Sainte Sophie sera toujours Sainte Sophie

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Les autorités turques ont envoyé une invitation au Pape pour assister à la cérémonie de la première priere ,le 24
juillet,dans la basilique transformée en mosquée de Sainte Sophie.
 
Le même Pape avait exprimé sa déception déclarant :
"Mes pensées vont à Istanbul, je pense à Sainte Sophie et
je suis triste".
Basilique transformée en musée par ordre d'Ataturk en 
1934 c'était un message au monde pour montrer qu'il
existait une "Nouvelle Turquie"  laique et tournée vers l'Occident.
 
A Ankara,le Conseil d'Etat, en juillet 2020, considérant " le
désir  ardent de la population de pouvoir prier dans l'édifice
(Ste Sophie) symbolisant la conquête glorieuse d'Istanbul  (Constantinople, ndlr)
par le Sultan Mehmet II", a ouvert la voie de la transformation du musée en mosquée, "corrigeant ainsi une 
erreur commise en 1934" sans dénommer le coupable qui
n'était autre que le Pere des Turcs, Atatürk (Mustapha Kémal Pacha, ndlr).
 
Et pourtant, depuis 1951, tout acte violant la doctrine ou la
décision d'Atatürk est sanctionné par la loi 5816 de "Pro-
tection d'Atatürk" du code pénal turc. Une institution,
"l'Association de la pensee d'Atatürk" qui épouse les idées
kémalistes lutte contre les violations de la laicité et les 
mouvements islamistes.
 
Le message de R.T.Erdogan s'adresse d'une part à son
éloctorat en perte de vitesse et d'autre part à l'Occident :
il faut désormais compter avec la nouvelle Turquie, fière
de son identité islamique et fidele a son passé imperialiste
ottoman.
 
Le metropolite grec Damaskinos exprime la douleur des Grecs qui se sentent victimes  des pétromonarchies  et de
la complaisance mesquine des Occidentaux.
 
Le jour de la  première prière a Sainte Sophie les cloches  sonneront en
Grèce à certaines heures du matin et du soir et les drapeaux
seront en berne.
 
Apres l'ouverture au culte musulman, le sort  des mosaiques et fresques de la basilique alimentent de vives
discussions.
La repr2sentation de figures est proscrite dans l'islam comme le sont les statues dans l'Eglise armenienne.
 
Pour dissimuler les fresques et les mosaiques  de la basilique  on utilisera des toiles pour l'instant et plus tard
un illuminateur laser les rendra invisibles.
 
Un professeur d'histoire à l'université Sakarya (Turquie)
suggere le dementelement des fresques et surtout celle de l'Impératrice byzantine Zoé (1025-1028) qui pendant et
après son règne a mené une vie sentimentale riche en amants.
 
Le professeur trouve inacceptable qu'une "prostituée" veille sur les fideles musulmans.
 
Zaven Gudsuz
zaven 471@hotmail.com
 
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La basilique Sainte-Sophie (du grec Ἁγία Σοφία / Ayía Sophía, qui signifie « sagesse de Dieu », « sagesse divine », nom repris en turc sous la forme Ayasofya) est une grande basilique chrétienne de Constantinople construite dans un premier temps au IV siècle, puis reconstruite bien plus grande au VI siècle, sous l'empereur byzantin Justinien, où elle acquit sa forme actuelle.

 

source : wikipedia

 

 

 

 

 

     

     

    ..Mon impératrice préférée reste Zoé la Porphyrogénète. Cela signifie en grec "née dans la pourpre": princes et princesses impériaux voyaient en effet le jour dans une salle du palais ornée de colonnes en porphyre. Elle était la fille de l’empereur Constantin IX –incarnation parfaite de la légèreté, l’insouciance et la frivolité– qui régnait depuis longtemps. Il n’avait que deux filles, Zoé et Théodora. Un beau jour, il se rendit compte qu’il n’était plus très jeune –il avait alors soixante-dix ans. Or, il ne s’était jamais occupé de sa succession. Ses deux filles qui avaient atteint la cinquantaine n’étaient toujours pas mariées. Affolé à la perspective de mourir bientôt en laissant l’empire sans homme pour en tenir les rênes, il convoqua ses filles et leur déclara qu’il fallait qu’elles se marient incontinent. "Jamais", s’écria la cadette, sorte de vieille fille intransigeante, "Tout de suite", affirma l’aînée, Zoé. C’était une blonde aux yeux noisette, pulpeuse, dont l’occupation préférée était la fabrication des parfums. Dans ses appartements, elle avait installé un laboratoire et, du matin au soir, concoctait onguents, crèmes odoriférantes, senteurs rares.

    SOURCE : Point de Vue

     

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
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