Hadjin s’appelle maintenant Saimbeyli (l’administration turque a changé tous les noms)

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Houshamadyan presents its first-ever page dedicated to a local dialect – specifically, the dialect of Hadjin.



The materials presented on this page are from Argentina and Lebanon. It is clear that in both of these countries, the second generation of Hadjin Armenians, born in the Diaspora, largely succeeded in preserving the linguistic heritage of their ancestors. In Buenos Aires, Hadjin Armenians even produced their own film in the Hadjin dialect.



We intend to publish similar pages in the future, dedicated to the dialects of various Ottoman Armenian regions. These pages will be a repository for movies, conversations, songs, and stories in each specific area‘s dialect.



To view the full page, please follow the link below:

https://www.houshamadyan.org/en/mapottomanempire/vilayet-of-adana/hadjin/local-characteristics/local-dialect.html

 

La modeste localité montagnarde de Cilicie (l'ancienne Petite Arménie des XIIe-XIIIe s.), sur la route d'Adana à Kayseri, dont le nom actuel est Saimbeyli, occupe une position clé, ce qui lui a valu un sort particulièrement tragique.

Selon l'ouvrage de R. Kévorkian et P. Paboudjian, Les Arméniens dans l’Empire ottoman à la veille du génocide, c'était avant 1915 une ville presque exclusivement arménienne, chef-lieu de caza, qui comptait 13 500 habitants selon le recensement de 1914 ; mais, précisent les auteurs, selon les chiffres diocésains, la ville à elle seule aurait compté plus de 26 000 « nationaux » – c'est le terme qu'ils utilisent pour désigner les Arméniens. Cet ordre de grandeur est admis par Paul du Véou, dans sa Passion de la Cilicie (p. 148) : 3000 maisons, 30 000 habitants tous arméniens en 1914.

Il est vrai que les photographies d'époque présentent une agglomération impressionnante, s'étageant sur les flancs de l'étroite vallée. Selon la description de Kévorkian et Paboudjian, elle comptait une cathédrale Notre-Dame située dans l'enceinte de la citadelle, deux églises, Saint-Georges et Saint-T'oros, deux temples protestants, une mission américaine, un collège où étudiaient 1200 élèves en 1914, un autre collège Saint-Mesrop, un couvent, Saint-Jacques, situé à l'écart et abritant lui aussi un collège ainsi qu'un orphelinat. Les ressources de la localité étaient maigres, en raison du relief et de l'altitude (plus de 1000 m) : mûriers, vignes, élevage, mais surtout artisanat (production de manisa, un tissu de coton très prisé) et commerce caravanier.

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