens, le temple de Garni construit sous l’ère du roi arménien Tiridate Ier au 1er siècle et dédiée au dieu du soleil Mithra, fit exception en Arménie. Mais les dieux du temple, comme la statue de Mihr combattant le taureau et qui était placée au centre de l’autel du temple fut détruit par les partisans de la nouvelle religion au début du IVe siècle et jetée dans la gorge. Lors des fouilles, une statue de taureau en marbre blanc qui fait partie d’une statue plus grande fut retrouvée près du temple. La tête en marbre d’un taureau et le socle d’une statue furent retrouvés près du temple de Garni.
Krikor Amirzayan

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11- Vice

12/03/2021

https://www.vice.com/fr/article/akdm8g/en-armenie-le-difficile-retour-a-luniversite-des-etudiants-soldats

En Arménie, le difficile retour à l’université des étudiants-soldats

par Pierre Longeray

L’entrée de l’UFAR à Erevan.

Après la guerre au Haut-Karabakh, qui a fait porter un lourd tribu aux jeunes Arméniens, les étudiants-soldats de l’Université française d’Arménie reviennent en cours.
C’est un dimanche de septembre où il fait beau sur Erevan, pourtant l’horizon s’assombrit quelques kilomètres plus à l’est. Depuis une trentaine de minutes, le conflit au Haut-Karabakh opposant l’Arménie et l’Azerbaïdjan voisin vient de se rouvrir comme une plaie qui n’a jamais cicatrisée. Ce 27 septembre 2020, on toque à la porte de chez Nver, un jeune Arménien de 25 ans, étudiant en droit. C’est son officier municipal, qui lui explique qu’il est mobilisé pour aller combattre dans cette région escarpée grande comme un département français. « J’étais content d’être appelé, c’était ma volonté d’y aller », remet le jeune homme aux doux yeux verts. « Cela aurait été trop dur de rester à la maison et de regarder ça de loin. » Le voilà alors embarqué avec des milliers d’autres jeunes comme lui dans un conflit qui va durer six semaines et finira par se solder par un cessez-le-feu douloureux, obligeant des milliers d’Arméniens de l’Artsakh (le nom donné au Haut-Karabakh par les Arméniens) à l’exil.
Au même moment, Bertrand Venard est en Arménie depuis à peine une semaine – que déjà une guerre éclate. Depuis sept petits jours, Venard, crâne rasé, vocable maîtrisé et petites lunettes, est le nouveau recteur de l’UFAR, ou Université française en Arménie, installée dans le nord d’Erevan. « Quand on vient en Arménie, on sait qu’il y a des risques, notamment sismiques, mais aussi du fait de ses voisins, qui sont menaçants depuis un moment », déroule sereinement le responsable de l’UFAR. « Du coup, ce risque militaire, on l’a toujours à l’esprit, mais je ne pensais pas qu’il surgirait pendant mon séjour, encore moins avec cette ampleur et ces conséquences. » S’il n’est pas dans la maison depuis longtemps, Venard, qui a aussi enseigné à Cambridge, Oxford et UPenn (l’université de Pennsylvanie), sent que son université va payer le prix fort de cette guerre.
Toujours ce sombre dimanche, David, 22 ans et étudiant à l’UFAR en droit comme Nver, n’est pas surpris quand il entend que la guerre commence. « Dans notre pays, on savait pertinemment que c’était une éventualité », explique-t-il calmement. « Dès ce fameux dimanche, j’ai décidé de me porter volontaire pour y aller. Je n’avais pas besoin de temps pour y réfléchir. Forcément, j’avais peur et j’étais déçu de la situation dans laquelle on se retrouvait. Mais je ne pouvais pas ne rien faire. Du coup, j’ai décidé d’y aller avec des amis, et faire ce que je pouvais. Le lendemain, j’étais à Martuni, en Artsakh. Et là, tout a commencé. »

Si Nver avait déjà participé à la guerre opposant l’Azerbaïdjan et l’Arménie en 2016 – d’une moindre intensité – les bruits de tirs et d’explosions qui émaillent ces premiers jours au front en cette fin d’année 2020 frappent autant ses tympans que sa mémoire. « C’est bizarre d’entendre ça pour la première fois, ce sont des bruits qu’on n’entend pas tous les jours, » pose-t-il. « Puis quand on te dit que telle explosion a tué des dizaines de soldats, tu commences à gamberger. Sans cesse, tu te demandes “Pourquoi pas moi ?”, pourquoi ce n’est pas moi qui suis mort dans cette attaque ? » Puis le temps passe, les explosions continuent à rythmer les jours et les nuits passés en première ligne. « Et tu commences à t’y habituer, à ne plus avoir peur. Cela devient normal… On s’y habitue. »
À quelques centaines de kilomètres de là, le recteur Venard, pas vraiment du genre à rester les bras croisés, se met en tête que si ses étudiants se battent au front, lui doit aider pour gérer « l’arrière ». Un arrière pas lointain. « À peine à une heure en voiture du lac Sevan, où vont les habitants d’Erevan le weekend, vous êtes à proximité du front », situe le recteur. « Et il y avait un risque d’extension du conflit jusqu’à Erevan. » Une peur qui ne relève pas de la paranoïa quand on connaît les velléités expansionnistes des voisins arméniens, dont la Turquie, soutien actif des Azéris. « Alors, on a commencé à stocker de la nourriture dans l’université. Pas pour nous, mais en se disant que si le quartier se trouvait attaqué on pourrait héberger des gens. Et on a des pièces en sous-sol… » Ce qui peut être utile en cas de bombardements.

Alors que Nver, David et des milliers d’autres étudiant-soldats sont au combat depuis une vingtaine de jours, et que l’UFAR compte ses premiers morts, le recteur Venard se lève en pleine nuit avec une question : mais comment réintégrer ceux qui vont revenir du front ? S’ils ont dû trouver seuls comment passer d’un quotidien composé de cours sur Zoom aux affres de la guerre, peut-être Venard et son équipe de l’UFAR peuvent les aider à reprendre une vie d’étudiant « normale ». « Mon père était militaire. Il a fait dix ans de guerre. Et je me souviens encore de lui qui criait en pleine nuit “À l’attaque !” », rembobine le recteur. « Je sais bien que les militaires, même de métier, vivent des choses atroces et que cela laisse des traces. » Alors pour des étudiants qui n’ont parfois pas la vingtaine, pris dans une guerre effroyable, les conséquences peuvent être dramatiques.
À l’UFAR, on pose alors dès le lendemain sur le papier trois scénarios possibles : la guerre dure un mois, donc les étudiants-soldats ne ratent qu’un mois de cours ; la guerre dure un peu plus et ils reviennent en cours au bout de deux mois ; ou ils y restent plus longtemps et ratent ainsi quasiment un semestre d’enseignements – donc impossible à rattraper. « Rater plus de deux mois de cours, avec par-dessus le traumatisme d’une guerre, vous avez la tête ailleurs », se dit alors Venard.
Puis les mauvaises nouvelles redoutées commencent à tomber l’UFAR, alors que les cours continuent en distanciel – Covid oblige – malgré le conflit. Deux semaines après le début du conflit, le 10 octobre, le recteur Venard croise dans un couloir de l’université deux personnes de son staff qui ont les yeux embués. Le premier étudiant de l’UFAR à mourir au front a été identifié. Il s’appelait Shant, avait seulement 18 ans. Dans un message adressé à ses proches avant sa mort, Shant écrivait :
« Quand la lumière meurt, nous guettons l’obscurité et attendons impatiemment sa renaissance, persuadés que nous deviendrons nous-mêmes la lumière, même si un jour, nous nous éteindrons, quand il le faudra, sans pouvoir demander ni pourquoi ni de quoi. »
« Quand on m’a annoncé la mort de Shant, j’étais un peu incrédule, puisqu’il s’agissait de la matérialisation de quelque chose que vous redoutez, un futur que vous ne souhaitez pas », se rappelle Bertrand Venard. Et malheureusement, ces annonces vont se multiplier. « La tristesse de la première mort va nourrir celle ressentie lors de la deuxième annonce, puis la troisième et ainsi de suite », continue le recteur, qui passe alors ses weekends à assister aux funérailles de ses étudiants morts au combat. « En deux mois, j’ai assisté à un certain nombre d’enterrements – certainement plus que dans toute ma vie », souffle le recteur, qui organise pour chaque décès une cérémonie aux chandelles au sein de l’université. Un petit autel est aussi installé dans un hall aux murs bleus de l’université, où les portraits des étudiants-soldats décédés sont installés.
Aujourd’hui, quatre mois après la fin de la guerre, dix portraits y trônent – sur la vingtaine d’étudiants qui sont partis combattre, alors que deux autres sont encore dans un état critique suite à leurs blessures de guerre. « Ici, il y a eu près de 50 pour cent de décès, c’est donc une boucherie », dit, la gorge serrée, le recteur. « On est du niveau de ce qui se passait pendant la Première guerre mondiale. »
Le 9 novembre 2020, après six semaines de conflits éreintants, la guerre est finie – avec des conséquences terribles pour l’Arménie et les Arméniens qui vivent au Haut-Karabakh. Petit à petit, David, Nver et les milliers d’autres soldats rentrent chez eux. Pendant une quinzaine de jours, David et Nver restent en famille, voient leurs amis, essayent tant bien que mal de revenir psychologiquement du front. « Quand je suis revenu, je ne pensais pas à l’école. Je pensais que c’était la fin de tout », remet Nver. « J’avais du mal à croire que la guerre était finie, je pensais devoir y retourner, que tout continuait. Dans ma tête, j’étais encore un soldat. » Pour David, le retour est aussi rude. Comme pour Nver, des amis sont morts au front. « J’avais besoin d’un peu de temps pour me remettre psychologiquement, mais j’ai pris conscience au bout d’un moment que je voulais retourner à l’université. C’était un grand pas en avant pour retourner à un semblant de vie normale. »
Au campus de l’Université française en Arménie, les services de la scolarité prennent alors contact avec la dizaine d’étudiants-soldats qui sont revenus du front. Puisque près de deux mois de cours ont été ratés, le recteur leur explique qu’un dispositif a été pensé pour faciliter leur retour, mais il leur conseille de « prendre un peu de champ, d’arrêter leur scolarité pendant un an, pendant que l’université s’occupe de trouver des fonds pour leur financer cette année perdue, ainsi qu’un stage pour qu’ils s’occupent jusqu’à septembre prochain. » Mais aucun des étudiants-soldats ne souhaite redoubler. « Tous, ont voulu reprendre leur scolarité immédiatement », se rappelle le recteur, qui se lance alors dans une tournée des donateurs de l’université pour pouvoir offrir un an de scolarité aux jeunes qui sont partis au combat, ainsi que la même somme aux parents des étudiants qui ont péri au front.
Le « Plan de Réintégration des Étudiants-Soldats » (ou PRES) mis au point par l’UFAR est alors déployé. « On a tout inventé, parce qu’on n’avait aucune expérience dans le domaine », explique-t-on du côté de l’UFAR. En prenant contact avec les profs de chacun des étudiant-soldats, on essaye d’estimer les cours à rattraper, les besoins de chacun, en fonction de leurs spécialités et de leur année d’étude. Pas à pas, le PRES prend forme avec des réunions régulières entre étudiants-soldats et l’université, des cours particuliers et collectifs, ainsi qu’un « appui personnel individualisé » – une manière pudique de dire qu’une aide psychologique est proposée aux étudiants. « On sait bien dans ce domaine que le recours à un psychologue peut être vu comme quelque chose de stigmatisant, du coup on a créé un terme pour ça », explique Venard, qui impose aux étudiants-soldats au moins trois séances avec une psychologue – « même si ce n’est pour ne rien lui dire ».
« Quand on nous a dit qu’on devait aller voir une psy, on a tous répondu qu’on n’en avait pas besoin, que cela n’était pas nécessaire et qu’on n’avait pas besoin de ça pour le moment, » se souvient Nver. « Mais quand tu lui parles, tu comprends à quel point c’est nécessaire. Tu as en toi des problèmes, que tu ne comprends pas, et que tu ne sais même pas que tu as. En échangeant avec elle, tu peux alors commencer à les traiter en travaillant dessus. » Pour David, s’il a encore du mal à être « concentré à 100 pour cent », les rendez-vous avec la psychologue dépêchée par l’université l’ont aussi beaucoup aidé. Comme pour Nver, il a le sentiment que la guerre a changé la manière dont il aborde la vie, même s’il est difficile d’expliquer comment. « J’essaye simplement de faire tout mon possible, parce que maintenant je vis pour ceux qui sont morts là-bas. »
Si les chiffres officiels des victimes arméniennes ne sont pas encore définitifs, 43 pour cent des morts étaient des jeunes hommes âgés entre 18 ans et la petite vingtaine, explique Emil Sanamyan, qui s’occupe du Focus on Karabakh du département d’Études Arméniennes à l’Université de Californie du sud (USC). « Et une grande portion d’entre eux – que j’estime à un quart ou peut-être un tiers – étaient des étudiants quand ils ont été appelés au combat », décrypte Sanamyan. « Cela signifie que des centaines d’étudiants ont été tués pendant cette guerre. » Une guerre rapide, et meurtrière, où sans doute plus de 3 700 Arméniens sont morts et plus de 2 800 côté azéri. « La situation actuelle est sans précédent, » embraye Sanamyan, qui pointe notamment son impact sur les jeunes. « L’impact de cette guerre est bien pire que celle du début des années 1990. Plus de jeunes ont été tués pendant cette guerre de 44 jours que pendant les trois ans de guerre entre 1991 et 1994. » Ce qui fait courir dans les esprits la crainte d’une perte d’une génération d’Arméniens, sacrifiés au combat, dans un pays qui ne compte que 2,965 millions d’habitants.

En ce début mars, c’était l’heure des examens pour les étudiants de l’UFAR, ainsi que pour ses étudiants-soldats. Une semaine à plancher sur divers sujets. Un programme copieux pour tout étudiant, encore plus quand on revient à peine du front et qu’on a raté deux mois de cours. « Avant le début des examens, je pensais que ça allait être vraiment compliqué, mais depuis que c’est derrière moi, et que j’ai le sentiment d’avoir plutôt réussi, je me sens bien dans mon esprit – comme si tout commençait à rentrer dans l’ordre », confie Nver après ses examens. David a lui aussi l’impression d’avoir bien réussi ses examens, content de ne pas avoir perdu une année de cours, « malgré ce qu’il s’est passé ». Bientôt, pour Nver et David, ce sera le moment de dire au revoir à l’UFAR, puisqu’ils seront normalement diplômés à l’été. Si Nver envisage de poursuivre ses études de droit en France, à Montpellier ou à Lyon (dont l’université Lyon III est partenaire de l’UFAR), David compte bien se lancer sur le marché du travail ici, en Arménie. « Je ne me vois pas partir, c’est mon pays, mes terres, mon tout », pose sérieusement le jeune homme.
À l’UFAR pour les étudiants plus jeunes que Nver et David, le Plan de Réinsertion des Étudiants-Soldats continuera sans doute – tant que les étudiants concernés en feront la demande. « Lorsqu’on me demande quand va s’arrêter ce plan, je réponds que je ne sais pas », admet le recteur Venard. « Si tout se passe bien sur le plan scolaire, on pourra sans doute relâcher ce point à la rentrée prochaine. Mais sur l’aspect de l’appui personnel individualisé – l’accompagnement psychologique donc – il faudra peut-être faire un effort plus prolongé. Tant qu’ils seront chez nous. Tant qu’on ne les aura pas diplômés. » Puis, sur le toit de l’université, le recteur compte bien rénover une petite terrasse avec quelques tables, où les portraits et les noms des étudiants-soldats de l’université tombés au Haut-Karabakh seront accrochés. « C’est un endroit où on voit tout Erevan. Un lieu où on regarde vers le futur, tout en n’oubliant pas le passé. À la fois, on ne les oublie pas, mais il faut aller de l’avant. »

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12- Afrique Asie.fr

11/03/2021

https://www.afrique-asie.fr/le-malaise-turc/
Le malaise turc
Face à la guerre du Karabagh (du 27 septembre au 9 novembre 2020), initiée par l’Azerbaïdjan contre la population arménienne, on n’a pas beaucoup entendu la voix de démocrates turcs, pour la plupart emprisonnés, censurés ou exilés. Cengiz Aktar, ancien haut fonctionnaire aux Nations-Unies, professeur invité à l’Université d’Athènes, a publié, au moment du conflit, « Le malaise turc » un pamphlet d’une centaine de pages, contre le régime d’Erdoğan, sultan républicain qui se rêve en calife. Il livre aujourd’hui une analyse sans concession de l’état actuel de son pays.

(Lire l’article en pièce jointe)
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13- Le Courrier d’Erevan

11/03/2021

https://www.courrier.am/fr/actualite/maral-najarian-enfin-liberee
Maral Najarian enfin libérée

Après quatre mois de captivité en Azerbaïdjan, Maral Najarian, une Libanaise d’origine arménienne, a été libérée mercredi le 10 mars. À 8 h 30 mercredi, heure locale, elle a pris un vol de Bakou à Istanbul, d’où elle a décollé pour Beyrouth. Elle est de retour chez elle, entourée de sa famille, de ses amis et des sympathisants de la communauté.
Sa libération a eu lieu grâce à l’intervention directe de Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération (le chambre haute du Parlement russe). Elle avait été sollicitée il y a quelques jours par Ararat Mirzoyan, Président de l’Assemblée nationale de la République d’Arménie.
« J’ai reçu un appel téléphonique ce matin, alors que j’étais à l’hôpital, et j’ai laissé tomber mes équipements après avoir appris la nouvelle de la libération de Maral », a déclaré la sœur de Maral, Sossi, qui est infirmière dans un hôpital de Beyrouth. « Je leur ai dit que je prenais un jour de congé et je me suis précipitée chez moi ».
“Je ne peux pas décrire ce que nous ressentons en ce moment. Nous sommes impatients de l’accueillir à l’aéroport “, a ajouté Sossi Najarian, qui a expliqué que le Comité international de la Croix-Rouge leur avait demandé de garder la nouvelle confidentielle jusqu’à son retour sain et sauf.
Le 10 mars marque une étape symbolique et bouleversante pour les Arméniens, puisqu’il y aura 4 mois depuis la signature de l’accord qui a mis fin à l’agression militaire en Artsakh.
Le 10 novembre, les civils Maral Najarian et Vicken Euljekjian, qui se rendaient d’Erevan à Chouchi via Berdzor, ont été capturés par les forces azerbaïdjanaises. Tous deux, originaires du Liban, mais possédant la nationalité arménienne, se rendaient d’Erevan à Artsakh dans la voiture de Vicken, pour récupérer les bagages de Maral à son hôtel de Berdzor, et ceux de Vicken à son appartement de Chouchi. Malheureusement, ils ont été capturés dans leur véhicule, entre Berdzor et Chouchi, par les forces azerbaïdjanaises et peu avant l’arrivée des soldats de la paix russes dans le Haut-Karabakh.
Deux semaines plus tard, des messages ont commencé à arriver d’Azerbaïdjan – parfois vrais mais surtout faux – mais il est devenu clair que Maral et Vicken ont été transférés dans une prison en Azerbaïdjan. La famille de Maral, et sa mère âgée en particulier, ont été tourmentées jour et nuit par des messages choquants sur Maral postés par les Azerbaïdjanais sur sa page Facebook, indiquant notamment qu’elle avait été violée et tuée.
« Maral est la personne la plus gentille et la plus aimable que j’aie jamais rencontrée », a déclaré sa voisine Anahit Tarkhanian à Beyrouth. « Elle était si populaire dans la communauté ici, la file d’attente pour son salon de beauté était si longue, car tout le monde – hommes et femmes – voulait être servi par Maral. Tout le monde l’aimait et regrettait qu’elle ait décidé de s’installer en Arménie. Contrairement aux coiffeurs types, Maral est plutôt calme et réservée, elle ne discute pas avec les clients, mais elle est extrêmement compétente dans son travail. Elle est belle à l’intérieur comme à l’extérieur ».
Après le déménagement de la famille dans le nouveau quartier de Fanar à Beyrouth, Maral a converti le petit jardin en espace commercial, gérant bientôt l’un des salons les plus populaires du quartier. Cependant, comme la crise financière au Liban persistait, les clients avaient des difficultés à payer, et Maral servait souvent ses clients gratuitement. Le salon de beauté a été endommagé lors de l’explosion du 4 août à Beyrouth, et Maral a choisi de retourner en Arménie pour s’y installer définitivement, et y amener plus tard ses enfants. Arrivées en Arménie le 25 août avec sa sœur Annie, elles ont à peine eu le temps de s’installer que la guerre de l’Artsakh a commencé.
Suite à l’effort du gouvernement pour réinstaller des familles en Artsakh, Maral et Annie sont arrivés à Chouchi vers la mi-septembre avec une douzaine de familles arméno-libanaises. Les sœurs se sont vite rendu compte que l’altitude élevée de la citadelle historique ne leur convenait pas. Elles ont donc déménagé à Berdzor (Lachin) le 26 septembre, un jour avant la guerre.
Maral ayant été emprisonnée illégalement près de Bakou, sa grande famille à Beyrouth et à Erevan a fait campagne pour sa libération. Maral est l’un des sept frères et sœurs nés à Beyrouth dans une famille arménienne très unie, qui a connu ses propres difficultés pendant les troubles politiques au Liban et la récente crise économique. La sœur aînée, Sossi Najarian, infirmière de longue date dans un hôpital local, a fait campagne pour sa libération à Beyrouth, tandis que sa sœur cadette, Annie, plus proactive, à Erevan, a frappé à la porte de chaque fonctionnaire et s’est occupée des médias locaux et internationaux.
Le cas de Maral s’est rapidement répandu dans la diaspora arménienne, où des organisations et des particuliers ont demandé sa libération, car son visage photogénique a fait connaître la crise des prisonniers de guerre arméniens.
Quatre mois après l’accord du 9 novembre, plus de 230 prisonniers de guerre arméniens sont toujours détenus par l’Azerbaïdjan. Contrairement aux autorités azerbaïdjanaises, la partie arménienne a adopté une approche constructive, en restituant tous les prisonniers de guerre azerbaïdjanais détenus en Arménie. Néanmoins, les forces azerbaïdjanaises continuent d’enlever des soldats et des civils arméniens, hommes et femmes, dans le Karabakh d’après-guerre.
Son mari, Vicken Euljekjian, lui aussi un Libanais d’origine arménienne, qui se rendait en voiture avec Maral de Erevan en Artsakh le 10 novembre, est toujours en captivité à Bakou. Son seul crime est d’avoir décidé de récupérer ses affaires à son domicile de Chouchi avant la remise des armes, lorsque le couple a été capturé près de Chouchi.
Parmi les 64 soldats nouvellement capturés en décembre, soit bien après la signature tripartite, seuls huit ont été rapatriés, tandis que six soldats, perdus dans les forêts du Haut-Karabakh en attendant d’être secourus pendant 50 jours, ont été capturés et brutalement assassinés par les forces azerbaïdjanaises en janvier dernier Les preuves des mauvais traitements répréhensibles infligés aux prisonniers de guerre et aux captifs arméniens ont été répertoriées dans le dernier rapport du défenseur arménien des droits de l’homme, Arman Tatoyan.
Alors que les dirigeants du monde entier continuent de rester « impartiaux » sur la récente guerre de l’Artsakh, les crimes de guerre commis par les Azerbaïdjanais et les violations des accords internationaux en matière de droits de l’homme sont impossibles à ignorer par le monde libre et les organisations de sauvegarde des droits de l’homme et des valeurs universelles.

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14- Les Nouvelles d’Arménie

11/03/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=77084
La représentante de l’UNICEF en Arménie, Marianne Clark-Hattingh soupçonnée d’espionnage pour l’Azerbaïdjan a quitté l’Arménie
La représentante de l’UNICEF en Arménie, Marianne Clark-Hattingh, a quitté l’Arménie, a déclaré la chargée de communication de l’UNICEF en Arménie, Zara Sargsyan, un jour après que le porte-parole du secrétaire général de l’ONU ait affirmé le contraire.
« Nous attendons le représentant par intérim » a-t-elle declaré, ajoutant que le bureau continue de fonctionner normalement.
Le ministère arménien des Affaires étrangères avait déclaré que le gouvernement avait mis fin aux fonctions de Clark-Hattingh en raison « d’échecs dans la mise en œuvre de son mandat et de sa conduite peu coopérative ».
Par la suite, les médias ont commencé à rapporter des allégations selon lesquelles la véritable raison du licenciement était que les autorités arméniennes avaient découvert son implication dans l’espionnage pour l’Azerbaïdjan et le Royaume-Uni.
par Krikor Amirzayan le jeudi 11 mars 2021
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15- Les Nouvelles d’Arménie