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25 août (44) : “Paris outragé, Paris brisé , Paris Martyrisé , mais Paris libéré !” De Gaulle à l’Hôtel de Ville

Le lieutenant républicain espagnol Amado Granell est le premier « libérateur » à être reçu dans l'hôtel de ville par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance29. La 4e division d'infanterie américaine entre par la porte d'Italie le .

Les jeunes membres de la Section motorisée du 16e arrondissement, mise sur pied et commandée par Jean-Gérard Verdier, ont guidé les blindés dans la capitale (ils se feront reconnaître et s'intégreront séparément aux unités rencontrées, leur apporteront renseignement et éclairage sur les points de résistance allemands, et participeront à leurs côtés aux combats de la Libération de Paris, de l'Étoile, des Invalides et de l'École militaire). Guidés par les résistants, les Alliés atteignent la rue de Rivoli malgré des combats en pleine ville. Les chars français détruisent des Panzers allemands et des colonnes blindées à plusieurs reprises au cours de duels au canon.

 

 

 

 

 

 

Chasseur de chars M10 Wolverine du RBFM, boulevard Raspail.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la blessure du capitaine Jacques Branet qui commandait le détachement qui remontait la rue de Rivoli, l'état-major allemand est fait prisonnier par les Français sous le commandement du lieutenant Henri Karcher. Le cessez-le-feu est signé par Leclerc et von Choltitz à la Préfecture de Police. La signature de la capitulation des troupes nazies est faite à la gare Montparnasse le . Malgré tout, des combats sporadiques continuent, en particulier du fait des unités SS qui refusent la capitulation du général Von Choltitz, menaçant de fusiller les officiers « traîtres » de la Wehrmacht qui leur commandent la reddition.

Le , lors de la libération de Paris, Yvon Morandat avec sa future femme Claire, prend possession de l'hôtel Matignon au nom du Gouvernement provisoire. Charles de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française, arrive au ministère de la Guerre rue Saint-Dominique, puis à l'Hôtel de Ville un discours à la population dont un extrait est resté célèbre : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ». Georges Bidault lui demande de proclamer la République. De Gaulle refuse : La République n'a jamais cessé d'être ! Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu.

source : wikipedia