1 Nouvel Hay Magazine

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Du 27 au 29 février 1988, des centaines d’Arméniens furent victimes des pogroms anti-arméniens à Soumgaït une ville industrielle proche de Bakou par des assaillants armés avec la complicité des autorités azéries. L’Azerbaïdjan désirant ainsi par la terreur, arrêter les mouvements de revendication de l’indépendance du Haut-Karabagh (Artsakh) et de son rattachement à l’Arménie.
À l’occasion du 33e anniversaire de ces massacres dont furent victimes les Arméniens à Soumgaït du 27 et 29 février 1988, le Premier ministre Nikol Pachinian accompagné du Président de l’Assemblée nationale Ararat Mirzoyan, du Vice-Premier ministre Tigran Avinyan ainsi que d’autres hauts responsables se sont rendus au mémorial du génocide arménien de Tsitsernakaberd pour rendre hommage à la mémoire des victimes des crimes azéries à Soumgaït dont les Arméniens furent victimes.
Le Premier ministre a déposé une gerbe et des fleurs près du mémorial -un khatchkar- dédié aux victimes arméniennes des crimes de Soumgaït dont l’Azerbaïdjan responsables de ces faits devra répondre.
Krikor Amirzayan

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2. Les Nouvelles d’Arménie

27/02/2021

33e Anniversaire du génocide de Sumgaït
Les derniers jours de février marquent le 33e anniversaire d’un autre crime commis contre le peuple arménien, le génocide de Sumgait.
Ces massacres correspondent pleinement à la Convention des Nations Unies de 1948. La légalisation du génocide et des crimes contre l’humanité tels que définis dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Tout cela s’est accompagné d’une cruauté et d’une violence indicibles, de pillages et de vols. La violence fondée sur l’intolérance nationale-religieuse n’a pas fait l’objet d’une évaluation adéquate de la part des dirigeants politiques de l’Union soviétique et des organisations internationales compétentes, ce qui a conduit à des massacres et des expulsions forcées pour le régime azerbaïdjanais. Environ un demi-million d’Arméniens ont été expulsés d’Azerbaïdjan et les Arméniens d’Artsakh du Nord ont été privés de leur patrie.
Le génocide de Sumgait a été la réponse des autorités azerbaïdjanaises à la lutte des Arméniens d’Artsakh pour leur liberté et leur autodétermination, qui a commencé en février 1988.
La population pacifique de la République du Haut-Karabakh a également été la cible d’une agression à grande échelle de la part de l’Azerbaïdjan. Elle est devenue plus inhumaine pendant la nouvelle guerre déclenchée par l’Azerbaïdjan à l’automne 2020.
Rendant hommage à la mémoire des milliers de nos compatriotes victimes du génocide de Sumgait, de l’agression de l’Azerbaïdjan, condamnant la discrimination, l’intolérance et la xénophobie, les factions de l’Assemblée nationale de la République d’Artsakh
Ils appellent la communauté internationale, les pays et les organisations respectant les droits de l’homme et les libertés fondamentales à reconnaître et condamner le génocide de Sumgait et la politique anti-arménienne de l’Azerbaïdjan.
Faction du Parti démocratique d’Artsakh
Faction « Fédération révolutionnaire arménienne »
Faction « Justice » d’Artsakh
Faction « United Homeland »
Faction « Free Homeland – CDD »
Assemblée nationale de la République d’Artsakh

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3. Les Nouvelles d’Arménie

27/02/2021
Arayik Harutyunyan a rencontré à Erévan des réfugiés de l’Artsakh originaires de Hadrout
Arayik Harutyunyan le président de la République de l’Artsakh a rencontré au siège de la Représentation de l’Artsakh à Erévan vendredi 26 février, un groupe d’habitants de Hadrout réfugiés en Arménie suite à la chute de la ville occupée désormais par les azéris.
La question de la situation sociale de ces citoyens de Hadrout déplacés et réfugiés en Arménie a été abordée par le président de l’Artsakh ainsi qu’un certain nombre d’autres questions liées à la vie de ces citoyens de l’Artsakh en Arménie. Arayik Harutyunyan a promis de régler un certain nombre de demandes de ces réfugiés en affirmant que le gouvernement de l’Artsakh fait tout ce qui est possible pour améliorer le sort de ces personnes qui ont perdu leurs maisons et leurs terres occupées par l’Azerbaïdjan.
Etaient présents à cette rencontre Vitaly Balasanyan le Secrétaire du Conseil de sécurité de la République de l’Artsakh et Sergueï Ghazaryan le représentant permanent de la République de l’Artsakh en Arménie.
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4. Les Nouvelles d’Arménie

27/02/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=76729

ALIEV : L’Artsakh n’existe pas et n’existera pas
Lors d’une conférence de presse tenue à destination des médias étrangers le 26 février Ilham Aliev, le président de l’Azerbaïdjan a notamment déclaré que « les Azerbaïdjanais retourneront en territoires actuellement sous contrôle des forces d’interposition. Oui, cela prendra du temps et des efforts, mais c’est impératif. L’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan n’a jamais été remise en question au cours du processus de négociation”
La durée convenue des casques bleus russe et de leur mission est de 5 ans au terme desquels ils partiront si tout se passe bien. Il n’y aura pas de base militaire étrangère en poste sur le territoire de l’Azerbaïdjan.
Nous sommes prêts pour l’intégration. Khankendi (Stepanakert) et les localités où vivent actuellement les Arméniens, doivent comprendre que ce processus est inévitable. L’Artsakh n’existe pas en tant qu’état, ni aujourd’hui, ni demain. Ils deviendront citoyens de l’Azerbaïdjan”.

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5. France 24

26/02/2021

https://www.france24.com/fr/europe/20210226-arm%C3%A9nie-ce-n-est-pas-vraiment-un-coup-d-%C3%A9tat
Arménie : “Ce n’est pas vraiment un coup d’État, l’armée n’est pas mobilisée”

Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, s’adresse à ses partisans, lors d’une manifestation, le 25 février 2021, à Erevan. © Tigran Mehrabyan, gouvernement arménien, AFP
Retour au calme, vendredi, dans les rues d’Erevan, au lendemain de manifestations d’opposants et de partisans du Premier ministre arménien. La veille, Nikol Pachinian affirmait avoir contré une tentative de putsch. L’opposition reste cependant mobilisée contre celui qu’elle juge responsable de la perte du Haut-Karabakh.
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Au lendemain de manifestations de l’opposition au Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, les rues d’Erevan observent un retour au calme, vendredi 26 février. La veille, le chef du gouvernement a dénoncé une tentative de coup d’État militaire après que le chef d’état-major a appelé à sa démission.
Après une nuit passée devant le Parlement, une poignée d’opposants étaient toujours rassemblés, vendredi matin, espérant voir la manifestation se reformer pour une deuxième journée consécutive.

“Les troupes n’ont pas été mobilisées”
Ces appels à la démission du Premier ministre n’ont rien d’inédit, et se sont déjà étendues jusqu’au président lui-même. Mais si les déclarations du chef d’état-major déplacent le mécontentement hors de la sphère politique, “il n’est pas pour autant question de parler de coup d’État à proprement parler”, analyse Antoine Mariotti, journaliste à France 24. En effet, “les troupes n’ont pas été mobilisées, et les militaires n’ont pas pris les armes pour tenter de déloger Nikol Pachinian du pouvoir”.
Cette sortie demeure malgré tout polémique, l’armée se devant de rester loyale au gouvernement, et suscite l’inquiétude, le chef d’état-major est entouré d’une quarantaine de hauts-gradés ayant réclamé publiquement la démission du Premier ministre dans un communiqué.
Mais jeudi, Nikol Pachinian a montré qu’il bénéficiait encore d’un soutien populaire important. Plusieurs de ses partisans – 20 000 selon les chiffres officiels – ont défilé autour de lui dans les rues de la capitale arménienne.
La perte du Haut-Karabakh vécue comme une humiliation
Depuis novembre dernier, plusieurs manifestations de l’opposition ont eu lieu pour appeler au départ du Premier ministre, accusé d’avoir vendu l’enclave du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan au terme d’une guerre de 45 jours dans laquelle 4 000 Arméniens ont perdu la vie.
La perte du Haut-Karabakh est vécue comme une humiliation par de nombreux Arméniens, qui accusent Nikol Pachinian de ne pas avoir mené la guerre qu’il fallait, de ne pas avoir combattu assez fort, assez longtemps.
Alors que l’un des principaux partis d’opposition a appelé le Premier ministre à ne pas mener le pays vers la guerre civile, Nikol Pachinian a appelé ses détracteurs au dialogue, tout en menaçant d’arrestation ceux qui iraient plus loin que le simple appel à la contestation.

(Voir les vidéos en ligne sur le site France 24)
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6. Le Nouvel Observateur

26/02/2021

https://www.nouvelobs.com/monde/20210226.AFP5973/des-milliers-de-manifestants-d-opposition-de-nouveau-dans-la-rue-en-armenie.html
Des milliers de manifestants d’opposition de nouveau dans la rue en Arménie

Erevan (AFP) – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi pour le deuxième jour d’affilée en Arménie afin d’obtenir la démission du Premier ministre Nikol Pachinian, critiqué pour la défaite dans la guerre d’automne 2020 au Nagorny Karabakh. La crise politique qui couvait depuis l’humiliante défaite de novembre face à l’ennemi juré, l’Azerbaïdjan, a connu jeudi un spectaculaire rebondissement avec l’appel de l’Etat-major à la démission de M. Pachinian, lequel a dénoncé une tentative de coup d’Etat et réuni quelque 20.000 de ses partisans dans la capitale Erevan. L’opposition, en retour, a organisé une manifestation d’au moins 10.000 personnes, érigeant des barricades, installant des tentes, bloquant les rues entourant le Parlement et promettant d’y rester jusqu’au départ du Premier ministre. Après avoir campé dans la nuit, les opposants ont encore défilé vendredi dans le centre d’Erevan, agitant des drapeaux arméniens et scandant des slogans anti-pouvoir. “Le peuple doit descendre dans la rue et exprimer sa volonté pour qu’on évite un bain de sang et la crise”, a lancé l’ex-Premier ministre Vazguen Manoukian, que l’opposition aimerait voir prendre la tête du gouvernement. “Ou bien nous nous débarrassons d’eux (le gouvernement, ndlr), ou bien nous perdons l’Arménie”, a-t-il ajouté. Dans le cortège où la colère était palpable, Grigor Airapetian, un retraité de 68 ans, estimait que “le temps de Nikol est terminé”. “Tellement de jeunes gens ont été tués, nous avons subi une défaite militaire et la souveraineté du pays a été affaiblie”, a-t-il expliqué à l’AFP. Les manifestants se sont rendus devant le siège de la présidence puis du gouvernement, avant une rencontre prévue entre M. Pachinian et le président Armen Sarkissian, à la fonction essentiellement honorifique.

– Guerre avec l’Azerbaïdjan –
Si Nikol Pachinian s’est dit prêt à entamer des “consultations” avec l’opposition pour apaiser les tensions, il a aussi menacé d’arrêter tous ceux qui violeraient la loi. Une figure du parti d’opposition Fédération révolutionnaire arménienne, Guegham Manoukian, a pour sa part martelé vendredi qu’il ne parlerait avec Nikol Pachinian que de sa “démission”. L’opposition réclame le départ du Premier ministre, arrivé au pouvoir en 2018 à la faveur d’une révolution pacifique, depuis la défaite dans la guerre pour le contrôle de la région du Nagorny Karabakh en novembre dernier. A l’époque, confrontée au risque de débâcle, l’armée avait demandé au chef du gouvernement d’accepter les conditions d’un cessez-le-feu négocié par le président russe Vladimir Poutine et qui impliquaient d’importantes pertes territoriales pour l’Arménie. Si l’essentiel de la région séparatiste arménienne du Nagorny Karabakh a survécu, l’Arménie a perdu la ville symbolique de Choucha, ainsi qu’un glacis de territoires azerbaïdjanais entourant la région. En six semaines, la guerre a fait environ 6.000 morts.
L’armée soutenait jusqu’à présent le Premier ministre mais l’a lâché cette semaine après le limogeage d’un haut-gradé ayant critiqué les déclarations de M. Pachinian selon lesquelles la défaite était en partie due à l’inefficacité d’un système d’armement russe, les lance-missiles Iskander. L’état-major arménien a alors réclamé la démission de M. Pachinian, jugeant qu’il n’était “plus en mesure de prendre les décisions qui s’imposent” et l’accusant “d’attaques destinées à discréditer les forces armées”. Cette déclaration n’a toutefois été suivie d’aucun mouvement de troupe tandis que M. Pachinian prenait la tête, mégaphone en main, d’une marche de sympathisants de 20.000 personnes d’Erevan pour réaffirmer son pouvoir. “L’armée (…) doit obéir au peuple et aux autorités élues”, a-t-il dit jeudi sous les hourras de la foule : “Ce sont mes ordres et personne ne peut y désobéir”. L’Arménie, depuis son indépendance à la chute de l’URSS en 1991, a connu une succession de crises et de révoltes, dont certaines furent meurtrières.

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7. Courrier International

26/02/2021

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/bras-de-fer-larmenie-est-elle-au-bord-de-la-guerre-civile

Bras de fer. L’Arménie est-elle au bord de la guerre civile ?

La situation reste très tendue en Arménie : le 25 février, le Premier ministre, Nikol Pachinian, a dénoncé une “tentative de coup d’État” après que l’état-major de l’armée a exigé sa démission. Une guerre civile est-elle à craindre, comme le prétendent certains médias arméniens ?

“L’exigence de l’armée est irrévocable”, a martelé, ce vendredi 26 février, le chef d’état-major arménien des armées, Onik Gasparian, à l’adresse du Premier ministre et chef de l’État, Nikol Pachinian, dont le général réclame le départ, rapporte le site Eurasia Daily. Tombé en disgrâce la veille et limogé sur-le-champ (avec d’autres haut gradés) par Pachinian, le chef d’état-major refuse de partir.
“Nikol n’a pas compris que, lorsque l’armée lui dit qu’il doit partir, c’est un verdict sans appel”, a renchéri, toujours ce vendredi 26 février, l’ex-Premier ministre Vazguen Manoukian, président du Mouvement pour le salut de la patrie, devant une foule d’opposants qui ont passé la nuit sous des tentes devant le Parlement, raconte le site arménien Panorama.am.
Pour le moment, l’opposition a échoué à obtenir le départ de Pachinian par la voie parlementaire et un vote de défiance : Mon Pas, l’alliance dirigée par Pachinian, conserve la majorité (88 des 132 sièges) et fait bloc derrière son leader.
Accusé, par une partie de la population, de traîtrise et d’incompétence à la suite d’une cuisante défaite de l’Arménie dans la deuxième guerre du Haut-Karabakh (27 septembre-10 novembre 2020), Pachinian apparaît indéboulonnable. “Ses opposants semblent démunis pour obtenir un départ rapide de Pachinian, analyse Sergueï Markedonov de l’Institut de recherche sur les questions internationales de Moscou dans les pages du quotidien russe Kommersant. Même s’il a perdu une partie de son électorat, ses soutiens restent nombreux.”
[…]
Alda Engoian
(La suite réservée aux abonnés)
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8. 20 Minutes

26/02/2021

https://www.20minutes.fr/monde/2986431-20210226-armenie-jean-yves-drian-appelle-dialogue-preserver-democratie

Arménie : Jean-Yves Le Drian appelle au « dialogue » pour préserver la « démocratie »
DIPLOMATIE Le Premier ministre arménien a dénoncé jeudi une tentative de coup d’Etat militaire et pris la tête d’une manifestation
20 Minutes avec AFP
Les appels au calme se multiplient. Vendredi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a appelé les partisans du Premier ministre arménien Nikol Pachinian et de l’opposition au « dialogue » pour préserver la « démocratie » dans ce pays secoué par une crise politique après la défaite de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan dans le conflit du Nagorny Karabakh.
« La France souhaite que le dialogue puisse s’instaurer dans ce pays en s’appuyant sur la légitimité du président (Armen Sarkissian) et du Premier ministre (…) Les éléments de la démocratie arménienne doivent tenir le coup », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba.
Des « risques de violences »
« Les éléments de la démocratie arménienne doivent tenir le coup », a insisté le chef de la diplomatie française en s’inquiétant des « risques de violences » dans ce pays au regard des manifestations survenues jeudi. « Nous sommes très attachés à la démocratie arménienne, à la stabilité de ce pays qui a des ressorts démocratiques profonds », a martelé Jean-Yves Le Drian. Le Premier ministre, fragilisé depuis la défaite militaire de son pays face à l’Azerbaïdjan à l’automne 2020 dans le conflit du Nagorny Karabakh, a dénoncé jeudi une tentative de coup d’Etat après un communiqué de l’état-major ayant demandé la démission du gouvernement.

Il a pris la tête d’une marche de sympathisants de 20.000 personnes dans le centre de la capitale, Erevan, l’opposition réunissant de son côté au moins 10.000 personnes devant le Parlement. Plusieurs centaines de sympathisants de l’opposition campaient vendredi devant le parlement arménien pour exiger la démission de Nikol Pachinian.
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9. Courrier International

26/02/2021

https://www.courrierinternational.com/article/caucase-du-sud-le-premier-ministre-armenien-denonce-une-tentative-de-coup-detat
Le Premier ministre arménien dénonce une tentative de coup d’État

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, en posture délicate depuis l’humiliante défaite de l’Arménie dans le récent conflit du Haut-Karabakh, a dénoncé jeudi 25 février une tentative de coup d’État et sommé les militaires d’«obéir au peuple et aux autorités».

Rien ne va plus entre l’armée et Nikol Pachinian. La décision de ce dernier de limoger l’adjoint au chef d’état-major, très critique à l’égard du gouvernement, a été suivie jeudi de “l’envoi d’une lettre au Premier ministre, signée par 40 haut gradés” réclamant sa démission, observe le Financial Times.
Les militaires, sans clairement lever le voile sur leurs intentions, y affirment cependant que “la gestion inefficace du gouvernement actuel et les graves erreurs en matière de politique internationale, ont précipité le pays au bord du gouffre”, selon le quotidien économique.
La Radio Publique d’Arménie rapporte que Nikol Pachinian a répondu à la missive en limogeant le chef d’état-major, Onik Gasparian, avant de dénoncer une tentative de coup d’État et d’exhorter les Arméniens à “ne pas laisser les militaires s’emparer du pays”.
Devant quelque 20 000 partisans réunis sur la place de la République à Erevan, écrit RFE-RL, le chef du gouvernement a lancé aux militaires : “Messieurs, faites votre travail. Défendez l’intégrité territoriale des frontières de la République d’Arménie. C’est un ordre, et personne ne devrait oser le contredire”.
La méfiance entre l’armée et le Premier ministre “puise ses racines dans la défaite humiliante” essuyée par l’Arménie l’an dernier, dans le conflit qui l’a opposée à l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh, explique le New York Times.
L’accord de cessez-le-feu, signé le 10 novembre dernier sous l’égide de la Russie, s’était en effet soldé par la rétrocession à l’Azerbaïdjan d’une grande partie de la région sécessionniste, contrôlée par les forces arméniennes depuis plus d’un quart de siècle.
Impopularité
La défaite a par ailleurs nourri l’impopularité de Pachinian, dont une partie de la population et de la classe politique réclame la démission depuis plusieurs mois. “Les manifestations de l’opposition se sont amplifiées cette semaine, et la passe d’armes avec l’état-major affaiblit encore la position de Pachinian”, dans un pays notoirement instable depuis son indépendance en 1991, analyse l’agence AP.
De fait, pendant que le Premier ministre tentait de réaffirmer son autorité devant ses partisans jeudi matin, ses opposants manifestaient à un kilomètre de là pour réclamer sa démission, promettant de camper à proximité du Parlement jusqu’à obtenir gain de cause.
Mais la BBC constatait que les “quelques tentes” et le “petit millier” d’opposants installés près du Parlement n’étaient guère impressionnants. “Autour des tentes, quelques braseros, et du thé et des biscuits posés sur des tables de fortune ne semblaient pas constituer le genre de menace susceptible de forcer les autorités à faire des concessions”, ironise la radiotélévision britannique.
La Russie, garante de la stabilité dans la région, a exprimé son “inquiétude” face à la situation, rapporte l’agence Tass, tandis que la Turquie, ennemie jurée d’Erevan, a condamné sans détour l’appel à la démission lancé par l’état-major arménien.
“Nous sommes fondamentalement opposés aux coups d’État militaires, où que ce soit dans le monde. Nous condamnons fermement cette tentative de putsch en Arménie”, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, cité par Hürriyet.
Le département d’État américain, par la voix de son porte-parole, a pour sa part tenu à “rappeler à toutes les parties le principe démocratique fondamental selon lequel les forces armées d’un État ne devraient pas intervenir dans les affaires de politique intérieure”.
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10. RFI

26/02/2021

https://www.rfi.fr/fr/europe/20210226-arm%C3%A9nie-le-premier-ministre-nikol-pachinian-affaibli-par-la-fronde-des-militaires

Arménie: le Premier ministre Nikol Pachinian affaibli par la fronde des militaires

Nikol Pachinian a pris la tête d’une manifestation de ses partisans à Erevan jeudi 25 février, afin de réaffirmer son autorité, mise à mal depuis la défaite au Haut-Karabakh. via REUTERS – Stepan Poghosyan/Photolure
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, a parlé de « tentative de coup d’État militaire », jeudi, après que l’état-major de l’armée lui a demandé de partir. Pour le contrer, il a demandé à ses partisans de descendre dans la rue afin de montrer que le peuple est avec lui et non avec les 17 partis d’opposition qui exigent sa démission trois mois après la défaite de l’Arménie dans le conflit autour de la province du Haut-Karabakh face à l’Azerbaïdjan.
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Était-ce une « tentative de coup d’État militaire » ou plutôt l’expression d’une grogne d’une partie des officiers de l’armée, encore humiliée par sa défaite au Haut-Karabakh face à l’Azerbaïdjan ? La situation s’est apaisée en Arménie après qu’une quarantaine d’officiers supérieurs de l’armée ont appelé, jeudi 25 février, le Premier ministre à quitter le pouvoir.
Dans leur lettre de demande de démission du Premier ministre Nikol Pachinian, la quarantaine d’officiers signataires dénoncent « les attaques » de l’actuel gouvernement qui « visent à discréditer » l’armée, accusée d’erreurs pendant les 45 jours du conflit au Karabakh, rapporte notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté.
Soutien limité de part et d’autre
Une chose est sûre, les casernes n’ont pas bougé. La quarantaine d’officiers en colère semble plutôt avoir espéré que les 17 partis d’opposition qui réclament le départ de Pachinian dans la rue depuis trois mois soient suffisamment nombreux pour forcer sa démission avec ce « coup de main » supplémentaire de l’armée. Il n’en a rien été : la corruption des anciens dirigeants du pays fait qu’ils peinent à drainer les Arméniens dans les rues.
Nikol Pachinian a pris la tête d’une manifestation de ses partisans à Erevan, la capitale, jeudi après-midi, afin de réaffirmer son autorité, affaiblie par la défaite militaire dans le Haut-Karabakh.
« Je pense qu’il y a une partie de la population qui soutient inconditionnellement Nikol Pachinian, mais ils ne sont pas nombreux. Car s’il était vraiment adoré avant la guerre du Haut-Karabakh, spécialement après la révolution en 2018, cette euphorie s’est dissipée avec la défaite militaire, et il ne peut plus compter dessus, estime Alexandre Iskandarian, politologue à l’Institut du Caucase en Arménie. Par ailleurs, une autre partie de la population est radicalement contre lui. Mais là aussi, ils ne sont pas beaucoup. L’opposition n’arrive pas à se débarrasser de Nikol Pachinian car elle n’est pas vraiment soutenue par le peuple. Beaucoup de leurs adhérents sont des intellectuels, des personnes politiquement engagées. Ils n’arrivent pas à enthousiasmer les gens normaux. En fait, je pense que la majorité de la population ressent une certaine apathie envers la politique et le gouvernement. Ils voient cette crise comme une guerre entre les élites. Aujourd’hui, le pouvoir du parti de Nikol Pachinian repose sur l’indifférence du peuple, plutôt que sur son soutien. Maintenant, le but du pouvoir et de l’opposition, c’est de convaincre cette tranche de la population lassée par le climat politique actuel de sortir dans les rues. »
Mais le bras de fer continue. Jeudi soir, diverses personnalités se sont adressées au chef de l’état-major, Onnik Gasparian, qui refuse de quitter ses fonctions malgré la demande de son renvoi par le Premier ministre.
“Moscou préfère presser comme un citron Nikol Pachinian jusqu’à s’en débarrasser, plutôt que de voir une nouvelle majorité risquer de l’obliger à jouer un jeu différent dans la région.”
Gaidz Minassian, enseignant à Science Po Paris, explique pourquoi Russes et Turcs s’inquiètent de la situation. (Intervention de Gaidz Minassian à écouter en ligne sur le site RFI)

Béatrice Leveillé

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11. Les Nouvelles d’Arménie

26/02/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=76704

Aliev a évoqué les événements en cours en Arménie, des prisonniers de guerre Arméniens et du Haut-Karabagh

Le président azéri Ilham Aliev a lors d’une conférence de presse aujourd’hui 26 février à Bakou face aux journalistes étrangers, évoqué les événements en cours en Arménie, le retour des prisonniers de guerre Arméniens ainsi que le statut du Haut-Karabagh.
Sur les derniers évènements politiques internes en Arménie, Aliv a affirmé qu’il s’agissait d’une affaire interne de l’Arménie. « Il y a une situation de crise en Arménie maintenant. Je ne voudrais pas commenter les processus internes. Nous n’intervenons jamais dans les affaires intérieures des autres pays, surtout à un moment aussi sensible. Cependant, après la guerre du Karabagh, les choses restent inchangés » dit-il.
Ilham Aliev a exprimé l’espoir que l’Arménie, en dépit de la situation intérieure, s’acquitterait des obligations de la déclaration trilatérale du 10 novembre. Le président azéri n’a pas non plus exclu la signature d’un accord de paix avec l’Arménie et s’est déclaré prêt à normaliser les relations.
Parlant du retour des prisonniers de guerre Arménien détenus par Bakou, il a déclaré que l’Azerbaïdjan avait remis tous les prisonniers à l’Arménie.
« Nous leur avons rendu tous les détenus et les corps des soldats tombés au combat. Après la guerre, plus de 1 000 corps leur ont été rendus » a affirmé Aliev ajoutant que « seuls les terroristes se trouvent toujours détenus en Azerbaïdjan ».
Dans cette même conférence de presse, Aliev a affirmé que la question du statut du Haut-Karabagh devrait être retirée de l’ordre du jour. Selon lui, le conflit du Haut-Karabagh est terminé, Bakou a résolu le problème…reprochant à l’Arménie de ne pas avoir donné à l’Azerbaïdjan une carte des champs de mine…
Krikor Amirzayan
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12. Les Nouvelles d’Arménie

26/02/2021

https://www.armenews.com/spip.php?page=article&id_article=76696

Réouverture prochaine du trafic aérien entre l’Arménie et la Géorgie

La Géorgie va procéder à la réouverture du trafic arménien avec l’Arménie, ainsi qu’avec l’Ukraine, le Kazakhstan, la Russie, l’Azerbaïdjan et la Biélorussie, et ce à partir du 1er mars prochain à annoncé le premier ministre géorgien Irakli Garibashvili lors d’un point de presse jeudi 25 février. Les ressortissants de ces pays pourront entrer sur le territoire géorgien, par la voie des airs, pourvu qu’ils présentent un test PCR négatif au COVID-19. Jusque là, les citoyens de ces pays ne pouvaient se rendre en Géorgie qu’en présentant un document de vaccination. La Géorgie garde encore ses frontières terrestres fermées aux visiteurs étrangers en raison de la pandémie de coronavirus, qui a sévèrement frappé le pays du Sud-Caucase à la fin de l’été, alors qu’il figurait parmi les meilleurs élèves de la lutte contre la pandémie lors de la première vague au printemps 2020. Seuls les camions transportant des marchandises sont autorisés pour l’heure à franchir les frontières terrestres de la Géorgie, une garantie qui est quasi vitale pour l’Arménie, dont la Géorgie, est avec l’Iran, la seule porte sur le monde. L’Arménie de son côté, où la pandémie a baissé en intensité, a pu expérimenter depuis le 1er février une réouverture du trafic aérien avec la Russie, moyennant présentation de tests négatifs bien sûr, l’expérience devant être pérénisée à partir du 1er mars si elle est concluante. Par ailleurs, jeudi, le premier ministre arménien Nikol Pachinian a félicité le nouveau premier minisre géorgien Garibashvili à l’occasion de son investiture, en rappelant l’importance des liens amicaux entre l’Arménie et la Géorgie.

par Garo Ulubeyan le vendredi 26 février 2021
© armenews.com 2021
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13. Les Nouvelles d’Arménie

25/02/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=76690

Les Russes affirment que Nikol Pachinian a des propos confus à propos des missiles Iskander M qui n’auraient pas été utilisés lors du conflit en Artsakh

Le représentant du Ministère de la défense de Russie a évoqué la déclaration du Premier Ministre arménien Nikol Pachinian sur le système des missiles Iskander M. Selon l’agence de presse russe RIA Novosti, le représentant officiel du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konachenkov a déclaré que selon des informations objectives et fiables, aucun de ces systèmes de missiles n’a été utilisé pendant le conflit du Haut-Karabagh.
Et le général russe Igor Konachenkov d’affirmer que « Apparemment, le Premier ministre d’Arménie, Nikol Pachinian a été induit en erreur, à la suite de quoi il a utilisé de fausses informations ».
Le représentant du ministère russe de la Défense a tenu à souligner que les missiles Iskander M furent utilisés avec succès contre des groupes terroristes internationaux en Syrie et d’affirmer « Cela nous donne de bonnes raisons de prétendre que le système de missiles Iskander produit en Russie est le meilleur de sa catégorie au monde. Il est reconnu de tous ».
Rappelons que suite aux propos de Serge Sagrsyan à savoir pourque l’armée arménienne n’avait pas utilisé les missiles Iskander le 3e ou 4e jour de la guerre en Artsakh contre l’ennemi, Nikol Pachinian avait répondu que les missiles Iskander n’avaient produit qu’à peine 10% de leur charge explosive. Une affirmation que les militaires russes excluent techniquement Moscou affirmant qu’Erévan n’a utilisé aucun Iskander lors de la guerre en Artsakh.

Krikor Amirzayan
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14. Les Nouvelles d’Arménie

25/02/2021
Bernard Kouchner, membre du comité de sélection du prix Aurora, en visite en Arménie et en Artsakh

Bernard Kouchner est en Arménie à l’invitation de l’organisation humanitaire Aurora, qui continue d’inviter les leaders humanitaires étrangers et Arméniens à se rendre en Arménie pour explorer de nouvelles opportunités d’aide à la population locale et contribuer au statut international de l’Artsakh.
Bernard Kouchner, fondateur de Médecins Sans Frontières, ancien ministre français des Affaires étrangères et membre du comité de sélection du prix Aurora est accompagné par Alain Boinet fondateur de Soldiarités international et Patrice Franceschi ancien président de l’association Société des Explorateurs Français.
Le groupe aura ainsi l’occasion d’en apprendre davantage sur les projets humanitaires de la région, soutenus par Aurora qui encourage l’entrepreneuriat, réhabilitent les infrastructures et stimulent l’économie.
« Je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de visiter l’Arménie et l’Artsakh et d’exprimer ma solidarité avec les victimes de la guerre » a déclaré Bernard Kouchner à Erévan.
Après son arrivée en Arménie, Bernard Kouchner s’est rendu au mémorial de Tsitsernakaberd (Erévan) pour rendre hommage à la mémoire des victimes du génocide arménien de 1915. Le lendemain, la délégation s’est rendue en Artsakh pour exprimer sa solidarité et son soutien aux efforts humanitaires locaux, y compris ceux soutenus par l’Initiative humanitaire Aurora.
À Stepanakert, Bernard Kouchner, Alain Boinet et Patrice Franceschi en compagnie d’une délégation ont visité le centre de réadaptation Caroline Cox pour rencontrer des soldats blessés recevant des soins médicaux. Aurora soutient l’amélioration de l’infrastructure du centre dans le cadre du programme « Aurora to Artsakh ». Il vise à soutenir des projets qui soutiennent et promeuvent le développement social à long terme dans la région. L’initiative humanitaire Aurora a déjà fourni 581 740 dollars à 57 projets locaux et internationaux, qui sont mis en œuvre avec de nombreux partenaires.
« J’ai été impressionné par la philosophie du Lady Cox Center d’impliquer toute la famille et l’environnement dans le processus de guérison. L’atmosphère y était calme et positive. Je suis heureux qu’Aurora soutienne cette structure, dont l’Artsakh a tant besoin » a déclaré le Bernard Kouchner lors de sa visite en Artsakh.
Le 24 février, la délégation conduite par Bernard Kouchner a visité les quartiers les plus touchées par la guerre à Stepanakert. Le groupe français s’est entretenu avec des représentants de projets soutenus par Aurora, y compris le HALO Trust, qui nettoie les zones civiles des bombes à fragmentation et autres explosifs, créant ainsi un havre de paix pour le retour des habitants de l’Artsakh déplacés par la guerre et qui revient progressivement.
« Les gens d’ici savent très bien que leur existence dépend, avant tout, d’un environnement sûr. Et nous comprenons maintenant à quel point il est important de créer une infrastructure sanitaire qui répondra aux besoins de ces personnes fortes et courageuses » a déclaré Alain Boinet en quittant l’hôpital de Stepanakert.
Sur le chemin du retour à Erevan, les invités visiteront l’école internationale de Dilijan et visiteront la ville. Avant de finir sa tournée en Arménie et en Artsakh, Bernard Kouchner prévoit de participer à une discussion à l’Université de médecine d’État d’Erevan vendredi et de visiter le Matenadaran.
Krikor Amirzayan
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15. Les Nouvelles d’Arménie

25/02/2021

https://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=76693

Samvel Babayan : « Ressaisissez-vous ! »

Samvel Babayan, l’ancien commandant en chef de l’Armée de défense et ancien Secrétaire du Conseil de sécurité de l’Artsakh, a publié la déclaration suivante.
Pendant vingt-cinq ans, la nation arménienne a été induite en erreur par de faux ordres du jour. On a disserté sur les divers risques et défis auxquels nous devions faire face, mais pas sur le plus urgent, le fait que notre ennemi extérieur se renforçait de jour en jour et que nous étions confrontés à un vrai danger d’anéantissement physique. Au lieu de renforcer nos frontières et d’augmenter nos capacités de défense, pendant vingt-cinq ans, tous ceux qui étaient parvenus au pouvoir se sont consacrés à l’enrichissement personnel. Du coup, nous avons perdu 80% de l’Artsakh et nous n’arrivons pas à nous remettre de ce mauvais coup. Aujourd’hui, au lieu de nous unir et d’élaborer par des efforts conjoints un plan de crise, on nous sert à nouveau de faux ordres du jour en continuant de diviser notre nation déjà meurtrie.
J’en appelle aux autorités comme aux forces d’opposition. Arrêtez-vous !
Nous ne pouvons admettre la division de notre peuple. Le moment est venu pour nous de renoncer à de nombreux partis, car aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir d’intérêts de clans. Il n’y en a qu’un seul : l’intérêt national, une seule question : comment renaître de nos cendres pour devenir une Arménie réellement unie et puissante ?
Chers Arméniens, nous avons finir par comprendre que notre ennemi extérieur est intelligent, puissant et perfide. Il ne manquera aucune opportunité de nous attaquer et de parachever le Génocide commencé il y a un siècle, alors que nous sommes enferrés dans des conflits internes. Aujourd’hui, nous sommes tous sous la menace d’un anéantissement physique.
J’en ai beaucoup parlé au fil des ans. Pendant des années j’ai insisté sur le fait que l’Azerbaïdjan et la Turquie se préparaient à la guerre, évoqué notre inaction, notre manque de préparation à la guerre, l’absence de défense de nos soldats. Je n’ai pas alors été entendu. Je n’ai pas réussi à renverser ceux qui étaient au pouvoir à l’époque et qui prenaient les décisions.
Je le répète une nouvelle fois aujourd’hui : ressaisissez-vous ! Le danger de guerre n’a pas disparu. Nous devons sans perdre de temps reconstruire notre armée, renforcer nos capacités de défense et penser au salut de notre nation et de notre patrie.
Nous avons constaté que les décisions politiques prises sur les places publiques ne nous réussissaient pas, mais nous sommes à nouveau prêts à répéter ces erreurs fatales.
Oui, en vérité, chacun doit répondre de ce qu’il fait et dit. Tous ceux qui sont coupables doivent répondre de la défaite et de la capitulation. Mais il existe des tribunaux et un système juridique pour cela. Je suis moi-même à l’origine de nombreux procès liés à maintes décisions prises lors de cette dernière guerre. Je propose à tous de transférer ses accusations depuis les places publiques vers les tribunaux et de ne pas créer un faux ordre du jour national qui détournerait notre peuple du vrai danger qui le menace.

par Claire le jeudi 25 février 2021
© armenews.com 2021
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16. RT France

25/02/2021

https://francais.rt.com/international/84219-face-face-armenie-nikol-pachinian-victime-defaite-dans-le-haut-karabagh
L’Après guerre en Arménie ?
Le face-à-face – Arménie : Nikol Pachinian, victime de la défaite dans le Haut-Karabagh ? 25 févr. 2021, 22:33 AddThis Sharing Buttons Share to FacebookShare to TwitterShare to TelegramShare to WhatsAppShare to Plus d’options… Share to Imprimer Share to Email Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a fustigé le 25 février «une tentative de coup d’Etat militaire». L’homme politique va-t-il faire les frais de la défaite militaire de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh en 2020 ? Pour en débattre : Zaur Sadigbayli, réfugié arménien, juriste, spécialiste du droit des étrangers, et Tigrane Yégavian, journaliste, auteur de Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire (éd. du Rocher).

(Voir la vidéo en ligne)

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