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SERVICE Arménie Jeunes Professionnels : Fondation Paros

De retour pour une troisième année, SERVICE Arménie Jeunes Professionnels est un voyage conçu pour les participants âgés de 24 à 45 ans, qui aura lieu du 12 au 26 octobre ! Ce voyage a été créé pour les jeunes professionnels qui souhaitent visiter l'Arménie tout en participant à un travail de service avec d'autres jeunes adultes. Nous pouvons également travailler avec les participants pour qu'ils s'engagent en Arménie dans leurs domaines professionnels. Par exemple, un enseignant peut passer une journée dans une école arménienne en faisant du bénévolat. Ce voyage est une belle opportunité de réseauter au sein de la communauté professionnelle arménienne, et de rassembler les gens pour une expérience inoubliable !

Les frais de participation sont de 3 500 $ par personne pour une occupation simple ou de 2 600 $ par personne pour une occupation double (y compris une contribution caritative de 400 $ pour couvrir les coûts du projet de service), sans compter le billet d'avion.

SERVICE Candidature pour les jeunes professionnels d'Arménie

La date limite d'inscription est le 15 juillet.

 

« Même si j'ai eu la chance d'être allé en Arménie à de nombreuses reprises auparavant, il y a une nouvelle appréciation lorsque vous visitez en tant que jeune professionnel en activité. En tant que personne qui forge sa propre carrière et son propre cheminement professionnel, l'inspiration que vous tirez de votre visite en tant que Un jeune adulte ne ressemble à aucun autre."

-Aram Nahabedian, participant 2022

"SERVICE Arménie m'a offert la meilleure première expérience en Arménie. Ce groupe de jeunes professionnels est parti en tant qu'étrangers et est revenu en famille. J'ai été très impressionné par tous les hébergements, excursions et expériences. Je peux affirmer avec certitude que j'y retournerai. "

-Éric Nikssarian, participant 2022

Si vous avez des questions sur notre programme SERVICE Arménie Jeunes Professionnels 2024, veuillez appeler Peter Abajian, directeur exécutif au (310) 400-9061 ou contactez-le par e-mail pabajian@gmail.com .

SERVICE Candidature pour les jeunes professionnels d'Arménie
 

Avoir un impact

La Fondation Paros a été lancée en 2006 et a mis en œuvre des projets d'une valeur de plus de 15 millions de dollars en Arménie grâce à son modèle unique de philanthropie et de partenariat communautaire. Ces projets sont répartis dans tout le pays, la majorité des travaux étant concentrés à Gyumri et dans la région de Tavush, le long de la frontière avec l'Azerbaïdjan. Toutes les dépenses administratives sont prises en charge, permettant d'affecter l'intégralité des contributions des donateurs aux projets.

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de l'Organisation Terre et Culture sont ouvertes.

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01 48 97 42 58
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Les jolies colonies de vacances : JAF

36e COLONIE DES VACANCES DE LA JAF

du 29 juillet au 11 août 2024

Centre "Azur et Neige"

04140 Montclar

 

Inscriptions jusqu'au 15 juin 2024

Attention places limitées !

 

Renseignements / Inscriptions 

04 91 802 820 ou jaf.marseille@la-jaf.com

 

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photo : D.R.




Seul un pont sépare l’Arménie de la Turquie : Ani « aux 1000 et Une Eglises »

Pour les historiens et responsables locaux, la restauration de la cité d'Ani, classée depuis 2016 au patrimoine mondial de l'Unesco, jetterait pourtant une passerelle entre les deux pays, contribuant à normaliser leurs relations difficiles.

Ani, non loin de la ville de Kars dans l'est de la Turquie, fut la capitale du royaume médiéval d'Arménie vers la fin du premier millénaire, avant que sa conquête en 1064 par les Seldjoukides n'accélère son déclin, parachevé par la conquête mongole et un séisme.

Pour Vedat Akçayoz, président de l'Association culturelle et artistique de Kars, les ruines d'Ani constituent un "patrimoine commun de l'humanité" au-delà des frontières.

"Ani a été zoroastrien, chamanique, païen, chrétien, musulman. Ani c'est moi, c'est vous", martèle cet archéologue amateur, auteur d'une somme sur Ani.

sources : JP D.

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/societe/afp/sur-les-ruines-de-l-ancienne-cite-d-ani-pont-entre-turcs-et-armeniens

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Ani (en arménien Անի) est une cité médiévale arménienne située dans l'est de la Turquie, dans la province de Kars, à l'ouest de la frontière avec l'Arménie. Elle se trouve près de la ville d'Ocaklı et à côté de la rivière Akhourian, un affluent de l'Araxe, qui forme la frontière entre l'Arménie et la Turquie.

Surnommée « capitale de l'an mille » et « ville aux mille et une églises », la cité fut alors la capitale de l'Arménie des Bagratides. Abandonnée depuis le xive siècle, Ani est aujourd'hui en ruines. Les dernières églises encore sporadiquement fréquentées au début du xxe siècle ont elles aussi été vandalisées lors du génocide de 1915 et sont également en ruines.

Histoire

Article connexe : 

Débuts et Âge d'or

La frontière turco-arménienne vue en contrebas de la colline d'Ani. Vestiges du pont sur l'Akhourian.

Bien qu'un habitat soit attesté sur le site depuis le IIe millénaire av. J.-C., la date de sa fondation n'est pas connue. Il existe déjà une forteresse à l'époque du royaume d'Urartu. Pendant le Moyen Âge, la ville est située dans la province arménienne historique d'Ayrarat (district de Shirak ou Chirak), sur un « promontoire triangulaire ». Ani devient tout d'abord la forteresse des seigneurs de la famille Kamsarakan vers le ve siècle, puis elle passe sous la main des Bagratides qui quittent la ville de Kars et sa forteresse perchée au ixe siècle1.

Le xe siècle et l'an mil est l'époque de la splendeur d'Ani. Le roi d'Arménie Achot III, de cette dynastie, en fait sa capitale en 961 : il construit d'abord les remparts (les premiers de l'histoire de la ville) puis un grand palais et sa citadelle2.

Ani se développe, s'agrandit grâce à sa situation sur une route commerciale, et est donc le centre religieux, administratif et aussi culturel de toute l'Arménie médiévale vers 992. La « ville aux mille et une églises » prend de l'importance. Cette grandeur n'a pas suffi au roi Smbat II — dit le Conquérant ; il fait édifier des murailles plus grandes que les précédentes vers 9891. C'est alors que l'on assiste à une « fièvre constructive » : palais, magasins, marchés, auberges, ateliers, etc., sont édifiés. Des bâtiments religieux sont à leur tour construits. La population d'Ani vers l'an mil atteindrait les 100 000 habitants, et la cité est le siège du catholicos arménien. Un nouvel essor est connu par la ville sous le règne de Gagik Ier (9891020), c'est l'époque de la construction de la plupart des églises.

Fin[modifier | modifier le code]

Mais le déclin se fait sentir, et en 1045, l'Empire byzantin annexe la région et ville : c'est la fin du règne des Bagratides. Le 3, elle est prise par les Turcs Seldjoukides, sous la conduite d'Alp Arslan et c'est cette fois la fin, pour plus d'un siècle, du pouvoir chrétien arménien dans la ville. En 1072, Ani est cédée à la famille kurde des Cheddadides (Banou-Cheddâd), représentée par Fazıl Manuçe (10721110), dont la mère était une Bagratide, puis par son fils Abou'l-Sewar (11101124).

En 1124, les habitants chrétiens se révoltent contre les Cheddadides et la ville est occupée par les Géorgiens pendant deux ans avant de revenir aux Cheddadides Fadlun Ier (11261132), Mahmoud (1132), Cheddâd (mort en 1155) et Fadlun II (11551161).

Les armées du roi Georges III de Géorgie l'occupent de nouveau entre 1161 et 1163 avant qu'elle ne soit reprise par les Seldjoukides pour 10 ans (11631174). En 1174, Ani est reconquise par le prince Iwané Orbéliani puis intégrée dans le domaine royal géorgien en 1177 jusqu'à la mort du roi en 1185. La ville revient ensuite une dernière fois aux Cheddadides4.

Ani est enfin libérée par les princes Zakarian en 11995, qui font notamment édifier des monastères arméniens. La ville devient le centre de l'Arménie zakaride et profite d'un nouvel essor, beaucoup moins brillant que le précédent. Elle est prise et pillée par les Mongols en 1231 — ou 1236. Au xive siècle, une dynastie turcomane, les Qara Qoyunlu, en fait sa capitale. Après la prise de la ville par Tamerlan à la fin du siècle, les Qara Qoyunlu transfèrent leur capitale à Erevan. La ville est alors complètement abandonnée. L'histoire selon laquelle la ville aurait été détruite par un tremblement de terre en 1319 serait un mythe6.

Le site

Description de la ville médiévale

Enceinte d'Ani, près de la Porte de Kars.

La ville est entourée par une double enceinte. Elle était jadis appelée la « cité aux mille et unes églises » en raison de l'important nombre de maisons. En réalité, elle comptait une cinquantaine d'églises. Le plan d'Ani se compose de rues et de places pavées. Il y a un système de canalisation et des bains publics. Toute la population pourrait être définie comme « cosmopolite ».

Ani compte parmi les plus beaux exemples de l'architecture arménienne.

Monuments d'Ani

Les principaux monuments subsistants sont des églises.

Cathédrale d'Ani

Cathédrale d'Ani, construite vers 989 et terminée vers 1001. L'église du Saint-Sauveur se dresse à l'arrière-plan.

La grande cathédrale d'Ani fut commencée pendant le règne du roi Sembat II, vers 989. Par la suite elle est terminée en 1001, date marquée par le règne du roi Gaguik Ier. L'auteur du monument est le fameux architecte Tiridate, qui a là « innové » en élargissant la nef principale et a diminué l'espace des petites nefs, latérales à la nef centrale. Mais malheureusement, un séisme, survenu vers 1319, va détruire la coupole. Ce n'est pas le seul séisme qui a endommagé l'édifice : en 1988, lors du grand tremblement de terre de Spitak, l'angle nord-ouest est totalement détruit.

La cathédrale est architecturalement complexe : une petite arcature aveugle à fines colonnes orne le monument tout du long, des arcs plus importants parent les fenêtres, assez petites, les grandes ouvertures entourent des grands bandeaux d'entrelacs. L'intérieur de l'édifice peut faire penser à l'architecture gothique, car la totalité des arcs et des piliers dessinent des sortes de demi-colonnettes. Des fresques décorent la cathédrale d'Ani.

Église du Saint-Sauveur

Église du Saint-Sauveur

L'église du Saint-Sauveur d'Ani fut construite en l'année 1036. La moitié du monument s'effondre en 1930 ou en 1957. C'est un octoconque, avec une coupole couvrant des sortes de niches peu profondes. L'église ressemble à des rotondes superposées qui étaient jadis décorées d'arcatures aveugles. L'intérieur de l'édifice religieux présente des peintures avec notamment un beau et grand Christ tenant l'évangile. Des anges et la Cène entourent le personnage. Le prince Ablgharid Pahlavide la fait construire pour abriter un morceau de la Vraie Croix, qu'il avait ramené de Constantinople.

Église Saint-Grégoire d'Abougraments

Église Saint-Grégoire d'Abougraments, avec la citadelle d'Ani en arrière-plan.

L'église Saint-Grégoire — dite Abougraments — est édifiée vers le xe siècle1. C'est un hexaconque. Sa façade est creusée par six niches. Douze fenêtres sont entourées par un double arc, creusées par un tambour, et des ornements décorent une série de colonnes doubles. Une dalle de tuf (pierre volcanique) est couverte par le toit de la coupole.

Église Saint-Grégoire de Gagkashen

Église Saint-Grégoire de Gagkashen.

Cette église Saint-Grégoire, dite Gagkashen, est construite entre 1001 et 1010, et on attribue sa construction au même architecte, Tiridate, sous le règne de Gagik Ier. Elle s'effondre entre les xie et xiie siècles. Ayant pris modèle sur l'église de Zvartnots, près d'Erevan, Saint-Grégoire constitue la plus grande église d'Ani, devant la cathédrale. C'est une rotonde à trois niveaux. On y a découvert la statue du roi Gagik Ier tenant un modèle de son église.

Église Saint-Grégoire de Tigrane Honents

Église Saint-Grégoire de Tigrane Honents.

On sait grâce à une inscription que l'église de Saint-Grégoire de Tigrane Honents a été édifiée en 1215, grâce à la générosité d'un riche marchand nommé Tigrane Honents. Sur le mur extérieur de l'église est gravée une inscription énumérant des moulins, des trésors, des champs et des vignobles. Tigrane Honents dote sa fondation de ces éléments. L'église possède des peintures intérieures, faites par des Géorgiens et représentant le saint le plus important de l'Arménie, saint Grégoire Ier l'Illuminateur, le Christ et enfin le jugement dernier. Dans les écoinçons des demi-colonnes sur lesquelles s'appuient les arcatures aveugles de la façade et du tambour se trouvent des représentations d'animaux réels ou fantastiques.

Église des Saints-Apôtres

Église des Saints-Apôtres d'Ani.

On connaît beaucoup de choses sur le jamatoun de l'église des Saints-Apôtres. Il est construit en 1038, devant l'église Saint-Jean du xie siècle, fort ruinée. L'église des Saints-Apôtres n'existe plus. Ce jamatoun est de forme quadrangulaire, avec, sur quatre colonnes, une coupole. Un petit lanternon surmonte l'ouverture centrale de cette coupole, et forme une sorte de « pyramide tronquée ».

Ce type de jamatoun sera emprunté pour d'autres églises. Les murs, où sont gravés des décisions politiques, économiques, etc. de la ville d'Ani, sont ornementés. De cette manière, on peut observer des décisions comme celles concernant les impôts : impôts pour les magnaniers et tapissiers en 1276, etc. mais aussi d'autres décisions comme l'ordre qui interdit le commerce dans les rues pendant les séismes, datant à peu près du xiiie siècle.

Monastère des Vierges

Monastère des Vierges.

Le monastère des Vierges est construit vers le xiie siècle, mais il ne subsiste que l'église principale, d'ailleurs très endommagée avec quelques murs attestant de l'existence d'autres bâtiments. Édifiée sur un socle circulaire, l'église est en forme d'hexaconque, et plusieurs « petites conques » sur la façade sont décorés par des arcatures au nombre de trois, sur une colonne de type double. La « coiffe » de l'église est en ombrelle et le tambour dodécagonal. Quatre fenêtres percent ce tambour.

Mosquée Menüçehr[modifier | modifier le code]

Mosquée Menüçehr.

La mosquée Menüçehr tire son nom de son fondateur présumé, Menüçehr, premier membre de la dynastie Cheddadides qui dirige Ani après 1072. Le minaret, intact, en est la partie la plus ancienne. Il porte le mot arabe Basmala en calligraphie kufi sur sa face nord. La salle de prière, dont une moitié a survécu, date d'une période ultérieure (xiie ou xiiie siècles).

En 1906, la mosquée est partiellement réparée afin d'héberger un musée abritant les objets trouvés pendant les excavations de Nikolai Marr7.

Citadelle[modifier | modifier le code]

Ruines de la citadelle d'Ani.

À la limite sud d'Ani se situe une colline à sommet plat jadis connue sous le nom de Midjnaberd (« forteresse intérieure »). Elle possède ses propres murs défensifs qui datent de la dynastie Kamsarakan (viie siècle). Nikolai Marr excave la citadelle en 1908 et 1909. Il déterre les ruines du palais des rois bagratides qui occupe le sommet de la colline.

La citadelle compte les ruines de trois églises et plusieurs édifices non-identifiés. L'une des églises, l'« église du palais », est la plus ancienne église restante d'Ani, remontant au vie ou viie siècles. Marr entreprend des réparations d'urgence de l'église, mais elle s'est par la suite en grande partie effondrée, probablement durant un séisme en 19667

Enceinte[modifier | modifier le code]

Rempart de la forteresse d'Ani de l'ancien royaume d'Arménie par Augustin François Lemaître.

Une enceinte entourait la totalité d'Ani. Les principales défenses sont situées le long du côté nord de la ville, la seule partie du site non-protégée par des cours d'eau ou des ravins. À cet endroit, la ville est protégée par une double rangée de murs, le mur intérieur étant plus grand que le mur extérieur et parsemé de tours semi-circulaires rapprochées.

Selon les chroniqueurs contemporains, l'enceinte est bâtie par le roi Sembat (977-989). Les dirigeants ultérieurs renforcent les murs de Sembat, en les élevant et les rendant plus épais et en ajoutant des tours. Des inscriptions en arménien des xiie et xiiie siècles indiquent que des particuliers payent alors pour l'érection de ces nouvelles tours.

L'enceinte nord comporte trois portes : la porte du Lion, la porte de Kars et la porte de Dvin7.

Autres monuments

Ani comporte d'autres monuments, comme une chapelle des Vierges, une église utilisée par des Arméniens chalcédoniens, les ruines d'un pont à arche simple au-dessus de l'Akhourian, de pressoirs à huile, de plusieurs bains, d'une seconde mosquée avec un minaret écroulé, un palais datant probablement du xiiie siècle, les fondations de plusieurs autres palais et résidences plus petites, des rues bordées de magasins, etc.

Fouilles

En 1892, l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg organise les premières fouilles, puis d'autres fouilles vont être exécutées par la suite, qui se poursuivent à ce jour.

École d'Ani

Les créations artistiques de l'école d'Ani sont principalement liées à Tiridate1. Cet architecte a construit l'église Gagkashen, Saint-Sauveur, Katoghiké et le palais du Catholicos ; ce qui a fait d'Ani une grande école d'architecture ; et ce même architecte a aussi reconstruit en 989 la coupole de l'église Sainte-Sophie de Constantinople (Aya Sophia).

 

source : wikipedia




« Je voyage » (Aznavour) : F.a.d.F.

"Dis, que fais-tu là, mon soleil, sur ce banc?
Le regard perdu sous tes cheveux d'argent
Je regarde fuir mes ultimes printemps…." Charles Aznavour

photo : D.R.

 

VOYAGE EN ARMÉNIE 2024 – DU 29 JUIN AU 6 JUILLET

[27 janvier 2024] – Fonds Arménien de France

Le Fonds Arménien de France vous invite à participer à son prochain voyage d'étude et de tourisme en Arménie, du 29 juin au 6 juillet 2024.
Ce voyage vous permettra de découvrir les villes et villages d’Arménie que vous soutenez et développez grâce à vos dons. Outre les divertissements traditionnels et les excursions touristiques, vous visiterez nos réalisations et projets : les habitations, les établissements scolaires, médicaux et culturels, les équipements agricoles, la ferme-fromagerie, etc.
Vous serez au contact des agriculteurs, des familles des villages, des élus locaux et bien d'autres qui vous expliqueront à qui et à quoi servent vos dons.

Tarifs :

AU DÉPART DE PARIS (prix par personne)
Départ Paris/Erevan le samedi 29 juin
Retour Erevan/Paris le samedi 6 juillet
• En chambre double : 1 900 € (supplément chambre individuelle : 227 €)

AU DÉPART DE MARSEILLE (prix par personne)
Départ Marseille/Paris/Erevan le samedi 29 juin
Retour Erevan/Paris/Marseille le samedi 6 juillet
•En chambre double : 2 100 € (supplément chambre individuelle : 227 €)

Renseignements et réservations au : 01 48 83 51 06 ou par mail : info@fondsarmenien.org

Ces prix comprennent les vols aller et retour par Air France, l’hébergement, la pension complète hormis 3 repas, les déplacements, les excursions, visites de sites et de musées, la présence permanente d’une guide francophone, ainsi qu’une assurance rapatriement.

Ci-dessous le programme du voyage

Téléchargez le programme ICI

Programme Voyage 2024 1




Un voyage sur les traces des Arméniens : La Cilicie (Adana : la base américaine d’Indjirlik est sur un terrain arménien)

ITINÉRAIRE DU TOUR CILICIE – CAPPADOCE 2024 Remarque sur les dépenses et les billets d'avion.

Les départs de l'hémisphère occidental doivent commencer au moins 1 jour plus tôt (le 10 août 2024) pour arriver à Adana le 11 août 2024 (à tout moment de l'après-midi). Date limite de réservation du voyage : 28 mars 2024. Les prix indiqués sont en dollars américains et comprennent tous les frais de repas, d'hébergement et de voyage, à l'exception du vol international aller-retour vers Adana.

Pour réserver le voyage, plus de détails et questions, contactez M. Avedis Tchaparian à tchaparianavo@hotmail.com ou par téléphone au Liban 04-412270 / Mobile 03-146995 ou WhatsApp +961-70-197401. ***** Plan A : Cilicie. 1800$/personne adulte en occupation double.

Les personnes choisissant d'utiliser seules la totalité de la pièce devront payer 400 $ de plus. Certaines chambres sont conçues pour trois personnes.

Plan B : À la fin du voyage à Adana (19 août), continuez par avion jusqu'à Bolis (Istanbul) moyennant un supplément de 800 $. Séjourner au « Miss Istanbul Hotel » près d’Aya Sofia (Sainte Sophie) dans le quartier de Fatih.

Du 19 au 23 août, les individus peuvent rejoindre le groupe pour des excursions ou passer leur temps seuls. Le plan suggéré comprend des visites à :Aya Sofia (Ste Sophie), Topkapi ou Dolmabahtché, le Grand Bazar, la Banque Ottomane, la place Bayazid (20 « Gakhaghanner »), la rue Péra, les bureaux du journal Marmara, le Patriarcat arménien, l'école Guetronagan (Centrale), Uskudar (la chanson "Uskudardan Guideriken") (en bateau) , 2 îles (en bateau), le cimetière de Shishli, les bureaux du journal Agos, le Bosphore, la Galatie, la Mosquée Bleue, et bien d'autres…

août 2024 11 dimanche : Arrivée à l'aéroport d'Adana, accueil et assistance, transfert à l'hôtel Hilton. Période de repos. Corbeille de fruits pour le dîner. Passer la nuit.

12 lundi : Adana – Anazarpa – Missis – Ayas Petit-déjeuner à 8h00. En traversant le pont historique sur la rivière Sihoun, visitez le vieux quartier arménien d'Adana. Conduisez jusqu'à la ville de garnison d'Anazarpa dans la plaine de Cilicie, puis dirigez-vous vers Missis. En direction du sud vers la mer Méditerranée, visitez l’ancien port d’Ayas. Retour à Adana, dîner au bord du lac de la rivière Sihoun, fruits pour la nuit et nuit.

13 Mardi : Sis – Hadjine – traversée vers la plaine de Cappadoce. Petit-déjeuner à 7h30. Continuez vers le nord jusqu'à Sis, la dernière capitale du royaume arménien de Cilicie. Visitez le Château Royal et le Catholicossat. Conduisez vers le nord dans les montagnes du Taurus (Davros), arrivez à Hadjine et visitez le château et l'église. Continuez jusqu'au col pour traverser jusqu'à la plaine de Cappadoce et arriver à Urgup. Dîner à l'hôtel, nuit.

14 mercredi : Urgup – Ortahissar – Uchisar – Georeme Petit-déjeuner à 7h30. Visitez les sites antiques et médiévaux d'Urgup, Ortahissar, Uchisar et les églises de Georeme. Déjeuner traditionnel cappadocien avec du vin local. Temps libre à Urgup. Dîner à l'hôtel, nuit.

15 jeudi : Evereg – Tomarza – Guessaria (Césarée) Petit-déjeuner à 7h30. Départ pour Evereg. Visitez le quartier arménien et l'église près de l'école. Puis à Tomarza, visitez l'église. A Guessaria, déjeuner de Basterma (aboukht en arménien)/Soujoukh au cimetière arménien. Temps libre à Guessaria. Retour à Urgup. Dîner à l'hôtel, nuit.

16 vendredi : Zeitoun – Marash – Aïntab Petit-déjeuner à 6h30. Conduisez vers l’est jusqu’à Dzamentav, puis vers le sud jusqu’à la Cilicie orientale. Arrivée à Zeitoun et visitez la fontaine historique et le vieux pont. Après une photo panoramique au bord du lac, dirigez-vous vers le sud jusqu'à Marash et visitez le château. Snack et glaces à Marash. À Aïntab, visitez la grande église du vieux quartier arménien. Dîner traditionnel, passez la nuit. 17 samedi : Kilis – Antioche – Moussa Ler (Ler = mont en arménien) Petit-déjeuner à 7h30. Conduisez vers le sud pour visiter Kilis, puis vers l’est jusqu’à Antioche. Temps libre à Antioche.

Après le déjeuner, route vers Moussa Ler (le Mont Moïse) et arrivée au village de Vakef, où les villageois préparent la harissa dans le cimetière. Participez à la fête annuelle du village avec musique et danses traditionnelles. Retour à l'hôtel à Antioche et nuit.

18 dimanche : Mousa Ler (Moussa Dagh) – Iskenderoun – Dört Yol Petit-déjeuner à 7h30. De nouveau à Mousa Ler, visitez les villages de Kheder-Bek, Yoghun-Oluk et Hadji-Habibli. Retour à Vakef pour le déjeuner (harissa). Ensuite, route vers Iskenderun et visite de l'église arménienne. Continuez vers Dört-Yol, passez la nuit.

19 lundi : Dört Yol – Adana – Départ pour ISTANBUL Petit-déjeuner à 8h00. Visitez Dört-Yol, le quartier arménien et les ruines de l'église. Temps libre. Retournez ensuite à Adana pour prendre vos vols : A : retour chez vous, ou B : vers Bolis.(Istanbul)

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Au xe siècle, l’Empire byzantin reconquiert l’ensemble de la Cilicie, formant, dans le centre et l’est du pays, les thèmes de Tarse, Anazarbe et Mopsueste19. De nombreux Arméniens viennent alors se réfugier en Cilicie, surtout après l’invasion arabe de l'Arménie. Ces Arméniens sont au départ des colons militaires censés barrer la chaîne du Taurus. En 1071, l’Empire byzantin perd l’Anatolie où se forme le Sultanat seldjoukide de Roum (« des Romains » en turc, c'est-à-dire « des Byzantins »), mais la Cilicie, où s’émancipent de plus en plus les seigneuries locales arméniennes, reste dans le giron byzantin. Vers 1070, l’Arménien Philaretos Brakhamios domine une principauté, vassale de l’empire, qui englobe la Cilicie, Antioche et Édesse. Son émancipation aboutit en 1198 à la création en Cilicie d’un royaume arménien, avec à sa tête son premier roi : Lévon II le Grand, reconnu par les croisés, le Pape et les souverains d’Occident20.

Article détaillé : Royaume arménien de Cilicie.

Le xiiie siècle est le siècle le plus florissant pour le royaume arménien de Cilicie. Dans le premier tiers du siècle, son roi se permet même d’intervenir dans les problèmes de succession de la principauté d'Antioche. L'arrivée des Mongols en Grande Arménie, dans les années 1230 va pousser le royaume à se mettre volontairement sous leur protectorat, plutôt que d’en subir l’invasion. Le roi Héthoum va lui-même faire le voyage vers le khan mongol pour conclure une alliance militaire dans les années 1250. En 1258, les Mongols s’emparent de Bagdad. Cet évènement annonce les attaques sur la Syrie qui vont marquer la fin du xiiie siècle. La première attaque a lieu en 1260. Le royaume arménien envoie des contingents qui participent à la prise d’Alep et de Damas. Le roi réussit à agrandir son territoire grâce à la prise de plusieurs places fortes de Syrie du Nord par les Mongols.

En 1266, les Mamelouks font leur première incursion dans le royaume arménien. Leurs attaques se succèdent et peu à peu épuisent le royaume. Au xive siècle, en 1375, à l’époque des beylicats, le royaume arménien de Cilicie tombe aux mains des sultanats turcs des Karamanides (à l’ouest) et Ramadanides (à l’est), puis, après 1488, des Ottomans. Le dernier roi arménien, Léon VI, est capturé dans sa capitale de Sis en 1375, et emmené prisonnier au Caire. Il dicte son récit et celui de son royaume au moine Jean Dardel. Le titre de « roi de Cilicie » passe alors à la famille des Lusignan, régnant sur Chypre.

De l'Empire ottoman à la Turquie

Carte du vilayet d'Adana (1869-1922) en 1892.

Au xvie siècle, les Ottomans envahissent la région. Petit à petit, la population cilicienne, arménienne dans l’intérieur et grecque orthodoxe sur la côte, devient majoritairement turque et musulmane au fil des conversions (entre autres, pour ne plus payer le haraç : impôt sur les non-musulmans, et pour ne plus subir le devchirmé : enlèvement des garçons pour le corps des janissaires). La Cilicie devient une province ottomane, l'eyalet d'Adana.

Au début du xixe siècle, le succès de la révolte du pacha d'Égypte, Mehemet Ali, contre le sultan ottoman permit à son fils Ibrahim Pacha de conquérir la Syrie et la Cilicie en 1832. Moins d'une décennie plus tard, la diplomatie de la canonnière des Britanniques, aidée par la neutralité de la France, imposa au pacha l'abandon de ces conquêtes contre la reconnaissance de l'autonomie de l'Égypte. Cette période est un prélude au génocide arménien dans l'Empire ottoman avec les massacres d'Adana d'avril 190921.

Après la Première Guerre mondiale, la France revendique la Cilicie dans le cadre de la Syrie mandataire, alors que la République démocratique arménienne la revendique avec le soutien du Royaume-Uni22. Le traité de Sèvres démembre l'Empire ottoman, et la France obtient l'occupation de la Cilicie, qui prolonge en Turquie méridionale le mandat français en Syrie (à la suite de la campagne de Cilicie)23. Une population arménienne se maintient dans l’est de la Cilicie sous le protectorat français avant de se réfugier dans le Hatay lors du retrait français au profit de la Turquie en 1920, puis en Syrie et au Liban en 1939 lorsque la France cède le Hatay à la Turquie.

 

source : wikipedia

 

 

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CILICIA – CAPPADOCIA TOUR 2024 ITENERARY

Note about expenses and airline tickets.

Departures from the Western Hemisphere must start at least 1 day earlier (on August 10), to arrive in Adana on August 11, 2024 (anytime in the afternoon).

Deadline for booking the trip: 28 March 2024. The quoted prices are in US dollars, and they include all meals, lodging and travel expenses except the international return flight to Adana.

For booking the trip, further details and questions contact Mr. Avedis Tchaparian at tchaparianavo@hotmail.com or by phone to Lebanon 04-412270 / Mobile 03-146995 or WhatsApp +961-70-197401

*****

Plan A: Cilicia. $1800/adult person in double occupancy. Individuals opting to use the entire room alone are charged an additional $400. Some rooms are designated for three people.

Plan B: At the end of the voyage in Adana (August 19) continue by air to Bolis (Istanbul) for an additional fee of $800. Staying at “Miss Istanbul Hotel” near Aya Sofia in the Fatih neighborhood. During August 19-23, individuals may join the group for excursions or spend their time alone. The suggested plan includes visits to: Aya Sofia, Topkapi or Dolmabahche, the Grand Bazaar, Bank Ottoman, the Bayazid Square (20 “Gakhaghanner”), Pera Street, Marmara newspaper offices, the Armenian Patriarchate, Getronagan School, Skudar (by boat), 2 islands (by boat), Shishli cemetery, Agos newspaper offices, the Bosphorus, Galatia, the Blue Mosque, and others…

August 2024

11 Sunday: Arrival at Adana airport, meet and assist, transfer to the Hilton Hotel. Rest period. Fruit basket for dinner. Stay overnight.

12 Monday: Adana – Anazarpa – Missis – Ayas
Breakfast @ 8:00. Crossing the historic bridge on the Sihoun River, visit the old Armenian Quarter in Adana. Drive to the garrison city of Anazarpa in the Cilician Plain, then drive to Missis. Driving south to the Mediterranean Sea, visit the ancient port of Ayas. Back in Adana, dinner at the Sihoun river lake, fruit for the night, and stay overnight.

13 Tuesday:   Sis – Hadjen – cross to Cappadocia Plain.
Breakfast @ 7:30. Drive north to Sis, the last capital of the Armenian Kingdom of Cilicia. Visit the Royal Castle and the Catholicosate. Drive north into the Taurus (Davros) Mountains, arrive at Hadjen, and visit the Castle and the Church. Continue to the mountain pass to cross to the Plain of Cappadocia and arrive at Urgup. Dinner at the hotel, stay overnight.

14 Wednesday: Urgup – Ortahissar – Uchisar – Georeme
Breakfast @ 7:30. Visit ancient and medieval sites in Urgup, Ortahissar, Uchisar and the churches in Georeme. Traditional Cappadocian lunch with local wine. Free time in Urgup. Dinner at the hotel, stay overnight.

15 Thursday: Evereg – Tomarza – Gessaria
Breakfast @ 7:30. Drive to Evereg. Visit the Armenian Quarter and the church near the school. Then to Tomarza, visit the church. In Gessaria, lunch of Basterma / Soujoukh in the Armenian churchyard. Free time in Gessaria. Return to Urgup. Dinner at the hotel, stay overnight.

16 Friday:  Zeitoun – Marash – Aintab
Breakfast @ 6:30. Drive East to Dzamentav, then south to Eastern Cilicia. Arrive at Zeitoun and visit the Historic Fountain and the Old Bridge. After a panoramic photo at the lake, drive south to Marash, and visit the Castle. Snack and ice cream in Marash. In Aintab, visit the Great Church in the old Armenian Quarter. Traditional dinner, stay overnight.

17 Saturday:  Kilis – Antioch – Mousa Ler
Breakfast @ 7:30. Drive south to visit Kilis, then east to Antioch. Free time in Antioch. After lunch, drive to Mousa Ler, and arrive at Vakef village, where villagers are preparing the harissa in the churchyard. Participate in the annual celebration of the village with traditional music and dances. Return to the hotel in Antioch and stay overnight.

18 Sunday:  Mousa Ler – Iskenderoun – Dort Yol
Breakfast @ 7:30. Again to Mousa Ler, visit the villages of Kheder-Bek, Yoghun-Oluk, and Hadji-Habibli. Return to Vakef for lunch (harissa). Then drive to Iskenderun and visit the Armenian church. Continue to Dort-Yol, stay overnight.

19 Monday: Dort Yol – Adana – Departure to ISTANBUL
Breakfast @ 8:00. Visit Dort-Yol, the Armenian Quarter, and the Church ruins. Free time. Then return to Adana to take your flights A: back home, or B: to Bolis (Constantinobolis = Istanbul)

 

source : Keghart




Du20 au 25 février 2025 : les Caraïbes : A. H.

 

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photo : D.R.




Le Panthéon

Le Panthéon est un mausolée de style néo-classique situé dans le 5e arrondissement de Paris. Au cœur du Quartier latin, sur la montagne Sainte-Geneviève, il est au centre de la place du Panthéon et entouré notamment de la mairie du 5e arrondissement, du lycée Henri-IV, de l'église Saint-Étienne-du-Mont, de la bibliothèque Sainte-Geneviève et de la faculté de droit. La rue Soufflot lui dessine une perspective jusqu'au jardin du Luxembourg.

Prévu à l'origine, au xviiie siècle, pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a depuis la Révolution française vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l'Histoire de France hormis pour les carrières militaires normalement consacrées au Panthéon militaire des InvalidesNote 1. Y sont notamment inhumés VoltaireJean-Jacques RousseauVictor HugoLouis BrailleSadi CarnotÉmile ZolaJean JaurèsFélix ÉbouéJean MoulinJean MonnetPierre et Marie CurieAndré Malraux ou encore Alexandre Dumas, qui y fait son entrée en 2002Germaine TillionGeneviève de Gaulle-AnthoniozJean Zay et Pierre Brossolette y font leur entrée le Simone Veil, accompagnée de son époux Antoine Veil, y est inhumée depuis le 2Maurice Genevoix y entre le Joséphine Baker rejoint le temple républicain le 30 novembre 2021.

L'architecture reprend notamment la façade du Panthéon de Rome, construit au ier siècle av. J.-C., surmontée d'un dôme qui s'inspire du Tempietto de l'église San Pietro in Montorio. Les différents dessins de sa construction, sa décoration, les inscriptions et les symboles qui y figurent permettent de parcourir la construction — lente et contrastée — de la nation française. Ce monument, considéré comme un lieu de mémoire, est ouvert au public et géré par le Centre des monuments nationaux.

Origine du nom

Le Panthéon de Rome, construit en 27 av. J.-C.

Le nom du monument vient du Panthéon de Rome, qui date de l'Empire romain. On ne sait pas exactement quelle a été la fonction originelle de ce dernier, mais il semble avoir été un culte à la famille impériale et avoir été dédié à plusieurs dieux, ce qui lui aurait donné le nom latin Pantheon, du grec πάνθειον / pántheion, « de tous les dieux »3.

Longtemps après cette époque, à partir du xvie siècle, ce Panthéon de Rome a été réemployé comme tombeau pour les hommes illustres, il contient en particulier les restes de Raphaël et Victor-Emmanuel II. Les humanistes de cette époque devaient penser qu'un monument dédié à la vénération des dieux pouvait servir à celle des grands hommes. Il avait alors un peu la même fonction que la basilique Saint-Denis en France ou que l'abbaye de Westminster à Londres.

Et donc, à l'imitation de ce monument, « Panthéon français » est choisi pendant la Révolution pour désigner l'église Sainte-Geneviève dans son nouvel emploi de mausolée. Un rapport de 1791 proposait des alternatives comme « Portique » ou « Monument des grands hommes », « Basilique nationale », « Cénotaphe », « Mausolée des grands hommes »4. Le nom de « Panthéon » a dû plaire parce qu'il apparaissait comme une référence aux vertus romaines antiques, très mises en valeur à l'époque, même si en fait le panthéon-mausolée est une invention italienne.

Il se trouve qu'à ce moment il y avait déjà à Paris un bâtiment nommé Panthéon, qui était un théâtre de divertissement au Louvre5. Il a été remplacé en 1792 par le théâtre du Vaudeville. Le nom reprenait celui d'un théâtre de Londres (en)6, qui lui-même avait été construit en s'inspirant du Panthéon de Rome.

Architecture[modifier | modifier le code]

  • Carte des voies.

    Carte des voies.

  •  
  • Vue aérienne.

    Vue aérienne.

Description générale[modifier | modifier le code]

Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire exécuté par David d'Angers. Ce fronton représente la Patrie (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa droite les Sciences – représentées par de nombreux grands savants (Xavier BichatBertholletGaspard MongeLaplace…), philosophes (VoltaireJean-Jacques Rousseau…), écrivains (FénelonPierre Corneille…) et artistes (Jacques-Louis David…) – et à sa gauche l'Histoire – représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte…) et les étudiants de l'École polytechnique.

L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau. L’intérieur est décoré par des peintres académiques comme Puvis de ChavannesAntoine-Jean GrosLéon Bonnat ou Cabanel.

Vue panoramique de l'intérieur du Panthéon.

Triple coupole[modifier | modifier le code]

Coupe sur la triple coupole.
Panthéon vu de la tour Montparnasse en 2016.

Un élément essentiel de la construction reste invisible aux yeux du visiteur. Alors que l'on pourrait penser qu'une seule coupole soutient le lanterneau et la croix à son sommet, en réalité, trois coupoles sont emboîtées les unes dans les autres :

  • le dôme extérieur est en pierre recouverte de bandes de plomb, et non pas en charpente, comme il était de tradition à l'époque (comme à Saint-Louis-des-Invalides). Sa mise en œuvre constitue d'ailleurs une véritable prouesse technique. Adhémar, dans son Traité de charpente7, explique le choix d'une coupole en pierre par la stabilité nécessaire à un grand édifice d'ordinaire soumis, par le vent, à des oscillations ;
  • de l'intérieur, on peut voir une coupole à caissons, ouverte au centre par un oculus (ouverture ronde). Cette coupole basse s'appuie sur la partie basse du tambour, au niveau de la colonnade extérieure, qui contrebute l'ensemble ;
  • entre ces deux coupoles, extérieure et intérieure, est construite une troisième coupole technique intermédiaire de la forme d'un demi-œuf, qui soutient la lanterne de pierre, laquelle pèse plus de cinq tonnes. C'est sur la face intérieure de cette coupole qu'est peinte L'Apothéose de sainte Geneviève d'Antoine Gros, visible à travers l'oculus de la coupole intérieure. Cette coupole intermédiaire n'est pas constituée d'un manteau de pierre continu comme le dôme extérieur : elle est ajourée par quatre arcs qui permettent de faire descendre les charges de la lanterne vers les piles. Les jours, quant à eux, laissent passer la lumière prise par les fenêtres en partie haute du tambour entre les deux coupoles inférieures pour nimber la peinture de l'Apothéose.
Les trois coupoles.

Cette méthode de circulation de la lumière peut être comparée avec celle qu'ont adoptée les prédécesseurs de Soufflot ; par exemple, le Panthéon de Rome et son oculus central à ciel ouvert, ou la coupole des Invalides de Paris de Hardouin-Mansart. Il existe aussi un dôme triple enveloppe à la cathédrale Saint-Paul de Londres, conçu peu de temps auparavant par l'architecte anglais Christopher Wren, avec cependant un dôme charpenté. Le système de construction peut être examiné sur la maquette réalisée par Rondelet : elle se trouve exposée dans la chapelle annexe-nord du bâtiment8,9.

Dans la conception du dôme, d'un poids de 17 000 tonnes, Soufflot a utilisé la courbe de la « chaînette renversée », dans le dessin de la coupole intermédiaireNote 2,10. Celle-ci est influencée par la théorie du mathématicien anglais Robert Hooke, publiée en 1678 : la courbe formée par une chaîne de suspension, lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée, et qui trouvera une formulation mathématique en 1691, par Jacques BernoulliLeibniz, et Huygens.

Crypte[modifier | modifier le code]

Couloir de la crypte.

La crypte couvre toute la surface de l'édifice. En effet, elle est constituée de quatre galeries, chacune sous chacun des bras de la nef. Cependant, elle n'est pas véritablement enterrée comme une cave puisque des fenêtres, en haut de chaque galerie, s'ouvrent sur l'extérieur.

On pénètre dans la crypte par une salle décorée de colonnes doriques (en référence au temple de Neptune à Paestum, que Soufflot avait visité pendant son voyage en Italie). En avançant, on découvre, au centre du bâtiment, la vaste salle voûtée de forme circulaire et la petite pièce centrale, située juste sous le dôme. Les dimensions de la crypte font qu'elle paraît fort vaste. Les 81 hôtes actuels ne sont pas à l'étroit puisque la capacité totale d'accueil est d'environ 300 places. Une des hypothèses émises pour expliquer cela serait que Louis XV voulait en faire un mausolée pour les Bourbons.

Histoire[modifier | modifier le code]

Construction[modifier | modifier le code]

Le projet architectural de Soufflot[modifier | modifier le code]

Premier projet de Jacques-Germain Soufflot en 1756.

Le projet architectural de Jacques-Germain Soufflot est une église à dôme, en forme de croix grecque, c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur11. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux, ce qui fera écrire à Maximilien Brébion : « Le principal objet de M. Soufflot, en bâtissant son église, a été de réunir, sous une des plus belles formes, la légèreté de la construction des édifices gothiques avec la magnificence de l'architecture grecque »12.

Soufflot était assisté par deux ingénieurs, Émiland Gauthey et Jean-Baptiste Rondelet qui a achevé le monument à la mort de l’architecte en 1780. Pour la première fois, un monument a fait l’objet de calculs mathématiques afin d’évaluer les poussées et la résistance des matériaux. On avait même construit à cet effet une machine à écraser les pierres. Pour tenter de consolider la structure, toutes les pierres ont été armées avec des agrafes en fer13.

Soufflot a composé son église en puisant dans différents registres :

Projet (réalisé) de façade.
Armatures dans la pierre.

En raison de ces différents styles, l'église Sainte-Geneviève sera considérée par Pierre Lavedan et Louis Hautecœur comme le premier édifice éclectique14. Il est cependant généralement classé comme néo-classique, d'abord pour la période de sa construction, puis par le vocabulaire de l'architecture classique (colonnes, entablement, fronton, etc.) utilisé dans une volonté de retour à la simplicité antique en réaction au style baroque de la période précédente (la façade ne comporte qu'un seul ordre comme les temples grecs, et non des ordres superposés comme Saint-Louis des Invalides, les colonnes du péristyle d'entrée ont un entrecolonnement régulier comme les temples antiques, alors que l'usage classique était d'écarter davantage les colonnes centrales, le même ordre corinthien se retrouve à l'intérieur comme à l'extérieur, etc.)15.

D'un point de vue structurel, les quatre nefs servent à contrebuter les poussées latérales du dôme. Cependant, le recours à l'armature de la pierre est nécessaire, compte tenu des poussées à contenir. Le portail contient une structure métallique invisible. Il s'agit véritablement de pierre armée et non pas simplement chaînée comme il était souvent pratiqué à l'époque, la disposition des armatures étant déjà celle d'une poutre en béton armé16. Cependant, cette technique de construction nécessite un entretien régulier, pour éviter que l'humidité n'entre dans la maçonnerie et ne fasse rouiller le fer des armatures qui risqueraient de faire éclater la pierre.

Dès 1764, ce projet audacieux est l'objet de protestations de la part du clergé catholique qui s'élève contre la construction d'une église dont le plan au sol ne serait pas celui d'une croix latine. Soufflot doit donc revoir son plan. Il allonge d'une travée le bras du chœur (branche est), ce qui permet de créer une abside flanquée de deux tours abritant des chapelles au rez-de-chaussée et des clochers en élévation. À l'opposé, il allonge également le bras de la branche ouest en la dotant, à la manière des temples grecs de l'Antiquité, d'une sorte de pronaos, c'est-à-dire d'un portique qui précède le sanctuaire.

Lancement du projet[modifier | modifier le code]

Le dôme du Panthéon.
Coupoles vus du rez-de-chaussée
Dômes vus du rez-de-chaussée.
Coupole interne.

Il s'agissait d'abord de trouver de l'argent pour réaliser ce projet. On majora le prix des trois loteries mensuelles, leur coût passant de 20 à 24 sols, ce qui rapporta 400 000 livres.

Ensuite, il fallait trouver un terrain. On décida de le prendre sur la partie ouest du jardin de l'abbaye Sainte-Geneviève. Les travaux commencèrent en 1758. L'argent récolté ne permit de réaliser que les fondations, car le terrain était miné par les galeries qu'avaient forées, seize siècles plus tôt, les potiers gallo-romains pour extraire l'argile. On dénombra au moins sept puits de 25 mètres de profondeur, et une centaine d'autres, moins profonds.

Enfin, le Louis XV vint poser la première pierre. On avait édifié pour l'occasion une reproduction du futur édifice, un trompe-l'œil grandeur nature, de toile et de charpente, représentant le futur portail de l'église17.

Lors de la pose de la première pierre de la nouvelle église Sainte-Geneviève, Alexandre Guy Pingré, bibliothécaire de l'abbaye de sainte-Geneviève et franc-maçon rédigea le quatrain suivant : « Lorsque le Sceptre en main Louis dicte des lois / Dans son maître en français bénit un tendre père / Si, pour fonder un temple il prend en main l'Equerre / Dans son frère un maçon voit le plus grand des rois »18.

La construction avança malgré tout avec régularité : en 1769, les murs étaient élevés et en 1776, les voûtes terminées et décintrées.

Mais le projet fut très contesté. Bien que cette idée fît école19, il fut attaqué par de nombreux détracteurs. L'audace du projet, mais aussi, il est vrai, des tassements dans les maçonneries dus à une mauvaise exécution, alimentèrent libelles et mémoires explicatifs. La polémique fut très vive et c'est désespéré que Soufflot mourut le  avant que le projet ne fût terminé. Les critiques principales tendaient à établir que les quatre groupes de trois colonnes destinées à soutenir les trois coupoles, imaginées par l'architecte, manquaient de solidité et que l'édifice allait s'écrouler.

La plupart des pierres viennent des carrières du Bassin parisien. Les parties inférieures, jusqu’à neuf pieds de hauteur, viennent des carrières d'Arcueil et sont constituées de banc franc réputé comme le cliquart pour sa finesse et la dureté de son grain. De la carrière de Conflans-Sainte-Honorine, au confluent de la Seine et de l'Oise, on a extrait deux beaux blocs dits de banc royal qui ont été employés pour les angles du fronton. Du banc supérieur au banc royal, on trouve des pierres d'une dureté et d'une finesse un peu inférieure, dont on a extrait les blocs qui ont servi aux chapiteaux des colonnes corinthiennes20. Les pierres aux grains fins et serrés dont sont faits les fûts des colonnes proviennent des carrières souterraines de Bagneux21.

Parmi les ouvriers qui ont participé à ce chantier, beaucoup venaient de la Creuse. Les maçons de la Creuse, qui ont participé à tous les grands chantiers de la capitale, évoquent le Panthéon dans une chanson :

[…]
Voyez le Panthéon,
Voyez les Tuileries,
Le Louvre et l'Odéon,
Notre-Dame jolie,
De tous ces monuments,
La France est orgueilleuse,
Elle en doit l'agrément,
Aux maçons de la Creuse
[…]

Achèvement de l'édifice par Rondelet et Brébion (1780-1790)[modifier | modifier le code]

La suite des travaux fut confiée à deux collaborateurs de Soufflot, les architectes Rondelet et Brébion aidés d'un parent de Soufflot, Soufflot dit le Romain22.

Pour la structure, leur principal apport fut de substituer de massifs piliers aux colonnes imaginées par Soufflot pour soutenir le dôme. Pour tracer les fuseaux verticaux contenant les caissons du dôme, Rondelet s'est servi d'une méthode simple : accrochant un fil à plomb au sommet, il se servit de l'ombre portée directement sur la voûte déjà réalisée pour les matérialiser.

Ils assurèrent également le suivi du chantier. On trouvera sur le site italien Vita e opere23 de nombreuses gravures sur la construction de l'église Sainte-Geneviève, plans de coupe du bâtiment, croquis de machines de chantier pour tester la solidité de la pierre et pour le renforcement de la pierre par des armatures de métal.

Le sculpteur Guillaume II Coustou réalisa le fronton.

Modifications de Quatremère de Quincy pour en faire un temple républicain[modifier | modifier le code]

Le , l'Assemblée constituante transforme la future église Sainte-Geneviève en « Panthéon des grands hommes ». Elle charge Quatremère de Quincy d'adapter les lieux à cette nouvelle fonction24.

Les choix de l'architecte modifient l'idée initiale de Soufflot : il change l'apparence extérieure en supprimant le lanterneau et les clochers, devenus inutiles. Intérieurement, il obture 38 des 42 fenêtres, modifiant ainsi profondément la circulation de la lumière à l'intérieur du bâtiment. Alors que le projet initial était de faire entrer le plus de lumière possible, l'obturation des ouvertures plonge maintenant la base du lieu dans une semi-pénombre. Elle accentue la lumière zénithale issue de l'oculus de la coupole à caissons, comme c'est le cas pour le Panthéon de Rome.

La suppression de ces fenêtres perturbe la ventilation du bâtiment ; elle accroît en particulier le taux d'humidité et se trouve à l'origine, au xxe siècle, de fissures et d'érosion des structures métalliques.

Au milieu du bouillonnement des idées de la Révolution française, concernant le Panthéon, il faut retenir l'idée de Charles De Wailly, finalement non réalisée, qui aurait consisté à modifier l'édifice pour le mettre au goût de l'époque et lui donner le caractère de solidité qui semblait lui manquer.

Période napoléonienne[modifier | modifier le code]

Durant cette période, la polémique sur la solidité de l'édifice continue au point qu'un étayage intérieur est mis en place. Visitant l'édifice le , Napoléon s'intéresse de près aux remèdes possibles pour le consolider en proposant de mettre des piliers en fonte pour soutenir le dôme. Il attribue une somme de 600 000 francs à la réfection du bâtiment et, sur les conseils de son architecte, M. Fontaine, il charge Rondelet de cette mise en application25.

Finalement la seule réalisation est, à l'arrière de l'édifice, la construction d'un escalier monumental pour descendre dans la crypte.

Affectation[modifier | modifier le code]

Les débuts d'une église royale[modifier | modifier le code]

Projet de Laurent Destouches en 1753.

In 1744, while he was in Metz suffering from a serious illness, Louis XV made a vow, if he survived, to have a church dedicated to Saint Genevièveerected. Recovered, and back in Paris, he commissioned the Marquis de Marigny, Director General of Buildings, to erect the monument in place of the old Abbey of Sainte-Geneviève, then in ruins. Several architects, including Laurent Destouches, designed a new building27. However, in 1755, the Marquis de Marigny entrusted responsibility for the plans to the architect Jacques-Germain Soufflot, who had sent a project from Rome that was adopted by acclamation.

Construction began in 175728 and the Abbé de Sainte-Geneviève blessed the land on . From then on, the foundations began to be dug.

Louis XV laid the first stone on , in front of a grandiose prefiguration: the future portal was painted and represented in life-size, like a canvas decoration stretched over a framework; the work is by the painters Pierre-Antoine Demachy and Callet. The sovereign was accompanied by the Dauphin, the Abbot of Sainte-Geneviève, the Marquis de Marigny, Director General of the King's Buildings, and the architect Soufflot, who presented his project to him. A commemorative medal of the ceremony was engraved by Pierre-Simon-Benjamin Duvivier and Charles Norbert Roëttiers. It bears the effigy of the king on the right and the elevation initially planned on the reverse. A gold copy of this medal, given by the king to Jean-Baptiste de Puisieux, Soufflot's collaborator, is kept at the Musée Carnavalet (ND 20). A famous painting by Demachy depicting the ceremony, presented at the Salon of 1765, and a large preparatory drawing in pen and bistre wash for Soufflot's composition are also kept at the Musée Carnavalet (P 1931

 e:sourceWikipedia

 

photo : 

Par Moonik — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21603911

 




Tout tout tout vous saurez tout sur Erevan : 1A

 

Ah, Erevan. Connue sous de nombreux surnoms comme la capitale de tous les Arméniens ou la Ville rose, Erevan est souvent comparée aux villes européennes pour ses trottoirs bordés de cafés, ses musées, ses boutiques, ses jardins de sculptures, ses fontaines décoratives et son attrait croissant en tant que destination pour les voyageurs internationaux. Mais Erevan et Yerevantsis , les habitants d'Erevan, ont un certain air qui ne peut être comparé à l'Europe, ni à aucun autre endroit d'ailleurs.

Ville qui connaît actuellement d’importantes transformations urbaines et culturelles, Erevan conserve son propre style unique, son propre jambon chaud – « le goût et l’odeur ». Voici votre itinéraire pour un dimanche parfait et lent (ou n'importe quel jour de la semaine, en fait) à Erevan pour découvrir le style incomparable de la ville. Découvrez d'autres recommandations pour Erevan sur notre carte Inside Yerevan (version Google Maps) et restez à l'écoute pour en savoir plus. un aperçu de l'Arménie.

Café et petit-déjeuner
Si vous êtes un lève-tôt, nous avons une mauvaise nouvelle : Erevan ne l'est pas. Il y a très peu de cafés et de restaurants qui ouvrent avant 9h00, nous vous recommandons donc de vérifier toutes les heures d'ouverture si vous prévoyez de commencer votre journée avec un café ou un petit-déjeuner tôt. Pour un petit-déjeuner arménien, nous recommandons Crumbs pour leur omelette aux œufs façon Van, ou n'importe quoi chez Abovyan 12 (alias Dalan) . D'autres bons endroits pour le petit-déjeuner et le café à ajouter à votre liste de petits-déjeuners ou de brunchs du dimanche incluent la crêperie de la vieille école au coin de Tumanyan et Parpetsi, AfroLab et Green Bean .

Musées
Une fois que vous avez pris votre petit-déjeuner et votre dose matinale de caféine, nous vous recommandons de visiter l'un des nombreux musées d'art ou d'histoire d'Erevan. Pour ceux qui découvrent l'Arménie et sa culture vieille d'au moins 4 000 ans, le Musée d'histoire de l'Arménie est un endroit idéal pour commencer votre voyage dans le contexte local de l'endroit où vous vous trouvez. Dans le même bâtiment, vous trouverez la Galerie nationale d'art, le Musée national de littérature et d'art et le Musée d'art du Proche-Orient.

Déjeuner
Pour des bouchées rapides et bon marché, optez pour Jengyalov Hats pour leur produit homonyme, un pain plat grillé et savoureux originaire d'Artsakh (alias Haut-Karabakh) farci de jusqu'à 20 herbes différentes. Ou dirigez-vous vers Lahmajun Gaidz pour les pains plats arméniens d'Alep, l'une des nombreuses entreprises syro-arméniennes qui ont rapidement ouvert leurs portes lorsque la guerre civile syrienne a commencé en 2011. Pour des plats plus rapides, consultez Artashi Mot pour le shawarma local ou Mer Taghe pour l'arménien et Cuisine de rue du Proche-Orient.

Achats
Si vous aimez faire du shopping le dimanche après-midi, il existe de nombreuses boutiques made inArmenia en ville où vous pourrez voir, sentir et essayer différentes créations réalisées par des artistes locaux. Pour la mode made in Arménie, consultez MADE , 5concept et Cone . Pour les cadeaux à emporter, nous vous recommandons HDIF , Dalan Art Gallery et TUMO Studios . Parmi les autres magasins locaux branchés à découvrir à Erevan figurent Vajrapar , Main Design Store et ArtKvartal .

Dîner
Nous aimons tout ce qui est local et innovant, c'est pourquoi, pour le dîner, nous vous recommandons d'essayer les nouveaux restaurants arméniens modernes d'Erevan. Le Club est l'un des restaurants les plus établis d'Erevan, et ils ont récemment adopté un concept de la ferme à la table, s'approvisionnant tous en produits auprès de la ferme Trinity Canyon Vineyards dans le village d'Aghavnadzor, en se concentrant sur les produits de saison et en associant leur cuisine arménienne moderne en constante rotation. menu avec les vins primés de Trinity.

Boissons
Avec une nouvelle renaissance de la vinification arménienne en cours, il serait négligent de ne pas mentionner certains des meilleurs bars à vin d'Erevan que vous pourrez visiter après le dîner. Nous recommandons Decant , Ginipig , InVino et Tapastan pour les vins locaux au verre ou en bouteille. Pour certains des meilleurs cocktails d'Erevan, rendez-vous à Minas , Jack's , Phoenix , The Bird Cage et Daboo .

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Photos : AfroLab, Galerie nationale d'Arménie, Mer Taghe, The Club, Daboo.

 

photo de la UNE : Armineh JOHANNES   arminehjo@hotmail.com




La rue de Penthièvre à Paris (8ème) : une rue chic avec plein de galeries et de restaurants

Elle commence rue Cambacérès et se termine rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Le quartier est desservi par les lignes de métro 1 et 9 à la station Miromesnil.

Origine du nom

Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre.

Elle porte le nom du duc de Penthièvre (1725-1793), grand-père de Louis-Philippe Ier

Historique

Plaque de la rue de Penthièvre.

En 1690, le chemin qui se trouvait à cet endroit était appelé « chemin des Marais ». En 1734, il ne comportait encore aucune construction. En 1750, il était devenu « rue du Chemin-Vert » et, en 1775, « rue Verte » ou « Grande-Rue-Verte », pour la distinguer de la « Petite-Rue-Verte » (voir « Avenue Matignon »)1. Par ordonnance royale du , elle prit le nom de « rue de Penthièvre ».

Une décision ministérielle du 1er messidor an XII fixa la largeur de la rue à 10 mètres, portée à 12 mètres en vertu d'une ordonnance royale du .

Un arrêté préfectoral du  prescrivit la régularisation du numérotage de la Grande-Rue-Verte.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 19 : Henry Dunant (1828-1910), fondateur de la Croix-Rouge, a vécu dans cet immeuble de 1872 à 1875 (plaque commémorative).
  • No 26 : maison dite de Franklin (1775). Lucien Bonaparte habita à cette adresse, au fond du jardin, un petit hôtel dont le marquis de Rochegude signale en 1910 qu'il « a conservé un curieux cabinet de toilette, décoré d'un plafond à coupole2 ». Dans ses Mémoires, Lucien Bonaparte indique que : « Le 10 [brumaire (1799)] au soir fut fixé par mon frère pour sa première entrevue avec Sieyès. Elle eut lieu en ma présence dans ma maison au coin de la rue Verte : elle ne dura pas une heure. Sieyès et Bonaparte s'embrassèrent3. » Le célèbre cabaret Le Bœuf sur le toit s'installa à cette adresse en quittant la rue Boissy-d'Anglas où il avait été fondé. La maison était alors déjà vouée à la démolition. Ce deuxième Bœuf sur le toit ouvrit ses portes le  et dura jusqu'en 1934.
  • Angle no 28 et 1, avenue Delcassé : anciennement l'une des dix casernes construites en 1780 grâce à l'influence du maréchal de Biron pour loger les Gardes françaises, auparavant casernées chez l'habitant. La caserne Penthièvre, également appelée « caserne de la grande rue Verte », fut affectée au logement de trois compagnies de Gardes françaises, puis affectée à l'infanterie. Reconstruite au xxe siècle, elle est aujourd'hui affectée à la Garde républicaine.
  • Hôtel du général-baron Nicolas-François de Bachmann-Anderletz (1740-1831), officier suisse au service de la France, qui émigra après la journée du 10 août 1792 (côté des numéros pairs)4.
  • Hôtel de Ray : du côté des numéros impairs, ouvrant sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré (1780)5.
  • Hôtel de Souza (no 6 ancien) : après son remariage avec le marquis de Souza en 1802, Adélaïde de Souza (1761-1836), s'y installa durant l'été 1805. C'est là que fut élevé Charles de Morny (1811-1865), fils naturel de Charles de Flahaut (1785-1870), lui-même fils naturel de Mme de Souza. C'était « un hôtel d'assez belle apparence […] Cette maison assez grande, agrémentée d'un jardin ombragé environné de roses, permettait de loger les enfants respectifs des deux époux, quand ils étaient de passage. Ils y menèrent grand train et Mme de Souza rouvrit son salon. Charles de Flahaut y passa tout l'été 18146 ».

Habitants célèbres

Plaque commémorative en hommage à Jacques Tati, au 30 de la rue.

Notes et références

  1.  Lazare, op. cit.p. 666.
  2.  Rochegude, op. cit.p. 31.
  3.  Teodore Lung, Lucien Bonaparte et ses Mémoires. 1775-1840, Adamant Media Corporation, t. I, p. 293.
  4. ↑ Revenir plus haut en :a et b Rochegude, op. cit.p. 30.
  5. ↑ Revenir plus haut en :a et b Ibid.
  6.  « Les résidences successives de Charles de Flahaut » [archive]www.charles-de-flahaut.fr (consulté le 19 février 2009).
  7.  « Cote LH/1645/48 [archive] », base Léonoreministère français de la Culture.

Sources

  • Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849.
  • Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, 5e édition, 1875, 5 vol.
  • Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.

Voir aussi

Bibliographie

  • Ludovic de La Vallée Poussin, La Maison de Franklin et la rue Verte du Faubourg Saint-Honoré, Montdidier, J. Bellin, 1911.

Article connexe…

source : wikipedia

photo : la famille du Duc de Penthièvre