La République turque est bâtie sur l'extorsion et le sang de Chrétiens.
Établir des relations normales avec l'Arménie est difficile pour la Turquie car elle ne respecte
pas d'autres identités, religions et styles de vie différents des siens.
Une République centenaire dirigée ,dès le début, par la dictature militaro-fasciste et
islamisante les vingt dernières années, empêchent la réalisation de bon voisinage avec
l'Arménie.
Le processus de conciliation arméno-turc a débuté après la guerre de 44 jours d'Artsakh (Haut Karabagh, ndlr) en 2002
et tant que les blessures ne sont pas cicatrisées les démarches turques sont des tactiques
dipomatiques en partie propulsées par les Etats-Unis.
La Turquie était l'un des acteurs protagoniste de la guerre et qui a mis en œuvre toutes ses
capacités militaires dans le poste de commandement de l'armée azerbaidjanaise.
Pendant 44 jours l'Arménie s'est battue contre l'Azerbaidjan, la deuxième puissance militaire
de l'Otan , les djihadistes alimentés par la Turquie et la technologie militaire de pointe d'Israel,
Reconnaitre le Génocide des Arméniens est l'éternel problème du peuple et l'État turc.
Comment un pays belliciste à l'égard de son voisin et qui rêve de réaliser le panturquisme
peut – il établir des relations sincères avec lui ?.
Le changement éventuel du régime lors des élections présidentielle et législative du 14
mai prochain en Turquie peut générer une approche plus apaisante a l'égard de l'Arménie.
L'opposition actuelle en Turquie qui vise le pouvoir est tres hétérogène .Une coalition de six
partis politiques comprenant des orientations allant de la droite à la gauche dont les chefs deviendront
vice-présidents auquels s'ajoutent les deux maires d'Istanbul et d'Ankara. Donc sept vice-presidents
au total.
Si la coalition comporte une majorité des forces de gauche la Turquie pourra mener une
politique relativement apaisante. Mais si une majorité des forces nationalistes est dans la coalition,
la politique agressive contre l'Arménie se poursuivra.
Zaven Gudsuz zavn471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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"Enfants de tous pays…" (Enrico Macias)
