1 Nouvel Hay Magazine

OTC

NEGOCIATIONS  – DIPLOMATIE

 

 

Armenpress

21.11.2022

OTSC

Le président russe Vladimir Poutine prévoit de tenir une réunion bilatérale avec le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan lors de sa visite à Erevan pour un Sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) le 23 novembre, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov, rapporte TASS.

"Il y a bien sûr des plans pour une réunion", a-t-il déclaré, interrogé sur la possibilité d'une rencontre bilatérale entre les dirigeants de la Russie et de l'Arménie à Erevan.

Peskov a confirmé précédemment que M. Poutine participerait au Sommet de l'OTSC en Arménie.

 

Armenpress

21.11.2022

IRAN

Le vice-ministre arménien des Affaires étrangères Mnatsakan Safaryan a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian à Téhéran.

Au cours de la réunion, le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé sa satisfaction quant aux relations croissantes entre les deux pays amis et voisins, affirmant que l'ouverture du bureau du consul général de la République islamique d'Iran dans la ville de Kapan en Arménie était une étape pratique importante franchie par les deux pays pour développer les liens économiques et s'orienter vers une perspective satisfaisante.

Lors de la réunion, le vice-ministre arménien des Affaires étrangères a également évoqué la récente visite du ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran en Arménie et l'ouverture du bureau du consul général d'Iran à Kapan, en disant qu'il s'agissait d'un grand développement et d'un tournant dans les relations bilatérales.

Mnatsakan Safaryan a également apprécié la position de principe et constructive de la République islamique d'Iran concernant la souveraineté des pays de la région et le statut immuable de leurs frontières internationales.

Il a souligné qu'il existe des capacités et des infrastructures appropriées pour une nouvelle expansion des relations économiques bilatérales, en disant que les accords conclus doivent être mis en œuvre en s'appuyant sur des efforts conjoints.

 

Armenpress

19.11.2022

CANADA

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Premier ministre canadien, Justin Trudeau dans le cadre du 18e Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie à Djerba, en Tunisie. Information du service de presse du cabinet du Premier ministre.

Les interlocuteurs ont discuté de diverses questions concernant le développement futur des relations entre l'Arménie et le Canada. À cet égard, Nikol Pashinyan et Justin Trudeau ont souligné l'importance de la décision du gouvernement du Canada d'ouvrir l'ambassade du Canada en Arménie. Les parties se sont déclarées convaincues que l'activité de l'ambassade du Canada à Erevan donnera un nouvel élan à l'expansion et à l'approfondissement des relations politiques et économiques bilatérales.

Le Premier ministre Pashinyan a souligné l'importance du soutien continu du Canada à l'agenda des réformes visant à développer et à renforcer la démocratie en Arménie.

Justin Trudeau a exprimé la volonté et l'intérêt du gouvernement canadien à soutenir la mise en œuvre effective des réformes institutionnelles dans notre pays et le développement de la coopération bilatérale.

Au cours de la réunion, les questions relatives à l'expansion des investissements canadiens en Arménie ont également été au cœur des discussions.

Le Premier ministre Pashinyan a présenté à Justin Trudeau les conséquences de l'agression azerbaïdjanaise contre le territoire souverain de l'Arménie et la position de la partie arménienne sur leur élimination. Les parties ont échangé leurs points de vue sur le conflit du Haut-Karabagh, l'évolution de la situation dans le Caucase du Sud, ainsi que sur diverses questions d'intérêt mutuel.

 

Armenpress

21.11.2022

SOUTIEN DE LA FRANCOPHONIE

Un certain nombre de documents ont été adoptés lors du 18e Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Djerba, en Tunisie. Parmi les documents adoptés, il y avait aussi la résolution "Sur les situations de crise dans l'espace de la Francophonie, leur dépassement et le renforcement de la paix", par laquelle les Etats membres exprimaient leur soutien et leur solidarité à l'Arménie.

En particulier, la résolution exprime la solidarité avec l'Arménie, membre de la Francophonie, et dans ce contexte, elle exprime sa profonde inquiétude face à la dernière escalade militaire (agression de l'Azerbaïdjan contre l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Arménie), notamment face aux violations du droit international, de l'intégrité territoriale et du droit humanitaire international.

L'Organisation encourage les parties, conjointement avec les partenaires internationaux, à faire le maximum d'efforts pour un règlement négocié, pacifique et durable des problèmes, dans le respect des principes du droit international, y compris l'intégrité territoriale et l'inviolabilité des frontières internationales conformément à la Charte des Nations Unies, et les exhorte à respecter strictement le cessez-le-feu.

La résolution souligne également l'importance d'éviter une nouvelle escalade et appelle à la mise en œuvre complète de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020 et salue les efforts en cours visant à régler pacifiquement et équitablement le conflit du Haut-Karabagh.

La résolution aborde également les problèmes humanitaires. L'Organisation exprime sa préoccupation quant aux questions humanitaires non résolues, en particulier celles relatives aux prisonniers de guerre et autres personnes détenues, ainsi qu'au sort des personnes disparues.

L'OIF exprime également ses préoccupations concernant la destruction du patrimoine culturel et exprime son soutien à l'accomplissement de la mission de l'UNESCO dans le Haut-Karabakh et les territoires adjacents.

Les Etats membres de l'OIF ont également remercié l'Arménie pour la présidence de l'Organisation au cours des 4 dernières années et ont exprimé leur solidarité avec l'Arménie dans le contexte des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

 

Armenpress

19.11.2022

MACRON ET PACHINIAN

En marge du 18e Sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie à Djerba, en Tunisie, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Président français, Emmanuel Macron. Information de service de presse du cabinet du Premier ministre.

Les interlocuteurs ont hautement évalué la présidence de l'Arménie au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie et ont évoqué les discussions qui ont eu lieu dans le cadre du Sommet de Tunis. Les questions relatives aux priorités de l'Organisation et aux programmes futurs ont été au cœur des discussions.

Nikol Pashinyan et Emmanuel Macron ont également échangé des vues sur les résultats de la réunion quadrilatérale entre les dirigeants de l'Arménie, de la France, de l'Azerbaïdjan et le Président du Conseil européen, tenue à Prague en octobre de cette année. Les parties ont souligné l'importance de la mise en œuvre de mesures visant à renforcer la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud.

Le Premier ministre Pashinyan a souligné la nécessité d'éliminer les conséquences de l'agression azerbaïdjanaise, ainsi que la nécessité d'un retrait immédiat des unités azerbaïdjanaises du territoire souverain de l'Arménie.

Les dirigeants de l'Arménie et de la France ont également discuté des questions liées au développement futur de la coopération bilatérale entre l'Arménie et la France.

 

Armenpress

18.11.2022

ARTSAKH ET AZERBAÏDJAN

Dans une déclaration, le ministère des affaires étrangères de la République d'Artsakh considère comme inacceptables les tentatives de l'Azerbaïdjan d'annuler le statut de l'Artsakh comme partie intégrante du conflit et de présenter les négociations comme une "conversation avec les Arméniens vivant au Karabakh".

L'annonce dit: "L'une des composantes nécessaires et essentielles du règlement du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh est le format global des négociations ainsi que les discussions et les réunions qui ont lieu dans ce cadre.

Dans ce contexte, nous estimons qu'il est important de souligner que les tentatives de l'Azerbaïdjan d'annuler le statut de l'Artsakh en tant que partie au conflit et de présenter les négociations comme une "conversation avec les Arméniens vivant au Karabakh" et un processus dans le cadre de la politique interne de l'Azerbaïdjan sont inacceptables pour la République d'Artsakh.

Le peuple d'Artsakh a exprimé à plusieurs reprises sa position concernant son avenir, qui a été réaffirmée par la manifestation de masse à Stepanakert le 30 octobre.

Le ministère des Affaires étrangères de la République d'Artsakh a souligné à plusieurs reprises la nécessité d'une pleine participation de l'Artsakh aux négociations et l'importance de maintenir le format du Groupe de Minsk de l'OSCE comme la meilleure plate-forme pour le règlement pacifique du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh. Notre position actuelle reste inchangée.

Dans le même temps, la République d'Artsakh ne refuse pas de discuter des questions liées aux relations bilatérales et à la résolution des conflits avec le Bakou officiel. Toutefois, nous estimons nécessaire de souligner que toute discussion ne sera acceptable que si elle se déroule dans un format convenu au niveau international et conformément au principe de l'égalité des droits des parties.

 

Armenpress

17.11.2022

ARTSAKH – VARDANYAN

Le ministre d'État d'Artsakh Ruben Vardanyan a répondu à la déclaration du président azéri Ilham Aliyev selon laquelle Bakou est prêt à "parler aux Arméniens vivant au Karabakh, mais pas avec « l’émissaire de Moscou ». Il a été envoyé avec un ordre du jour très clair."

Ruben Vardanyan, qui a été nommé ministre d’État du Haut-Karabakh, un équivalent du premier ministre, au début du mois, a salué le « désir d’Aliyev d’entamer un dialogue direct » avec le Haut-Karabakh, mais a appelé à « un ton plus constructif » concernant sa personne.
Dans ses remarques publiques de jeudi, le dirigeant azerbaïdjanais a exclu la possibilité de négociations avec l’Arménie concernant le Karabagh et a également rejeté les pourparlers avec Vardanyan comme avec un homme représentant la région.
« Je pense qu’il est important que l’Arménie dise clairement ce qu’elle veut vraiment. S’ils veulent parler des droits et de la sécurité des Arméniens du Karabagh, alors cela ne fonctionnera pas. Nous sommes prêts à en parler avec les Arméniens vivant au Karabagh, avec les personnes qui vivent au Karabagh et veulent y vivre, mais pas avec des personnes comme Vardanyan, qui a été envoyé de Moscou avec un agenda clair », a déclaré Aliyev lors d’une réunion avec une délégation de l’Union européenne.
Dans une publication sur Facebook plus tard dans la journée, Vardanyan a suggéré qu’Aliyev fournisse des explications sur quel « agenda clair » il avait.
« J’ai souligné à plusieurs reprises que j’ai renoncé à ma citoyenneté russe afin d’éviter les accusations selon lesquelles je poursuivais les intérêts de quelqu’un d’autre en Artsakh [Haut-Karabakh], à l’exception des intérêts du peuple de l’Artsakh. Je pense que je réponds pleinement au critère de négociateur avancé par M. Aliyev, à savoir ’vivre au Karabakh et vouloir y vivre’ », a-t-il écrit.

M. Vardanyan a souligné que les dirigeants des deux parties devaient « assumer leur pleine responsabilité et, aussi difficile que cela puisse être, s’asseoir à la table des négociations et mettre fin à l’effusion de sang. »

Il a également souligné que la France devrait faire partie des médiateurs internationaux aux côtés de la Russie et des États-Unis.

 

 

SECURITE

 

Armenpress

18.11.2022

SATELLITE ARMENIEN

Le centre de contrôle du satellite pour ARMSAT-1 permettra à l’Arménie de le contrôler entièrement par elle-même et les données seront utilisées dans les domaines les plus divers, y compris l’agriculture et la sécurité, a déclaré le ministre de l’Industrie de la haute technologie, Robert Khachatryan, lors d’une conférence de presse.

ARMSAT-1 est le premier satellite arménien qui a été lancé en orbite en mai 2022 en coopération avec SATLANTIS.

Le centre de contrôle est actuellement en cours de développement.

« Nous prendrons le contrôle total du satellite dès que nous serons certains de pouvoir le contrôler entièrement par nous-mêmes », a déclaré Khachatryan.

"Les données reçues lors des tests et les données qui seront reçues régulièrement sont la propriété de l’Arménie. Aucun autre pays ou entreprise n’a de droits à leur égard », a-t-il ajouté.

Le PDG de Satlantis, Juan Tomas Hernani, a commenté en faisant une comparaison figurative : « Si nous faisons une comparaison, l’Arménie n’a pas acheté une Mercedes chère, mais a plutôt créé une usine qui fabriquera la Mercedes chère. »

Le centre de contrôle disposera de 7 sous-systèmes différents, notamment un système d’alerte.

« Les zones étudiées concernent l’ensemble du territoire de la Terre. Nous considérons en particulier les domaines qui intéressent l’Arménie », a déclaré Javier Ojanguren, responsable du programme arménien de SATLANTIS.

Khachatryan a réaffirmé que le satellite avait également une importance pour la défense. Il a déclaré que l’Arménie n’utilisait les images satellites qu’à des fins pacifiques, y compris pour la surveillance de la sécurité.

 

 

Armenpress

17.11.2022

COOPERATION AVEC LES ETATS-UNIS

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a assisté à la cérémonie d'ouverture du centre de formation "Zar" qui a été rénové avec le soutien des États-Unis. Le ministre de la Défense Suren Papikyan, le directeur de la stratégie, des plans et de la politique de l'EUCOM des États-Unis, le Major Général Daniel Lasica, et d'autres officiels ont également assisté à l'événement.

Le centre de formation "Zar"  est la principale unité de la brigade de maintien de la paix du ministère de la Défense de la République d'Arménie, où  les formations des forces de maintien de la paix, les exercices militaires, les formations correspondantes des plans préparatoires aux missions de maintien de la paix et de formation du personnel, ainsi que les cours de recyclage des militaires se déroulent.

L'objectif de l'activité du centre est d'améliorer le niveau de préparation au combat des soldats de la brigade des forces de maintien de la paix, des unités des forces armées arméniennes et des représentants des forces armées des États partenaires, ce qui permettra de renforcer la coopération avec les centres internationaux de formation au maintien de la paix, de rejoindre les institutions internationales de formation au maintien de la paix, de préparer les instructeurs conformément aux normes internationales, de planifier et de réaliser davantage d'exercices militaires de plus grande envergure à l'avenir.

Les travaux de reconstruction du centre de formation "Zar" ont été réalisés en plusieurs étapes. Désormais, les casques bleus arméniens auront la possibilité d'effectuer leurs exercices et de se préparer aux missions dans des conditions bien améliorées et conformes aux normes modernes.

Le Premier ministre a fait le tour des bâtiments d'entraînement reconstruits du centre, s'est familiarisé avec les travaux réalisés, la base matérielle et technique, les conditions créées pour l'organisation du processus de formation des militaires et a suivi les exercices de démonstration pour le franchissement de la nouvelle barrière tactique.

 

 

 

GUERRE

 

Armenpress

21.11.2022

TIRS AZERIS

Le 20 novembre, à 21h00, les unités des Forces armées azerbaïdjanaises ont ouvert le feu avec des armes à feu de différents calibres sur les positions arméniennes situées dans la section orientale de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, a annoncé le ministère arménien de la Défense.

Il n'y a aucune victime du côté arménien.

A 09:00, le 21 novembre, la situation à la frontière est relativement stable. 

 

 

MOBILISATION

 

Armenews

21.11.2022

HAROUTOUNIAN EN FRANCE

Après le génocide de 1915 l’humanité peut-elle accepter d’abandonner à leur sort les Arméniens du Haut-Karabakh menacés de nettoyage ethnique par la dictature azerbaïdjanaise ? 
Qui viendra au secours de ce peuple multimillénaire en butte aux visées criminelles du panturquisme ? 
Que peuvent faire la France et l’Europe pour conjurer ce danger qui pèse sur l’existence même de ce qu’il reste d’Arméniens dans ce qu’il reste de leurs territoires ancestraux ? 
Pour répondre à ces questions, et à de nombreuses autres, le CCAF organise à Paris un meeting-débat exceptionnel avec pour invité principal Monsieur Araïk Haroutounian, président de la République du Haut-Karabakh.

Rendez-vous le mercredi 7 décembre à 19h30 à la Maison de la Chimie 28 rue Saint-Dominique 75007 Paris.

La force ne doit pas primer sur le droit ! 

Non au plan génocidaire du panturquisme !

Solidarité avec la République du Haut-Karabakh ! 

Solidarité avec la République d’Arménie ! 

Liberté et justice pour le peuple arménien !

 

Fonds Arménien de France

21.11.2022

PHONETON

Placé sous les parrainages de l’écrivain Sylvain Tesson et du journaliste Jean-Christophe Buisson, le Phonéthon 2022 du Fonds Arménien de France s’est clôturé sur des dons et promesses de dons de 1,64 million. C’est 5,1 % de plus que le Phonéthon 2021.

Grâce aux sommes recueillies, le Fonds Arménien va amplifier son programme de soutien aux villages frontaliers en Arménie (Syunik et Tavush), en Artsakh et les étendre à ceux du Guégharkounik (Arménie). Tous ceux qui ont été sur place– et notamment les parrains du Phonéthon 2022 ainsi que les équipes du Fonds Arménien de France – en témoignent : les habitants de ces villages sont profondément accrochés à leurs terres. Le soutien que le Fonds apporte, dans le domaine agricole en particulier, leur donne les moyens d’être autosuffisants et de développer leur agriculture en un modèle plus productif. Le Fonds va continuer à doter des milliers de familles de serres, de ruches, de motoculteurs, distribuer des semences de blé, des plants d’arbres fruitiers et maraîchers, de panneaux solaires et réaliser de nouveaux projets d’adduction d’eau.

Au Tavush, un lycée agricole franco-arménien portant le nom de Patrick Devedjian a ouvert ses portes : notre grande ferme voisine de Lussadzor servira aux travaux pratiques des élèves. L’aide aux écoles arméniennes du Liban, durement frappées par la crise, sera maintenue.

La collecte du Phonéthon se poursuit. Vous pouvez encore envoyer vos dons jusqu’au 15 janvier 2023* tout en bénéficiant de la déduction fiscale de 2022. Plusieurs associations ont organisé et organisent des événements dont les bénéfices sont destinés au Fonds Arménien de France : nous les remercions.

Nous vous invitons aussi à rejoindre la campagne de prélèvements « L’Arménie, tous les mois ». Son premier projet a été lancé : l’équipement en matériels de protection des groupes civils d’autodéfense des villages frontaliers. Il vous suffit de cliquer sur : https://www.fondsarmenien.org/l-armenie-tous-les-mois/

 

 

TURQUIE

 

Fabrice Balanche

20.11.2022

TURQUIE  – SYRIE – IRAK

https://www.facebook.com/fabrice.balanche.9?locale=fr_FR

Ankara a lancé, dimanche 20 novembre, une opération militaire aérienne dans les régions kurdes d'Irak et de Syrie, et notamment sur la ville symbole de Kobané. Présentées comme une riposte à l'attentat d'Istanbul, ces frappes s'inscrivent dans une stratégie plus large de conquête territoriale, à l'approche de la présidentielle de 2023.

Photos léchées de Recep Tayyip Erdogan dans une « War Room » pointant une carte floutée, clichés de F-16 postés sur les réseaux sociaux et tweets vengeurs du ministre turc de la défense (« L'heure des comptes a sonné ! Les salauds devront rendre des comptes pour leurs attaques perfides ») : Ankara n'a pas lésiné sur la communication pour annoncer son opération aérienne dimanche 20 novembre à l'aube.

« Opération Griffe Épée »

Les bombardements, qui ont visé les provinces syriennes de Rakka, de Hassaké et d'Alep, mais aussi la région de Sinjar dans le nord-ouest de l'Irak, sont présentés comme une réponse à l'attentat qui a fait six morts et 81 blessés dans une des rues les plus fréquentées d'Istanbul, le 13 novembre. Les autorités avaient immédiatement désigné le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les YPG (Unités de protection du peuple, milice kurde active en Syrie, considérée par Ankara comme une émanation du PKK), ce que les deux mouvements avaient aussitôt démenti. Le ministre de l'intérieur Suleyman Soylu avait même spécifiquement accusé les forces kurdes du YPG, affirmant « que l'ordre de l'attentat a été donné de Kobané ».

Pour justifier l'opération baptisée « Griffe épée » (Claw Sword), Ankara a donc invoqué l'article 51 de la charte des Nations unies sur le droit à la légitime défense. Les zones ciblées « sont utilisées comme bases par les terroristes dans leurs attaques contre notre pays », a ajouté le ministre turc de la défense, Hulusi Akar.

Ces frappes, qui ont notamment visé une centrale électrique et un silo à grains, ont fait au moins 31 morts en Syrie, selon un bilan fourni par l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Mais aucune victime n'était à déplorer dans le nord de l'Irak, selon le gouvernement régional du Kurdistan d'Irak.

Kobané, pièce manquante du puzzle turc

La Turquie bombarde régulièrement le Kurdistan d'Irak, le Sinjar et le nord de la Syrie, en visant particulièrement des membres du PKK avec des drones. Trois opérations d'envergure ont ainsi été menées dans le nord de la Syrie entre 2016 et 2019. « L'objectif est de maintenir la pression sur les territoires kurdes dans le nord de la Syrie. Mais là, on est dans quelque chose de beaucoup plus sérieux », estime Fabrice Balanche, géographe et spécialiste de la Syrie.

Beaucoup d'observateurs estiment que l'attentat d'Istanbul a donné un prétexte à Recep Tayyip Erdogan, qui préparait une opération de grande ampleur contre les forces kurdes de longue date. « Il n'a jamais caché son objectif de construire une zone de sécurité de 30 km de large au sud de la frontière turque, allant de Idlib au Tigre. C'est-à-dire en gros d'éliminer les populations kurdes et d'installer à la place soit des réfugiés syriens en Turquie, soit et surtout des déplacés de la région de Idlib, où 2,5 millions de personnes vivent dans des camps de fortune, explique encore Fabrice Balanche. Or Kobané est la pièce manquante du puzzle pour permettre un meilleur transfert des populations. »

Devenu un symbole de la résistance à l'État islamique lors de la bataille de 2015, Kobané est aussi le verrou que Recep Tayyip Erdogan a besoin de faire sauter pour connecter les territoires que la Turquie contrôle déjà au nord de la Syrie. « La ville est entourée de collines fortifiées par le YPG que l'armée turque va certainement essayer d'encercler et de bombarder jusqu'à ce que la population civile se sauve. Erdogan voudrait reprendre Kobané avant l'élection présidentielle de 2023 », estime le chercheur.

Russes et Américains ont besoin d'Ankara

Si Washington et Ankara considèrent tous deux le PKK comme une organisation terroriste, les deux partenaires divergent sur le statut du YPG, qui sous la bannière des Forces démocratiques syriennes, était un allié des Américains contre l'État islamique en Syrie.

Comment dès lors les États-Unis peuvent réagir à une opération turque contre ses alliés ? « Ils vont certainement protester, mais les Américains ont besoin de la Turquie et de sa position centrale dans le conflit avec la Russie. La question sera de savoir jusqu'où les Russes (alliés du régime de Damas, NDLR) ont dit OK à la Turquie. Mais ni côté russe ni côté américain, on ne peut refuser cela à Erdogan. Et si Kobané tombe, c'est tout le nord-est de la Syrie qui s'écroule. »

 

 

ECOLOGIE

 

Armenews

21.11.2022

PLANTATIONS EN ARTSAKH

Plus de 1000 arbres ont été plantés le week-end dernier, dans le village de Dahraz de la région d’Askeran (Artsakh) le 20 novembre, plantation à l’initiative du Comité forestier de la République de l’Artsakh pour le reboisement du territoire.

Information rapportée par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures de la République de l’Artsakh. Selon les informations de la source, le ministre des Territoires et infrastructures, Hayk Khanumyan, a participé à la plantation d’arbres avec un groupe d’employés du ministère, ainsi que les employés de l’administration du district de Hadrout, la compagnie « Artsakhantar », et les habitants de Martouni, Martakert et Askeran ainsi que de la commune de Sarnaghbyur. Source Artsakhpress.