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L’UGAB célèbre le mois international de la femme
à travers trois événements digitaux
Dans le cadre de l’initiative de l’UGAB pour l’émancipation des femmes en Arménie et de ses programmes visant à défendre l’égalité des sexes dans la société et dans la vie professionnelle, trois districts de l’UGAB ont célébré le mois de mars, mois international de la femme, à travers des événements digitaux organisés au Liban, à New York et à Bruxelles.

Chacun de ces événements a permis d’aborder des aspects spécifiques de la lutte pour les droits des femmes et de montrer comment les histoires vécues par les femmes arméniennes s’inscrivent dans un plus large récit des problèmes universels rencontrés par les femmes dans le monde entier.

Le programme EmpowerHer de l’UGAB est donc un programme à multiples facettes qui fournit aux femmes arméniennes les connaissances, les compétences et les soutiens nécessaires pour réussir en tant qu’entrepreneurs, employées dans le secteurs des technologies de l’information ou leaders dans la société civile. Arda Haratunian, membre du Conseil Central de l’UGAB et co-présidente du programme EmpowerHer a expliqué pourquoi les femmes arméniennes méritent d’être reconnues. “Leur résilience et leur détermination à poursuivre leurs objectifs professionnels, malgré une année de guerre dévastatrice et une pandémie qui fait rage, est quelque chose que toutes les femmes peuvent célébrer”, a-t-elle déclaré.

De la projection d’un film à une table ronde, en passant par des opportunités de réseautage et l’échange avec un producteur de films arménien à succès, les ordres du jour étaient tous différents mais abordaient divers aspects des droits des femmes et de leur avancement dans la société. Le premier événement, organisé par l’UGAB Liban, a mis en lumière un aspect moins abordé : l’effet néfaste causé par le confinement sur les conditions des femmes. L’événement “Women Coping with the Pandemic in a Warzone” s’est tenu le 5 mars avec un panel diversifié d’experts en droits des femmes et près de 100 participants. Cette discussion a permis de sensibiliser les participants aux nombreux abus dont sont victimes les femmes depuis la pandémie et qui ont été exacerbés dans les zones de conflit. “La pandémie est certes mondiale, mais elle est vécue de manière radicalement différente si vous êtes une femme, une mère de famille, en particulier dans les pays pauvres et les zones de guerre”, a noté le Dr Carol Mann, fondatrice du groupe de réflexion Women in War. Cette remarque faisait probablement écho aux autres intervenantes, notamment aux représentantes de l’Institut arabe pour les femmes, aux codeuses du programme Women Entrepreneurs de l’UGAB, aux activistes et doctorantes, aux membres des organisations Facebook MENA, Forward Film Production, KU Leuven et Every Woman Treaty présentes.

“Les urgences ne s’arrêtent pas lorsque les crises politiques prennent fin. En fait, pour les femmes, les urgences continuent, et elles prennent de nouvelles formes”, a déclaré la directrice exécutive de l’Institut arabe des femmes, le Dr Lina Abi Rafeh. “Cette conversation s’intitule “Les femmes face à la pandémie dans une zone de guerre”. C’est ce que nous faisons. Nous nous débrouillons en permanence, en toutes circonstances, quoi que le monde nous réserve”. Les panélistes ont conclu en affirmant que les femmes ont fait face en utilisant les réseaux sociaux et la technologie numérique de manière intelligente, pour s’exprimer et se battre pour une plus grande égalité des sexes.

Dans le prolongement de l’événement Women Shaping the World (Les femmes façonnent le monde) de l’UGAB, qui s’est déroulé à guichets fermés en 2020 et au cours duquel le programme EmpowerHer a été lancé, le deuxième événement a offert une version abrégée de “EmpowerHour” le 11 mars – une interview de Katherine Sarafian, ancienne membre de l’UGAB, Senior Vice President et Head of Talent chez Pixar Animation Studios, modérée par Kim Bardakian du Kapor Center. Arda Haratunian, membre du Conseil Central de l’UGAB, a introduit le programme en faisant le point sur l’initiative entrepreuneuriale féminine qui a progressé en Arménie et en Artsakh malgré l’épée à double tranchant de la pandémie et de la guerre. “Les femmes sont les plus engagées dans ces programmes, elles cherchent à savoir comment rassembler notre pays. Ce sont les femmes qui changeront leurs communautés, elles changeront leur avenir, et à travers cela, elles changeront notre nation.” L’échange a été suivi d’une session de réseautage via de petites salles de discussion. Mme Sarafian a évoqué son parcours depuis l’UGAB jusqu’à son rôle au sein de la minuscule start-up qu’était alors Pixar, et de la façon dont la communauté arménienne l’a soutenue tout au long de son parcours professionnel, qu’elle a ressentie comme “un câlin arménien géant dans le monde entier”. Lorsqu’on lui a demandé comment elle parvenait à équilibrer son travail, sa vie personnelle et tout ce qu’il y a entre les deux, Mme Sarafian a répondu : “Je n’équilibre pas tout. Je m’habitue à ce que les choses tombent en morceaux et se cassent. J’essaie de décider au mieux quel type de dégât est vraiment important pour moi.” Se libérer de la culpabilité, affirme Sarafian, a joué un rôle massif dans ses décisions pendant la pandémie de COVID-19, en plus d’apprendre à reconnaître les priorités en évaluant les pires scénarios. “Je ne peux pas être le plus performant et le plus complet des leaders et en même temps la meilleure et la plus complète des mères. J’essaie d’être protectrice, concentrée et présente pendant le temps où je fais l’une ou l’autre chose.”

Le dernier événement s’est déroulé le 15 mars en direct de Bruxelles, en partenariat avec le Bozar Center for Fine Arts, avec une projection de film en ligne et une discussion avec la réalisatrice, reporter et photographe Silva Khnkanosian. Nothing to be Afraid of est un documentaire immersif qui révèle la résilience des femmes démineuses de l’Artsakh travaillant dans l’ancienne zone de combat du corridor de Latchin.

“Même si chacune de ces femmes a une histoire personnelle très forte qui les a amenées à travailler comme démineuses, mon film ne porte pas sur ces histoires”, a déclaré Khnkanosian. “Ce qui était vraiment intéressant pour moi, c’était de montrer ces femmes dans le processus de travail réel, totalement concentrées sur leur tâche, dans ces conditions très dangereuses et très difficiles.” Anita Khachaturova, politologue qui achève son doctorat sur le conflit du Haut-Karabakh, a abordé le sujet de la guerre actuelle dans la partie questions-réponses de l’événement, en soulignant l’importance croissante des femmes démineuses. “Tant d’armes interdites ont été utilisées sur le territoire du Haut-Karabakh lors de la dernière guerre, dont au moins trois types d’armes à sous-munitions. Il faudra du temps pour débarrasser la région de tous ces nouveaux explosifs.”

Le dialogue qui a suivi ne pouvait pas être plus pertinent et nécessaire, compte tenu des effets de la guerre d’Artsakh de 2020 et du fardeau que portent sur leurs épaules les mères et les femmes qui ont perdu des êtres chers. “La projection du film était une excellente occasion de mettre en lumière les femmes d’une région encore peu connue en Europe, bien qu’elle soit le théâtre d’un conflit non résolu depuis des décennies maintenant”, a commenté la modératrice et responsable de la communication de l’UGAB Europe, Céline Gulekjian. Bien que les trois événements aient abordé des sujets variés tels que le développement professionnel, l’effet de la pandémie sur les femmes et l’utilisation du cinéma comme moyen de dépeindre la situation critique des femmes en Arménie, le message principal était évidemment très clair : les femmes du monde entier ont une grande capacité de résilience face à l’adversité, quels que soient leur origine, leur statut ou leur situation dans la vie.
L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) est l’organisation à but non-lucratif la plus importante du monde consacrée à la préservation du patrimoine arménien. Par le biais de ses programmes éducatifs, culturels et humanitaires, l’UGAB améliore la vie de 500 000 personnes par an en Arménie, en Artsakh et en diaspora. Depuis sa création en 1906, l’UGAB est restée fidèle à son objectif suprême : permettre la prospérité des Arméniens du monde entier. Pour en savoir plus, visitez www.agbu.org

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