L’Arménie a besoin d’une nouvelle centrale nucléaire

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L’Arménie a une centrale nucléaire édifiée pendant la période soviétique, la seule dans le Caucase.

Son exploitation a été prolongée jusqu’en 2036.
Un accord arméno-russe a été signé sous la présidence de Serge Sarkissian : la Russie s’engageait à fournir à Erevan une aide de 30 millions de dollars et un prêt de 270 millions de dollars.

Après la révolution de velours, le gouvernement arménien a annoncé que l’Arménie ne prolongerait pas le programme de prêt et qu’elle réaliserait les travaux de rénovation de la centrale par ses propres moyens financiers. Mais certaines sources affirment que la Russie a pris le contrôle de Medzamor , à cause de l’incapacité de l’Arménie à rembourser ses dettes vis-à-vis de la Russie.

La fermeture de la centrale arménienne de Medzamor fait partie de l’agenda Arménie & Union Européenne préoccupée par l’arrivée à son terme du délai d’exploitation technique de cette centrale.

L’Arménie a une condition impérative, la construction d’une nouvelle centrale de puissance équivalente, avant de fermer Medzamor.

Par « équivalent » on entend l’autosuffisance, l’indépendance énergétique.

Pour l’Arménie, la centrale est la seule source d’autosuffisance, et joue un rôle primordial pour la sécurité énergétique du pays.

En août 2010, le président russe Medvedev, en visite à Erevan signait un accord sur la construction d’une nouvelle centrale en Arménie par la société d’Etat russe Rossatom qui investirait 50% des dépenses soit 2,5 milliards de dollars, puisque la construction d’une nouvelle centrale coûterait 5 milliards de dollars.

Grâce à un accord signé en 2000 avec la société française Framatome, un centre de traitement de déchets radioactifs a vu le jour pour une durée de 50 ans.

Le Premier ministre Nikol Pachinian soulève à nouveau la question au cours de sa rencontre avec le président russe. Par ailleurs, Poutine et Erdogan ont donné le coup d’envoi à la construction du second bloc de la nouvelle centrale nucléaire en Turquie. Le coût de construction d’une centrale composée de 4 blocs est évalué à 20 milliards de dollars.

mini-centrales :
Plus discrètes et moins coûteuses , les mini-centrales nucléaires sont en plein boom. Si la technologie n’est pas tout à fait au point, de nombreux pays se sont déjà lancés dans la course à l’atome miniature. Celui qui mettra au point le premier modèle pourra prétendre à un marché mondial énorme. De nombreux pays attendent avec impatience de pouvoir développer leur capacité nucléaire à moindre coût. Parmi les prétendants le Canada .

Là où une centrale nucléaire standard produit jusqu’à 1 650 mégawatts, le réacteur d’une mini-centrale ne produit que 250 mégawatts. Mais c’est un argument positif car les mini-centrales nucléaires sont plus faciles à installer dans les pays en développement où les réseaux électriques n’ont pas de grosses capacités.
Ces centrales nucléaires de poche sont donc séduisants, ce qui explique que des pays se soient lancés dans une course énergétique pour les mettre au point en premier.

sources : energeek, armenews,

photo : D.R.

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