Le Karabagh est vraiment arménien

Pour contrer les thèses négationnistes azéries sur le peuplement et l'histoire du Karabagh, l’ONG YERKIR initiait un projet de fouilles archéologiques afin de trouver la cité antique de Tigranakert d’Artsakh, fondée sous le règne de Tigrane-le-Grand (95-55 av. J.C) dans la région d’Aghdam.

Le 10 août 2006, l’équipe d’archéologues missionnée par l’ONG YERKIR parvenait à trouver le mur d’enceinte de la citadelle construite sous Tigrane-le-Grand. L’équipe d’historiens, de topographes, d’architectes, d’archéologues et d’experts internationaux, mettait en évidence les différentes périodes arméniennes (âge de bronze, antique, médiévale et contemporaine) de cette région. Ils prouvaient ainsi la continuité historique des Républiques d’Arménie et d’Artsakh, héritières d’un État qui perdure depuis plus de deux mille ans.

Depuis plus de 2 000 ans, les Arméniens du  « Haut-Karabagh », l’Artsakh Arménien, n’ont jamais été séparés de ce territoire. La continuité historique des Arméniens de cette région remonte bien avant l’Antiquité comme le prouve la découverte de la cité Antique de Tigranakert d’Artsakh.

Le « Haut-Karabagh », l’Artsakh Arménien, est un des centres de diffusion paléochrétien de l’Église Apostolique Arménienne comme l’atteste le complexe monastique troglodyte de Khatchénaguède datant du Ve siècle, près du village de Nor Maragha dans la région d’Aghdam.