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“Les nouvelles élucubrations” de Sinan Ogan

Un ancien député turc , membre  du parti MHP (extrême droite, nationaliste) Sinan Ogan déclare , sans fournir aucune  précision  que
suite à la mort du "Calife islamique" Abou Bakr al Bagdadi ,  Abdullah
Kardas (Kardash= Frère, ndlr) tiendra les rënes de l'organisation. Mais il précise que ce dernier n'est qu'un
arménien adopté par la tribu  turkmène Seyhlar .
Lui meme turkmène ,azéri d'origine (azéri= azerbaidjanais, ndlr), S.Ogan était a la tête d'un mouvement luttant
pour la fermeture du complexe nucléaire "Medzamor" en Arménie et pour inscrire comme "Genocide turc" commis par les Arméniens , lors de la bataille de Khodjali, 
(613 victimes)  en 1992.
 
Zaven Gudsuz
 
————————————————————— Khodjali , Khodjalu (Khodjalou)
Témoignages des Azerbaïdjanais :

M. Safaroghli, journaliste azerbaidjanais: « Khodjalou représentait un avant-poste stratégique important. La perte de Khodjalou signifiait le fiasco politique du régime de Mutalibov. Les événements de Khodjalou ayant conduit à la mort de civils, étaient exclusivement le résultat des intrigues politiques et de la lutte pour le pouvoir en Azerbaïdjan ». (« Nezavisimaia Gazeta », février 1993).

Elman Mamedov, maire de Khodjalou : « Nous savions que le couloir était destiné à l'évacuation des civils » (« Pensée russe », 03 03 1992, citation reprise du quotidien « Ouvrier de Bakou »).

Ayaz Moutalibov, président de la République de l'époque : « un couloir avait tout de même été ouvert par les Arméniens. Pourquoi devraient-ils tirer alors ? », « Nezavisimaia Gazeta » 02 04 1992).

« Il est évident que l'exécution des civils de Khodjalou était organisée pour légitimer un changement de pouvoir en Azerbaïdjan » (Journal « Novoie Vremia », 6 mars 2001).

R. Hadjiev, membre de l'administration de la section d'Aghdam du FPA (Front Populaire de l'Azerbaïdjan) : « Nous pouvions aider les habitants de Khodjalou, nous en avions la force et les moyens nécessaires. Mais les dirigeants de la république (d'Azerbaïdjan) voulaient montrer au peuple qu'ils n'avaient plus de force et appeler à l'aide l'armée de la CEI (Communauté des Etats indépendants), pour écraser l'opposition » (Moscou, « Izvestia » avril 1992).

Arif Younoussof, journaliste, défenseur engagé des droits de l'homme : « La ville et ses habitants ont été consciemment sacrifiés à un objectif politique : empêcher le Front Populaire d'Azerbaïdjan d'arriver au pouvoir » (Journal « Zerkalo », juillet 1992).

Tamerlan Karaev, le président du Conseil Suprême de l'Azerbaïdjan de l'époque : « Cette tragédie a été concoctée par le pouvoir azéri, concrètement par quelqu'un de très haut placé » (Journal « Moukhthalifat », 28 avril 1992)

Thinghiz Moustafaev (Fouatoghli), journaliste de télévision indépendant et reporter :

Ayant réalisé un tournage le 28 février et le 2 mars 1992,  il a douté de la version officielle azérie sur les événements et a entamé sa propre enquête. La première dépêche du journaliste envoyée à l'agence moscovite « DR-press » sur la participation criminelle de la partie azérie aux événements de Khodjalou lui a coûté la vie ; il a été tué non loin d'Aghdam, dans des circonstances qui ne sont toujours pas élucidées. En racontant sa virée à Khodjalou, le reporter disparu précisait qu'il n'avait pas réussi à filmer les corps car « il n'y a pas de tués à Khodjalou tout bonnement».

Heydar Aliev, président de la République : « Cette tuerie nous profitera. Nous ne devons pas intervenir dans le cours des événements » (déclaration faite à l'agence « Bilik-Duniasy » en 1992).

 

« Megapolis-express », revue azerbaïdjanaise : « On ne peut ne pas admettre que si le Front Populaire de l'Azerbaïdjan avait des objectifs ambitieux, ceux-ci sont sans doute atteints. Moutalibov est compromis et écarté du pouvoir, l'opinion publique mondiale est choquée, et les Azerbaïdjanais et leurs frères Turcs ont cru au génocide du peuple azérie de Khodjalou » (« Megapolis-exoress », n° 17, 1992).

Ville d'importance régionale, située à quelques kilomètres de la capitale Stepanakert, peuplée essentiellement d'Azerbaïdjanais et de quelques centaines de familles turques meskhètes, Khodjalou était devenu un véritable bastion militaire azéri. Elle bouclait la ligne de feu encerclant le Haut-Karabagh, et barrait l'accès aux communications terrestres avec le monde extérieur ainsi qu'à l'unique aéroport de la région, vouant ainsi la population du Haut-Karabagh à une mort certaine.Les troupes de l'armée régulière et les paramilitaires azéris campés à Khodjalou faisaient tomber sur les villages alentours et Stepanakert une pluie incessante de tirs de roquette, de bombes et missiles, tuant quasi quotidiennement des dizaines de personnes civiles et obligeant la population à vivre cachée dans les caves et sous-sols.

La maîtrise de Khodjalou était devenue une urgence absolue pour l'armée du Haut-Karabagh. Le 25 février 1992, après trois ans de siège et de longs préparatifs dont le gouvernement de l'Azerbaïdjan fut mis au courant pratiquement deux mois avant l'assaut, l'armée d'autodéfense du Haut-Karabagh a lancé l'opération de la prise de Khodjalou.

Un corridor humanitaire a été mis en place, ainsi que les sources azéries mêmes en témoignent, dès le début de l'attaque, afin de permettre aux civils d'évacuer la ville en toute sécurité

La majeure partie de la population azérie, essentiellement femmes et enfants, avait quitté la ville plusieurs semaines auparavant, transportée par hélicoptères, seules quelques familles turques meskhètes, servant de bouclier humain et oubliées ensuite par le gouvernement azéri, restant encore à Khodjalou. Se livrant aux troupes arméniennes pendant l'opération, ces 700 civils ont par la suite été remis à la partie azérie, sans aucune condition préalable, et n'ont pas manqué d'accuser les autorités locales de la ville de les avoir sciemment tenus non informés de l'existence d'un couloir humanitaire.

source : représentation de la république du Haut Karabagh (Artzakh en arménien)

 

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