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Les frères turcs Simsek , rois de l’Eros Center Artemis à Berlin

D'apres le quotidien allemand Suddeutsce Zeitung  une militante féministe  en vue ,la
turque  Seyran Ates a obtenu un prêt  , sans intérêt , de 45 000 euros du patron
de la maison close Artemis à Berlin en Allemagne.
 
Artemis est considéré comme le plus grand bordel d'Europe, 5 etoiles avec 100
femmes et 129 chambres, propriété  de deux freres turcs Hakki et Ismail Simsek.
 
Seyran Ates est connue  par son militantisme contre l'exploitation des femmes et
surtout des travailleuses du sexe dont la dignité humaine est violée par des gangs
mafieux.
Avec l'ancien president du Parti Vert , Cem Ozdemir (turc lui aussi) Seyran Ates a
pris l'initiative du mouvement "Islam liberal" dont le but est de démontrer que
les droits de l'homme  en Occident  sont cpmpatibles avec la foi de Mahomet.
 
Zaven Gudsuz
 
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Quand Haki Simsek, un copain, lui a demandé de gérer Artemis, il n'a pas pu dire non. La famille Simsek

, qui possède un casino à 10 km de Bad Hersfeld, passait régulièrement de la publicité dans son journal

d'annonces. En 1993, ils ont ouvert ensemble un autre casino en Westphalie. Monsieur Egbert aime le

milieu de la nuit. Il hésite toutefois à se laisser prendre en photo parce qu'il ne veut pas nuire à ses deux

filles, étudiantes. L'idée qu'elles lui annoncent un jour qu'elles se prostituent le fait grimper aux rideaux :

«Ah, non, je ne les ai pas élevées comme cela.» Politiquement, il est conservateur. Ce qui ne l'empêche

pas de s'intéresser à l'aspect social de la prostitution. Il est fier d'avoir fait installer un ascenseur pour

handicapés : «Ils ont droit au plaisir eux

aussi.»

Il a été marié trois fois. Maintenant, il sort avec une très belle Camerounaise dont il exhibe le portrait. Il

refuse de «baiser avec le personnel», car c'est «malsain». Il a beaucoup de tendresse pour les prostituées

qui sont, selon lui, «des femmes extrêmement fidèles». Il a vécu deux ans avec l'une d'elles. Elle lui a

même offert une chaîne avec un pendentif porte-bonheur : un sac d'or sur lequel le chiffre 1 000 est

gravé. Au bout de deux ans d'amour fou, il a dû la quitter Berlin d'urgence parce que la police le prenait

pour son proxénète. C'était avant la légalisation de la prostitution. Maintenant, Monsieur Krumeich n'a

plus besoin de fuir. Il a pignon sur rue, il respire le bonheur…."

source : quotidien Libé