« C’est grave, docteur ? » : l’hubris dont certains accusent le président Poutine

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Le syndrome d'hubris est tiré de la Grèce antique. Dans l'Iliade, l'hubris prend le contrôle d'Achille. Grisé par sa propre puissance et une colère aveuglante, le héros grec est terrassé par les dieux .

Une maladie de chef d'État…

C'est le médecin et ancien ministre des Affaires étrangères britannique  David Owen qui le définit  dans son livre "The Hubris Syndrome: Bush, Blair and the Intoxication of Power".

Il présente ce trouble qui a touché certains hommes d'État anglo-saxons. Il énumère 14 symptômes qui permettent de diagnostiquer le syndrome d'hubris :  le narcissisme, l'impulsivité, une grande confiance en soi ou la volonté de rentrer dans l'Histoire.

Pour en souffrir, selon le spécialiste, il suffirait de cumuler 3 de ces symptômes.

Le syndrome d'hubris, que l'on peut traduire de l'anglais par "orgueil démesuré", peut toucher toutes personnes ayant du pouvoir, aussi bien les chefs d'État que le monde professionnel.

"Les personnes susceptibles de développer le syndrome d'hubris ont besoin de se mettre en scène, ils estiment pouvoir agir sans l'accord de la hiérarchie et essayent d'arriver au pouvoir", Ces personnes peuvent être vues comme un leader, une personne que l'on peut avoir envie de suivre.

source : David Owen

 

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