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Les semailles et les moissons d’Henri Troyat (Tarossian) France 5 ce soir

1913, en Corréze, Amélie, 20 ans, est promise à Jean qu'elle n'aime pas.
Après la mort de sa mère, elle prend sa vie en main : elle épouse Pierre Mazalaigue, son grand amour.
Ils s'installent à Paris et ouvre un café.
La guerre éclate et Pierre part au front. Amélie tient seule le café.——————————————-
 

Henri Troyat quitte la Russie avec sa famille en 1917 après la Révolution d’octobre4. D'origine russe, il confirme l'origine arménienne (Tarossian ou Torossian) de ses deux parents dans son livre de souvenirs Un si long chemin, paru en 1976.

Il fait toutes ses études en France, au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Il obtient ensuite une licence en droit.

Il devient rédacteur à la préfecture de la Seine en 1935. La même année, son premier roman, Faux Jour, reçoit le prix du roman populiste. En 1938, il obtient le prix Goncourt pour son roman L'Araigne. En 1940, il commence une grande épopée inspirée de ses souvenirs de Russie, Tant que la Terre durera (sept tomes), suivi d'autres suites romanesques et de nombreux romans.

Au cours de sa carrière particulièrement prolifique de romancier et de biographe, il écrit plus d'une centaine d'ouvrages. Il reçoit pour l'ensemble de son œuvre le prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco en 1952 et le prix des Ambassadeurs en 1978.

Il est élu membre de l'Académie française en 1959, au fauteuil 28 succédant à Claude Farrère.

Henri Troyat est mort à Paris dans la nuit du 2 au 3 mars 2007, à l'âge de 95 ans. Une cérémonie religieuse a eu lieu le 9 mars à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, avant son inhumation au cimetière du Montparnasse. Son épouse est décédée en 1997.

Distinctions[modifier | modifier le code]

 

 

 

 

Plaque au no 5 rue Bonaparte (6e arrondissement de Paris), où il vit de 1963 à 2002.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tombe d'Henri Troyat au cimetière du Montparnasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

Condamnation pour plagiat[modifier | modifier le code]

En 2003, Henri Troyat et les éditions Flammarion ont été condamnés pour plagiat (« contrefaçon partielle » est le terme juridique) concernant sa biographie de Juliette Drouet, la maîtresse de Victor Hugo, publiée en 19975. La cour d'appel de Paris les a condamnés à verser 45 000 euros de dommages-intérêts à Gérard Pouchain et Robert Sabourin, auteurs du livre Juliette Drouet ou la Dépaysée (éditions Fayard, 1992). Henri Troyat s'est pourvu en cassation, puis s'est désisté. L'Académie française, contrairement à ses statuts (article 13), n'a pas pris de sanction contre son Immortel, âgé de 85 ans au moment du plagiat.

 

 

 

 

 

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