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.Les Nouvelles d’Arménie

25 janvier 2021

Par Sahag Sukiasyan

Sdépan Nalbandian n’est plus

Sdépan Nalbandian n’est plus – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Veuillez consulter l’article en pièce jointe…

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2.Les Nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

Par Sahag Sukiasyan

Le peuple arménien et la démocratie responsables de la défaite (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Le peuple arménien et la démocratie responsables de la défaite ?

Depuis la terrible défaite de novembre 2020, l’opposition parlementaire et la coalition des 17 + ont entamé une campagne de dénigrement du gouvernement arménien dont certains aspects sont tout simplement nauséabonds.

Il est de bon ton de faire feu de tout bois et de tirer à boulets rouges sur Nikol Pachinian et son équipe avec pour seul objectif de les chasser. Le thème de la trahison, du plan organisé par une bande de « complotistes Sorossiens » porté au pouvoir par les « inutiles » [ժեխ], appellation employée par Mme Naïra Zourabian, députée du Parti Arménie prospère, et les « clochards » [բոմժ], dixit Vazken Manoukian, sont déversés heure après heure, en flots ininterrompus, dans les media d’Arménie presque entièrement détenus par les opposants de tous bords. Certains hiérarques de l’Église apostolique ne sont pas non plus en reste, sans doute en raison de leurs intérêts convergents et de leurs liens avec l’ancien régime.

Ces tentatives de délégitimisation du peuple arménien ont désormais recours à des arguments ouvertement racistes invoquant de manière récurrente un supposé « fond génétique arménien » [Հայկական գենեֆոնդ], l’origine ethnique et depuis peu, la qualité du sang qui coule dans les veines de nos compatriotes. On dépasse désormais très largement tout ce qui est rationnel et audible. Le Premier ministre arménien est régulièrement qualifié de « traitre », le Président du parlement qui avait été lynché et laissé pour mort par les émeutiers dans la soirée du 9 novembre, est présenté comme un « agent de la Turquie ». Anna Hagopian, l’épouse de N. Pachinian, est accusée d’avoir parcouru le front durant les opérations militaires pour dissuader les militaires de combattre…

Certains acteurs et observateurs de la vie politique en appellent maintenant à une véritable « purification ethnique » interne. Ainsi, Aram Gabrielianov, le fondateur de « WarGonzo », une grande société de médias russe, propose sans sourciller de vérifier l’appartenance ethnique de certains responsables politiques arméniens : « Pachinian, Anna Hakobian, Andranik Kocharian, Arman Babadjanian et tous les députés de la fraction du parti Mon pas devraient se soumettre à un test ADN » (Pasd-Info – 12 Novembre 2020).

Le 18 janvier, dans un article qu’il publie sur le site « 1-In am », le journaliste Aram Amadouni s’interroge sur ces nouvelles « tendances » de la vie politique arménienne qui nous font non seulement toucher les bas-fonds de la pensée, mais accréditent une fois de plus l’idée que les Arméniens, et leur désir mortifère de démocratie, seraient eux-mêmes les causes de la catastrophe. Amadouni écrit : « Vahram Baghdassarian, l’ancien chef de la fraction du Parti Républicain d’Arménie au Parlement déclarait récemment que si après tout cela, le peuple arménien ne descend pas dans la rue contre Nikol Pashinyan, on est alors en droit de douter de la qualité du sang du peuple arménien ». Nous en sommes donc arrivés au point où, faute d’autres arguments pour expliquer rationnellement la situation, nous devrions douter de « l’authenticité » même du sang qui coule dans les veines de nos compatriotes. En quelque sorte, cette présumée apathie du peuple arménien serait l’illustration, en négatif, de l’adage « bon sang ne saurait mentir ». Paraphrasant un homme politique français, je serais tenté de dire que si Vahram Baghdassarian ne donne pas la bonne réponse, il pose néanmoins la bonne question.

Pourquoi le peuple d’Arménie ne descend-il pas en masse dans les rues pour demander la démission de N. Pachinian et de son équipe ? Selon Aram Amadouni, « Le peuple arménien aurait manifesté depuis longtemps pour réclamer un changement de pouvoir politique et de gouvernement, si le 9 novembre des gens n’étaient pas descendus dans les rues avec des comportements de voyous au nom d’un prétendu combat politique dont l’objectif premier était en réalité d’empêcher toute défense de la démocratie en Arménie ».

Pour synthétiser le discours des « opposants », c’est Pachinian et la démocratie qui seraient responsables de l’agression de l’Azerbaïdjan, de la Turquie et de leurs supplétifs djihadistes contre l’Arménie. La Russie n’était au courant de rien et ne peut être tenue responsable de rien. Personne n’a ni armé l’Azerbaïdjan, ni abandonné le peuple arménien du côté occidental. Et naturellement, ce sont les deux années et demi d’expérience démocratique qui ont provoqué la saignée démographique de l’Arménie et le pillage de ses ressources privant ainsi son armée d’équipements qui auraient peut-être permis une issue un peu différente à ce conflit. Mais désormais, c’est « l’arménité douteuse » de ce « peuple d’inutiles et de clochards » qui serait en cause et expliquerait leur rejet des « Anciens » [Նախկիններ], leur échec, et surtout la défaite. Et c’est indubitablement cela qui est le plus grave.

Pour Amadouni, ces propos ont un deuxième objectif, dédouaner le « protecteur » russe de sa responsabilité, voire l’absoudre de sa culpabilité : « Seule la qualité du sang arménien semble poser problème. Cela satisfera également la Russie. La responsabilité reposera exclusivement sur le peuple arménien et exonérera ainsi la Russie de sa responsabilité dans la tragique défaite de son alliée et amie ».

Le gouvernement de N. Pachinian doit bien évidemment rendre des comptes sur sa gestion du conflit et ses erreurs. Tout le monde est d’accord sur ce point. Mais ceux qui aujourd’hui réclament à cor et à cris sa tête en Arménie et en diaspora doivent aussi s’interroger sur leurs propres turpitudes et leur part de responsabilité dans cette catastrophe dont nous portons tous, ensemble, le fardeaux. Et c’est ensemble que nous renverserons ce fardeaux pour reconstruire l’Arménie.

Sahag Sukiasyan

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3.Conflis

24 janvier 2021

La Grèce face à l'expansionnisme turc | Conflits (revueconflits.com)

La Grèce face à l’expansionnisme turc

Entretien avec Leonidas Chrysanthopoulos. Ambassadeur et diplomate, il a notamment été le représentant de la Grèce aux Nations unies, directeur du cabinet diplomatique du ministère des Affaires étrangères et directeur général des Affaires européennes.

Propos recueilli par Tirgane Yégavian.

Grèce et Turquie ont toujours été opposées et les raisons de l’antagonisme n’ont pas diminué depuis 1923. La prise de Chypre en 1974, les revendications en Méditerranée aujourd’hui rendent compliquées les relations entre les deux voisins.

Au début des années 1970, la Turquie a inauguré une politique systématique de contestations et de revendications au détriment de la souveraineté et des droits souverains de la Grèce. Quels sont les objectifs recherchés par la Turquie en mer Égée ?

Il faut noter qu’avant 1972, il n’y avait jamais eu de problème entre la Grèce et la Turquie sur la question de la mer Égée et tous les navires turcs jouissaient du droit de libre passage pour atteindre la mer Méditerranée via la mer Égée. Les problèmes ont commencé lorsque du pétrole a été découvert près de l’île de Thasos. La Turquie voulait une part de ce pétrole et la seule façon de l’obtenir était d’essayer de réviser les traités et de diviser la mer Égée en deux. Ankara a tenté de réviser et de modifier le statu quo territorial établi par le traité de Lausanne et d’autres traités internationaux, ainsi que le statut juridique des zones maritimes et de l’espace aérien découlant du droit international en soulevant des différends et des revendications contre la souveraineté et la juridiction de la Grèce.

Pouvez-vous résumer les grands axes de la politique étrangère et de défense de votre pays aujourd’hui ?

La Grèce a développé des relations très étroites avec l’Égypte, Israël et les États-Unis dans le but de créer une sorte d’alliance informelle pour contrebalancer la menace turque. Avec l’Égypte, la Grèce a récemment signé un accord désignant la zone économique exclusive de la Méditerranée orientale. Chypre est également impliquée dans une coopération trilatérale avec l’Égypte et la Grèce. Cette coopération a été inaugurée au niveau des administrations et s’est poursuivie par la suite au niveau du ministre des Affaires étrangères, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en 2013 et 2014. Huit sommets ont eu lieu par la suite. Ce partenariat repose sur la volonté politique des trois parties de promouvoir leur coopération à travers un dialogue constructif visant à mettre en œuvre des projets spécifiques. Avec les États-Unis, la Grèce entretient d’excellentes relations. Une base militaire américaine est présente dans la baie de Souda en Crète et une autre pourrait ouvrir à Alexandroúpolis, dans le nord de la Grèce. Des exercices militaires navals et aériens sont effectués de temps à autre avec tous les pays mentionnés précédemment. Avec la Russie, malheureusement, les relations ne sont pas au niveau souhaité essentiellement en raison de l’expulsion de diplomates russes de Grèce l’année dernière qui se sont impliqués dans les manifestations en Grèce contre l’accord de Prespes sur la Macédoine du Nord. Des efforts sont faits pour normaliser les relations avec la visite du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à Athènes le 26 octobre. Les excellentes relations existant avec les États-Unis et l’Égypte et les accords que la Grèce a signés avec ces pays sont un moyen d’apporter un soutien important à Athènes face aux provocations et violations de sa souveraineté par la Turquie. Israël est un partenaire important, mais peut facilement changer de position s’il promeut son intérêt, comme on peut le voir dans le soutien militaire qu’il a fourni à l’Azerbaïdjan dans la guerre qui se déroule en Artsakh. Les relations entre Athènes et Pékin restent fortes et étroites, essentiellement en raison de l’investissement du groupe chinois Cosco au Pirée qui a fait de ce port l’un des plus grands d’Europe en matière de manutention de conteneurs. Les investissements chinois sont inclus dans le programme de l’initiative Belt and Road. Il est considéré comme l’un des plus grands projets d’infrastructure de l’histoire, couvrant plus de 68 pays, dont 65 % de la population mondiale et 40 % du PIB mondial. [ Article réservé aux abonnés].

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4.Le Monde

24 janvier 2021

La Russie réinvestit militairement le Caucase (lemonde.fr)

La Russie réinvestit militairement le Caucase

La Russie s’intéresse dès le XVIIe siècle au Caucase, un carrefour stratégique situé entre mer Noire et mer Caspienne. La présence de populations chrétiennes soucieuses de protection va y faciliter la pénétration russe.

Après l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 1990, des conflits « gelés » ou « larvés » apparaissent. Adossés pour la plupart aux frontières occidentales et méridionales de la Russie, ils concernent des entités sans reconnaissance internationale, issues de rébellions séparatistes attisées par Moscou ou de guerres figées depuis des années par des accords de cessez-le-feu mais restées sans solution. Ces guerres peuvent se rallumer, comme dans le Haut-Karabakh, et servir de leviers d’action pour Moscou sur son « étranger proche ».

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5.Le Monde

22 janvier 2021

En Azerbaïdjan, l’autocrate Ilham Aliev rendu populaire par la guerre

En reprenant le Karabakh aux Arméniens, le président Ilham Aliev a répondu aux aspirations nationalistes de son peuple, y compris des dissidents. S’il en sort renforcé dans son pays, il ruine des années d’efforts pour polir son image auprès de l’Europe.

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, 59 ans, pose en treillis devant la grande mosquée de Choucha, reconquise par son armée deux mois plus tôt, le 8 novembre 2020. Sur les photos, prises le 15 janvier 2021 à l’occasion de la première visite présidentielle dans cette ville érigée en « capitale culturelle » du pays, il est accompagné de son épouse, la première vice-présidente, Mehriban Alieva, et de leur fille aînée, Leyla, toutes deux également en tenue militaire, le visage mangé par d’énormes lunettes de soleil. Autour d’eux, personne. Excepté de lointaines sentinelles, visibles de dos. Ces images veulent montrer que le triomphe militaire émane de la personne du « commandant suprême victorieux »selon l’expression désormais employée par les médias officiels.

Les Arméniens ont été chassés de cette forteresse naturelle qu’eux nomment « Chouchi », objectif militaire et politique prioritaire du conflit qui a embrasé le Karabakh, du 27 septembre au 9 novembre 2020, au terme d’un spectaculaire assaut mené par les forces spéciales azerbaïdjanaises, à travers les falaises. « Nous avons détruit leur armée en combattant des canons et des chars avec des armes légères et des couteaux. Où étaient-ils ? Ils ont fui et se sont cachés à Erevan », dit avec exagération le président, dans un registre ubuesque destiné à la télévision d’Etat.

Lire aussi notre reportage :A Choucha, cité meurtrie du Haut-Karabakh, les forces azerbaïdjanaises sous contrôle russe

Pour louer sa « glorieuse armée », il affectionne les expressions imagées : « Notre poigne de fer leur a brisé le dos et écrasé la tête. S’ils nous provoquent, notre réponse sera très dure. Ils le regretteront avec une autre défaite amère, exulte le dirigeant. Nous avons prouvé notre force au monde entier. Nous avons forcé l’ennemi [arménien] à s’agenouiller et à signer l’acte de capitulation. »

Depuis la victoire du 9 novembre, après quarante-quatre jours de combats, le sourire ne quitte plus ses lèvres. Longtemps mal-aimé, parce qu’il avait hérité du pouvoir de son père, en 2003, et qu’il vivait dans une bulle de luxe, il savoure ce triomphe personnel patiemment élaboré. A partir de 2005, il a converti des pétrodollars azerbaïdjanais en achats massifs d’armes russes, israéliennes et turques : des drones, des blindés et des systèmes de brouillage bien plus perfectionnés que ceux dont disposaient les Arméniens.

Aliev a su exploiter les erreurs tragiques du pouvoir arménien – notamment en juillet 2020, quand le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a effectué un pas de danse, à Choucha, et déclaré : « Le Karabakh est arménien, un point c’est tout ! », décuplant la colère de l’opinion publique azerbaïdjanaise. Il a habilement profité de ce que l’attention mondiale avait les yeux rivés sur la campagne présidentielle américaine[La suite est réservée aux abonnés.]

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6.Le Figaro

24 janvier 2021

Par Delphine Minoui

Méditerranée orientale : la Turquie et la Grèce renouent le dialogue (lefigaro.fr)

Méditerranée orientale : la Turquie et la Grèce renouent le dialogue

Des « pourparlers exploratoires » ont débuté entre les deux pays, pour la première fois depuis 2016.

Correspondante à Istanbul

C'est la première rencontre du genre en près de cinq ans. La visite, ce lundi, d'une délégation grecque à Istanbul signale une volonté évidente de Recep Tayyip Erdogan de désamorcer la crise qui empoisonne ses relations, déjà compliquées, avec l'Union européenne. Assis autour de la même table dans l'enceinte du prestigieux palais Dolmabahçe, sur la rive européenne du Bosphore, diplomates turcs et grecs ont évoqué le différend qui les oppose autour de l'exploration d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.

La reprise de ces « pourparlers exploratoires », qui avaient été interrompus en 2016, a une dimension particulièrement symbolique : elle ambitionne de restaurer un climat de confiance, à l'issue d'une année 2020 explosive, jalonnée de provocations verbales mutuelles et d'escalade militaire à renfort d'envoi de navires de recherche et de frégates de l'armée turque dans les zones disputées entre les deux pays.

Sanctions européennes

Le choix du calendrier n'est pas anodin. Ce rapprochement, amorcé par le président turc, intervient au moment où la Grèce est en train de conclure l'achat de 18 avions de combat Rafale (*) à la France, pour renforcer sa défense face à son turbulent voisin. Elle suit également de quelques semaines les premières sanctions européennes contre des responsables turcs impliqués dans les activités d'exploration, visant à punir les actions jugées « illégales et agressives » d'Ankara en Méditerranée contre la Grèce et Chypre.

L'offensive de charme turque, qui a démarré par une première main tendue à la France il y a deux semaines, intervient aussi dans un contexte de crise économique renforcée par le Covid-19, rappelant le danger pour Ankara de se mettre à dos l'Europe, qui reste son partenaire commercial numéro un. Pour nombre d'observateurs, l'élection de Joe Biden à la Maison Blanche pèse également dans la balance de cette détente stratégique entre la Turquie et l'Europe : Erdogan, qui avait développé avec Donald Trump une bonne relation personnelle, s'attend en effet à un durcissement de Washington et a grand besoin de ménager ses autres interlocuteurs.

Des mois de tension

À l'approche de la rencontre de ce lundi, les formules de courtoisie ont déferlé de part et d'autre de la Méditerranée : Athènes faisant part de son « optimisme et espoir », Ankara saluant l'« atmosphère positive ». Bruxelles, qui suit de près ces nouveaux développements a également accueilli favorablement la reprise du dialogue turco grec, en y voyant un « signal positif » après des mois de tension.

Les pourparlers ne devraient toutefois pas aboutir à des avancées exceptionnelles. Jusqu'à la dernière minute, les deux pays ont eu du mal à se mettre d'accord sur l'ordre du jour. Pour Athènes, la discussion devait avant tout se concentrer sur la délimitation du plateau continental et de ses îles en mer Egée. Mais du point de vue d'Ankara, il faut tout mettre sur la table, y compris la définition des zones exclusives économiques et l'espace aérien des deux pays. Vendredi, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, avait d'ailleurs discrètement donné le ton en évoquant les « provocations » d'Athènes lorsqu'elle fait référence au doublement de l'étendue de ses eaux territoriales, sujet qu'Ankara qualifie de « casus belli ».

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7.Les Nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

Rapport sur la menace contre le patrimoine culturel arménien – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Rapport sur la menace contre le patrimoine culturel arménien

Le bureau du médiateur des droits de l’homme d’Artsakh a publié un rapport sur la menace contre le patrimoine culturel arménien :

L 

e bureau du médiateur des droits de l’ homme de l’ Artsakh a publié un rapport sur le vandalisme contre le patrimoine culturel arménien dans les territoires occupés de la République d’Artsakh et la menace de destruction de monuments arméniens.

Selon la déclaration trilatérale sur le cessez- le -feu du 9 novembre, au moins 1456 monuments immobiliers de l’histoire et de la culture arméniennes, dont 161 monastères et églises, 591 k kachkars (croix de pierre), les sites antiques de Tigranakert, Azokh, Nor Karmiravan, Mirik , Keren , forteresses et châteaux, sanctuaires et autres monuments sont restés sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. 8 musées nationaux sont également sous le contrôle de l’ Azerbaïdjan avec 19 311 expositions, ainsi que des musées privés arménien tapis et dram arménien de Chouchi.

Le rapport présente un certain nombre de cas de destruction et d’actes de vandalisme contre le patrimoine culturel arménien au cours de l’agression azerbaïdjanaise et turque et après le cessez-le-feu, y compris des attaques délibérées et du vandalisme contre St. Cathédrale Saint-Sauveur Ghazanchetsots et St. Église Hovhannes Mkrtich (Kanach Zham) de Shushi.

Le rapport fait également référence à la politique de l’Azerbaïdjan consistant à diffuser délibérément la désinformation sur le patrimoine culturel arménien et à « albaniser » les monuments culturels arméniens, ce qui constitue également une menace d’extinction du patrimoine culturel arménien sur le territoire de l’Artsakh.

L’analyse des cas identifiés et le contexte de spectacles d’arménophobie, ainsi que la destruction et distorsion du patrimoine culturel arménien est systématique et généralisée. Les actions et déclarations des organes de l’Etat azerbaïdjanais et des personnalités publiques montrent qu’il s’agit d’une politique étatique spécifique basée sur la politique criminelle d’incitation à la haine contre la nation arménienne.

Compte tenu des nombreux précédents et des menaces réelles de destruction délibérée du patrimoine culturel arménien dans les territoires sous contrôle de l’Azerbaïdjan par les autorités azerbaïdjanaises, le personnel du Médiateur pour les droits de l’homme de l’Artsakh estime qu’il est urgent que les organisations internationales compétentes et en particulier l’UNESCO prennent des mesures efficaces et immédiates pour préserver le patrimoine culturel arménien sur le territoire de l’Artsakh.

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8.Les Nouvelles d’Arménie

21 janvier 2021

L’Azerbaïdjan a offert 50 000 dollars à Tomasz Lech Buczek un homme politique (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

L’Azerbaïdjan a offert 50 000 dollars à Tomasz Lech Buczek un homme politique polonais pour couvrir ses crimes de guerre

 

L’homme politique polonais Tomasz Lech Buczek a déclaré que Bakou lui proposait d’offrir 50 000 dollars pour ne pas publier le livre qu’il a écrit sur les crimes de guerre de l’Azerbaïdjan contre les Arméniens en Artsakh.
T. Lech Buczek a fait cette déclaration sensationnelle sur sa page Facebook. Il a également publié une capture d’écran, pour preuve de cette corruption de l’Azerbaïdjan.
«
 Le président Aliev a probablement entendu parler de ma publication. Pour 50 000 dollars, j’ai reçu une offre de ne pas divulguer les crimes de guerre de l’Azerbaïdjan contre les Arméniens en Artsakh (Haut-Karabagh). Ma réponse à Bakou est : « LIBÉREZ LES SOLDATS ARMÉNIENS » a déclaré le politicien polonais.
Auparavant, le portail Infoteka24 avait rapporté que Thomasz Lech Buczek avait recueilli plus de 120 000 signatures pour que l’Azerbaïdjan soit jugé à La Haye pour crimes de guerre contre la population civile d’Artsakh.

Tous les faits sur les crimes de Bakou seront publiés entre 1000 et 2000 exemplaires, seront envoyés aux organisations internationales, à des membres du monde politique.

Krikor Amirzayan

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9.Les Nouvelles d’Arménie

21 janvier 2021

Modest Kolerov (politologue russe) : Le Haut-Karabagh n’est pas capable de survivre en tant qu’Etat sans la protection de la Russie, mais il ne s’agit pas de rejoindre la Russie

Le rédacteur en chef de l’agence de presse russe Regnum, le politologue Modest Kolerov, a commenté les activités de la Fédération de Russie au Haut-Karabagh et la déclaration du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur la possibilité d’inclure ou pas le Haut-Karabagh dans la Fédération de Russie.

M. Kolerov a souligné que dans le cas du Haut-Karabagh, la question ne concerne pas l’annexion du Haut-Karabagh à la Russie, mais la protection de la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait qualifié la question du journaliste de la possibilité d’inclure le Haut-Karabagh à la Russie d’
« exotique » et avait déclaré que les russes « n’avaient pas de telles pensées ».

Le politologue russe continue :
«
 La déclaration de Lavrov sur le Haut-Karabagh est très claire. Il est clair que c’était la réponse à la question posée par la partie arménienne. Il est clair qu’en Russie même, il n’a jamais été question d’inclure le Karabagh en Russie. Mais peu importe à quel point l’ambiance de rejoindre la Russie au Karabagh est répandue, il faut se pencher sur les précédents.

Et les précédents sont que, par exemple, en Ossétie du Sud, 85% de la population est en faveur de rejoindre la Russie, mais presque toute la classe politique est contre. Ils ont peur du fait que l’Ossétie du Sud, après environ 30 ans de lutte, se soit développée et soit devenue un État avec ses propres racines et traditions. Mais comme le ministre des Affaires étrangères de l’Abkhazie de l’époque, Sergei Shamba, l’a déclaré il y a quelques années, après la reconnaissance par la Russie de l’indépendance de l’Abkhazie, son statut (également celui de l’Ossétie du Sud) pourrait être qualifié de protectorat.

En revanche, les républiques de Transnistrie et du Donbass ont voté sans équivoque en faveur de la réunification avec la Russie lors de référendums.

Il n’y a rien de honteux dans ce terme. Il suffit de se souvenir de l’étymologie latine du mot, c’est-à-dire d’un État sous protection. Par conséquent, la Transnistrie, les républiques de Donetsk, l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud sont vraiment sous la protection de la Russie, en ce sens ce sont les protectorats du pays.

Le Haut-Karabagh en tant qu’État n’existera pas sans la protection de la Russie, donc le problème ici n’est pas de rejoindre la Russie, mais de maintenir sa protection par la Russie. C’est pourquoi nous devons nous battre », a déclaré Modest Kolerov.

Krikor Amirzayan

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10.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

Les présidents de deux groupes de l’APCE soulèvent la question des prisonniers de guerre arméniens avec le secrétaire général du Conseil de l’Europe

Les présidents de deux groupes politiques à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) ont soulevé la question des prisonniers de guerre arméniens avec la secrétaire générale du Conseil de l’Europe Marija Pejčinović Burić, a déclaré Edmon Marukyan membre de la délégation arménienne à l’APCE.

« À la suite de notre travail effectué lors des discussions au sein des groupes politiques de l’APCE ce matin et lors de la session plénière, les dirigeants des deux groupes politiques Aleksander Pociej (Parti populaire européen) et Jacques Maire (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) ont soulevé la question de la libération des prisonniers de guerre arméniens détenus en Azerbaïdjan avec le secrétaire général du Conseil de l’Europe », a déclaré Edmon Marukyan dans un message sur Facebook.

Plus tôt dans la journée, le député a organisé une manifestation à l’APCE pour appeler l’attention et appeler à une pression internationale sur l’Azerbaïdjan.

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11.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

7 000 objets exposés dans les musées du Chouchi laissés à l’ennemi – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

7 000 objets exposés dans les musées du Chouchi laissés à l’ennemi

Aucune des quelque 7 000 pièces exposées dans les 5 musées de Chouchi n’a été transférée à l’Arménie ont indiqué les représentants du ministère de la Culture de l’Artsakh qui sont en négociation avec les Azéris -via les forces russes- mais aucun résultat significatif n’a encore été enregistré. Le 6 novembre 2020 soit trois jours avant le cessez-le-feu, le dernier employé a quitté le Musée d’État des Beaux-Arts de Chouchi, les expositions passant sous contrôle azéri.

« Tous les musées que j’ai dirigés ont été laissés sous le contrôle de l’ennemi à Chouchi. Nous parlons du musée d’Histoire de Chouchi, du musée d’État des Beaux-Arts, du musée géologique de l’État, de la galerie d’exposition de Chouchi » explique Lusine Gasparyan, directrice des musées de la ville de Chouchi. Elle affirme que la ville a été bombardée et un certain nombre d’expositions pourraient être endommagées ou détruites.

« Franchement, nous n’avons pas pensé à remettre Chouchi, nous avons temporairement décidé de le déplacer vers un abri anti-bombes, car cette zone du musée des Beaux-Arts est la plus sûre. Mais aujourd’hui, ils sont en fait laissés du côté azerbaïdjanais » déclare Lusine Gasparyan.

« Nous négocions avec les soldats de la paix russes, nous essayons d’obtenir des informations, mais rien ne réussit encore, nous n’avons pas de réponse positive » ajoute Lusine Gasparyan.

Le Vice-Ministre de la Culture d’Azerbaïdjan a déclaré à « Radiolur » que dans un proche avenir, ils rencontreront les représentants du Ministère des Affaires étrangères d’Arménie, clarifieront la possibilité de déplacer les expositions, les dates et le destin des musées en général. La ville historique de Chouchi a longtemps gagné le titre de centre culturel du monde arménien. Le Musée de la Monnaie se trouve également à Chouchi. Il fut inauguré en 2018 avec le soutien de la Banque Centrale d’Arménie. La Banque centrale a promis de fournir ultérieurement des informations sur les expositions du Musée de la Monnaie.

Krikor Amirzayan

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12.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

L’école du village de Shosh en Artsakh ouvre ses portes à 65 élèves – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

L’école du village de Shosh en Artsakh ouvre ses portes à 65 élèves

 

L’école du village Shosh d’Artsakh a ouvert ses portes à 65 élèves, soit 10 élèves de moins qu’avant la guerre.

En 2004, le Fonds Arménien Hayastan section Toronto, a construit l’école du village Shosh.

Jusqu’au 9 novembre, Shosh était relativement en sécurité dans le centre de l’Artsakh, mais maintenant c’est un village frontalier à seulement 350 mètres des lignes ennemies.

Malgré son emplacement critique, ainsi que les dégâts importants causés aux habitations, la majeure partie de la population est revenue.

L’école a rouvert la semaine dernière après quelques travaux de reconstruction.

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13.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

Lilit Makunts, le pas de trop vers l’ambassade des Etats-Unis – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Lilit Makunts, le pas de trop vers l’ambassade des Etats-Unis

Les rumeurs insistantes concernant la nomination prochaine, par le gouvernement de Nikol Pachinian, de l’une de ses plus proches collaboratrices, Lilit Makunts, au poste éminemment stratégique d’ambassadeure de l’Arménie aux Etats-Unis, ont attisé la colère de l’opposition contre le premier ministre, accusé de monopoliser un pouvoir dont l’autorité est pourtant largement affectée par la capitulation face à l’Azerbaïdjan. Les principaux leaders de l’opposition arménienne, qui réclament la démission de N.Pachinian depuis l’accord de cessez-le-feu qu’il a signé le 9 novembre avec le président azéri Ilham Aliev sous l’égide de la Russie, ont exigé lundi 25 janvier que le premier ministre renonce à nommer une responsable politique jugée inexpérimentée au poste d’ambassadeure dans la première puissance mondiale.

Lilit Makunts, qui dirige le groupe parlementaire majoriraire Im Kayk (Mon Pas) de N. Pachinian, affiche une loyauté sans faille au premier ministre, ce qui justifie sans nul doute ce choix, qui témoigne aussi de l’importance qu’entend accorder N.Pachinian aux relations avec les Etats-Unis du nouveau président Joe Biden, alors que l’Arménie semble devenue toujours plus étroitement tributaire, depuis la dernière guerre de l’Artsakh, de la Russie de Poutine, qui suspecte toujours pour sa part le leader arménien d’être arrivé au pouvoir en mai 2018 à la faveur d’une révolution orchestrée par les Américains. Mais cela ne justifie sans nul doute pas le choix d’une responsable politique sans aucune expérience de la diplomatie pour représenter l’Arménie à Washington, aux yeux d’une opposition qui ne manque pas de souligner au passage que le premier ministre commet les mêmes abus de pouvoir dont il accusait ses prédécesseurs.

Interrogée la veille par les journalistes du Service arménien de RFE/RL, la principale intéressée n’avait pas démenti les informations diffusées relatives à sa promotion diplomatique. “La question est à l’ordre du jour, mais elle est toujours en discussion”, s’était contentée de commenter L.Makunts. L. Makunts, 37 ans, peut certes se prévaloir d’une parfaite connaissance de la langue anglaise, qu’elle a enseignée à l’Université russo-arménienne d’Erevan, mais elle n’a fait son entrée en politique qu’en 2018, à la faveur de la Révolution de velours de N.Pachinian, qui l’avait nommée ministre de la culture ; un poste qu’elle a conservé jusqu’à son élection de députée sous l’étiquette de Im Kayl aux législatives anticipées de décembre 2018.

L’actuel ambassadeur d’Arménie à Washington, Varujan Nersesyan, est quant à lui un diplomate de carrière qui avait été lui-même nommé à ce poste par N.Pachinian et avait remis ses lettres de créance il y a tout juste un an à Donald Trump, alors président. On ne connaît pas les motifs qui ont poussé Pachinian à vouloir remplacer Nersesyan. Le cabinet du premier ministre s’est d’ailleurs bien gardé de commenter les informations relatives à la probable nomination de L.Makunts lundi. Mais ce silence des autorités a laissé le champ libre aux députés des deux formations de l’opposition au Parlement, qui ont vivement critiqué Pachinian. “Je pense qu’il veut tout simplement éloigner ses proches de son pays. Soit ses pus fidèles alliés, qui ne manqueront pas d’être poursuivis [après le changement de régime en Arménie]”, a ainsi déclaré Naira Zohrabian du Parti Arménie prospère (BHK), la deuxième formation du Parlement qui milite, au sein du Front du salut national, une coalition de partis d’opposition extra-parlementaires, pour le départ du premier ministre et la tenue de législatives anticipées convoquées par un gouvernement intérimaire.

N. Zohrabian a désigné L. Makunts comme “une femme dont le seul mérite est de bien parler anglais”. “Organisons donc un concours du meilleur anglophone et nommons le vainqueur ambassadeur aux Etats-Unis”, a-t-elle déclaré, ironique. “Elle n’a rien d’une diplomate. Je ne sais pas ce qu’elle pourrait faire là bas [à Washington]”, a déclaré pour sa part Gevorg Gorgisian du Parti Arménie lumineuse (LHK), l’autre parti d’opposition au Parlement arménien. “C’est la continuation des anciennes mauvaises traditions”, a déploré G. Gorgisian, dans une allusion à l’habitude ancrée dans l’ancien régime arménien de distribuer les postes d’ambassadeurs au titre des services rendus en politique.

Les intentions prêtées à N.Pachinian ont aussi suscité de vives critiques parmi les principales organisations arméniennes des Etats-Unis. Aram Hamparian, qui dirige l’Armenian National Committee of America, a écrit sur sa page Facebook que l’Arménie, surtout dans cette période de crise sévère, ne pouvait se permettre de placer des personnalités inexpérimentées à des postes clés de sa diplomatie et avait plus que jamais besoin d’un corps diplomatique solide.

Dans une interview à RFE/RL, L ; Makunts a balayé ces critiques relatives à son inexpérience diplomatique et a fait valoir que “les nominations politiques” d’ambassadeurs sont une pratique courante dans le monde. “L’expérience est certainement très importante, mais dans certains cas, elle ne joue pas un rôle central”, a ajouté L.Makunts, en rappelant qu’elle avait pu montrer son expérience dans le cadre de la diplomatie parlementaire. Quant au ministère des affaires étrangères arménien, il s’est lui aussi muré dans le silence, en soulignant qu’il ne se prononcerait pas sur telle ou telle nomination diplomatique tant qu’elle n’a pas été validée par un ordre afférent de la présidence arménienne.

Il semble que l’ancien ambassadeur d’Arménie au Vatican Mikayel Minasyan, membre du cercle familial de l’ancien président Serge Sarkissian, qui avait été limogé par le gouvernement de N.Pachinian auquel il n’a pas ménagé ses critiques depuis, ait joué un rôle dans la diffusion des informations relatives à la nomination de Lilit Makunts comme ambassadeure d’Arménie aux Etats-Unis. Survenant après la nomination très controversée par le gouvernement, au sein du Conseil suprême de la magistrature, de deux personnalités controversées, l’une ancien procureur militaire du temps de la présidence Kotcharian, l’autre liée à l’organisation Soros, la bête noire de tous les populistes européens, à commencer par Poutine, qui le suspectait d’avoir partie liée avec Pachinian et son entourage, cette promotion diplomatique annoncée suscite une nouvelle polémique, fragilisant un peu plus le premier ministre suspecté désormais de dérive autoritaire.

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14.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

Nouvelle visite du Secrétaire d’État français Jean-Baptiste Lemoyne en Arménie demain

Jean-Baptiste Lemoyne le Secrétaire d’Etat français auprès du ministère de l’Europe de des Affaires étrangères, en charge du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie effectuera une nouvelle visite en Arménie. Une visite de travail de deux jours à partir de demain mercredi 27 janvier a communiqué à Erévan l’Ambassade de France en Arménie. Jean-Baptiste Lemoyne rencontrera le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ainsi que de nombreux dirigeants du gouvernement arménien lors de ce séjour. Lors de cette mission à Erévan, le Secrétaire d’Etat français rendra visite au chantier du futur bâtiment de l’école française Anatole France à Erévan en inaugurant la pose de la première pierre. Une construction qui permettra d’accueillir dans le nouveau bâtiment un nombre plus importants d’étudiants tant Arméniens que Français ou étrangers.
Rappelons qu’il y a quelques semaines, Jean-Baptiste Lemoyne s’était déjà rendu en Arménie avec une mission humanitaire et rencontré les dirigeants de l’Arménie.

Krikor Amirzayan

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15.Les nouvelles d’Arménie

26 janvier 2021

L’Arménie et l’Iran vont créer un centre d’échange de technologies

L’Iran et l’Arménie créeront un centre d’échange de technologies pour élargir et renforcer les relations bilatérales dans les domaines concernés, rapporte l’agence de presse iranienne Mehr.

Le développement de la coopération entre les petites et moyennes entreprises (PME) iraniennes et arméniennes ainsi que la mise en place d’un centre technologique entre les deux pays ont été soulignés lors d’une réunion entre les responsables des organisations de PME des deux pays.

Lors de cette réunion bilatérale, qui s’est tenue le samedi au siège de l’Organisation iranienne des petites et moyennes industries et des parcs industriels (ISIPO), le PDG de l’organisation iranienne de petite et moyenne taille Ali Rasoulian et son homologue arménien Levon Ohanesian ont discuté de l’introduction des activités et des mesures prises pour développer les petites et moyennes entreprises et des domaines communs de coopération bilatérale ont été échangés entre les deux parties.

Ali Rasoulian a souligné les relations très étroites entre les peuples arménien et iranien et les vastes opportunités de coopération entre les deux pays et a souligné la nécessité de développer la coopération entre les entreprises économiques basées dans les parcs industriels ainsi que d’organiser des expositions en présence d’Iraniens. et les entreprises arméniennes.

Il a également évoqué l’expérience de la mise en place de centres technologiques avec d’autres pays, du lancement d’un centre permanent d’échange de technologies entre l’Iran et l’Arménie à Téhéran ainsi que des rencontres en face à face entre les entreprises iraniennes et arméniennes.

Pour sa part, Levon Ohanesian, chef du centre de soutien à l’investissement et au développement des PME en Arménie, a exposé les programmes exécutifs et les activités de ce centre.

Il a fait part de la volonté de son pays d’élargir la coopération bilatérale en particulier dans le domaine des PME et de partager les expériences réussies entre les deux pays.

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16.Libération

25 janvier 2021

La patte de velours d'Erdogan n'amadoue pas les Européens – Libération (liberation.fr)

La patte de velours d'Erdogan n'amadoue pas les Européens

Après l'arrivée de Joe Biden et la promesse d'un retour des Etats-Unis en Méditerranée, Ankara tente d'apaiser ses relations avec l'Union. Erdogan reste en position de force, l'accord sur les réfugiés, signé en 2016, arrivant bientôt à échéance.

Les Européens sont tellement échaudés après les multiples démonstrations de force de Recep Tayyip Erdogan, des forages illégaux dans les eaux chypriotes au viol de l’embargo sur les armes à destination de la Libye en passant par ses interventions en Syrie, dans l'Irak du Nord ou au Haut-Karabakh, qu’ils n’ont manifesté aucun enthousiasme particulier à ses offres de dialogue. «Nous attendons des gestes crédibles et durables du président turc, pas des promesses», résume une diplomate européenne à l’issue d’une réunion des vingt-sept ministres des Affaires étrangères qui a eu lieu ce lundi. En attendant, l’Union prépare un nouveau jeu de sanctions économiques contre la Turquie en vue du Conseil européen de mars prochain.

«Cher Tayyip»

C’est dès le mois de décembre que l’homme fort de la Turquie a rompu avec sa stratégie de la tension en envoyant ses vœux de prompt rétablissement à Emmanuel Macron, qui venait d’annoncer qu’il souffrait du Covid-19. [ La suite de cet article est réservé aux abonnés

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17.BFMTV

22 janvier 2021

Dr Aram Gazarian, responsable médical de l'intervention de Felix Gretarsson: "Une greffe d'organes est soumise à des contraintes et des complications"

Le docteur Aram Gazarian, chef de service aux Hospices civils de Lyon, et responsable médical del'intervention explique qu'une greffe d'organes est limitée et n'est pas sans risques.

Dr Aram Gazarian, responsable médical de l'intervention de Felix Gretarsson: "Une greffe d'organes est soumise à des contraintes et des complications" (bfmtv.com)