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« Le candidat » Zareh Vorpouni

 Écrire, c’est faire venir le passé dans le présent. Dans le cas qui nous occupe, seuls Vahakn et sa victime, Ziya, appartiennent au passé. Apkar, Archalouys, Hortense, Nicole et moi, nous continuons à nous mouvoir dans le présent. Nous ne pouvons pas faire partie de l’histoire et, de toute façon, ce ne serait ni possible ni juste de les renvoyer dans le passé à coups de couteau pour les faire ensuite revenir dans le présent. »

Zareh Vorpouni
Le Candidat

Traduit de l’arménien et présenté par Marc Nichanian

Collection : Diasporales
165 × 230 mm, 216 p., 2021.
ISBN 978-2-86364-375-4

Dans toutes les librairies…

 

 

Zareh Vorpouni
Le Candidat
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 216 pages, 2021.
ISBN 978-2-86364-375-4
PRIX : 19 €

 

Le Candidat est l’un des romans les plus marquants de la littérature arménienne en diaspora. Le roman de la tentative de survivre à un désastre, qui constitue l’arrière-fond de toute la somme romanesque de Vorpouni. Le roman, comme un retour à […]

Lien

 

Zareh Vorpouni naît le , à Ordu (Empire ottoman), sur la côte sud est de la mer Noire. Son père est tué lors du génocide arménien en 1915, mais grâce à la protection de familles turques, il échappe à la mort avec sa mère et ses frères et ils s'installent à Sébastopol4. Ils y restent jusqu'en 1919 puis la famille s'installe à Constantinople, où Zareh étudie à l'école Berberian (1919-1922)4. Il y a pour professeur Vahan Tékéyan, qui le pousse à écrire des poèmes4.

Il émigre ensuite en France. Il vit à Marseille pendant deux ans de 1922 (ou à partir de 1923 selon Krikor Beledian4) à 1924, où il exerce de nombreux métiers4. Dès ses premiers jours en France, Zareh est un lecteur avide, se familiarisant avec les intellectuels européens et les œuvres majeures de la littérature française, particulièrement celle de Marcel Proust5. Avec Bedros Zaroyan, son beau-frère6, il publie la revue Nor Havadk en 19244.

Il s'installe ensuite à Paris en 1924 (jusqu'en 1930), où il collabore à Erevan4. Puis il emménage à Strasbourg (1930-1937), où il se marie avec une Alsacienne4.

Communiste dès 1924, il est toutefois exclu du PCF en 19374.

En , il signe avec Nigoghos SarafianNichan BéchiktachlianPaylag MikaélianArmen LubinChavarch Nartouni, Hratch Zartarian et Vasken Chouchanian, le manifeste de la revue Menk, connue plus tard sous le nom d’« École de Paris »7,8.

Il fonde en 1938 la revue Լուսաբաց (Loussapats)9 avec Bedros Zaroyan10.

En 1939, il est appelé pour servir dans l'armée française4. Il est capturé et fait prisonnier en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre4. Les souvenirs de ses jours de prison sont repris dans un cycle de dix nouvelles I Khorots Srdi (« Du fond de mon cœur »).

En 1947, il est invité à participer au Congrès des écrivains arméniens à Erevan4.

source : wikipedia                      photo : domaine public

 
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