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Bien mal loti : un tapis & une maitresse d’un harem turc contre une forfaiture : Pierre Loti , disparu de la mémoire de la France , dans les oubliettes des négationnistes

 
Officier de la Marine (française,ndlr) et membre de l'Académie Française , Pierre Loti(1850-1923),
turcophile, connait bien les Arméniens qui à Istanbul (alors Constantinople) ont
donné  les clefs de la vie et de la langue turque, comme un certain Mr Mihran et une
dame Chiraz.
Il apprécie la communauté multinationale ottomane et durant un voyage à Jérusalem
rencontre  le Patriarche arménien qui le reçoit et lui fait visiter le Monastère.
Pendant son séjour à Constantinople il se lie d'amitié avec Mme Ouzounian, fille  de Gabriel Noradounkian  qui deviendra entre 1912 et 1913, Ministre ottoman des
Affaires étrangères.
Mais à partir de 1912 c'est le changement de cap. Il compare les massacres (de  1876-1908) (des Arméniens , ndlr) à "usage interne" avec une répression de soulèvement.
"Nos pauvres Turcs ont eu un petit mouvement regrettable contre la racaille arménienne".
 
Dans un article du Figaro (13 mars 1919) il accuse la France  de ne pas avoir pris part aux côtés des  Turcs pendant la Guerre 14-18,  et le traité entre Francois Ier et Soliman le  Magnifique refait surface.
Moustafa Kémal (Atatürk), au nom de la Grande Assemblée Nationale turque dont il est le Président, fait cadeau a Pierre Loti  d'un tapis  qui lui est remis  à Paris par
l'ambassadeur ottoman, accompagné d'une lettre écrite en français.
" Ce tapis tissé avec les larmes de nos orphelines de la Guerre d'Indépendance,
témoigne de notre reconnaissance & de nos sentiments profonds  pour l'amour que vous
portez à la nation turque."
 
source : Ali Coskun. Quotidien Anayurt (Mere Patrie)

Zaven Dusuz

 

 

 

 

 

 

En 1877, lors d'un séjour en Turquie,Loti  rencontre Hatice (lire Hatidjé)5, belle et taciturne odalisque aux yeux verts, avec qui il vivra une histoire d'amour. Hatice était une jeune Circassienne qui appartenait au harem d'un dignitaire turc. Avant le départ de Loti, Hatice confectionne une bague, en utilisant ses propres bijoux, et l'offre à son amant. En reprenant son journal, en 1879, il écrit Aziyadé, où il transforme certains détails, le livre se terminant par la mort des deux amants.

 

 

 

Plus tard, lorsque Pierre Loti revint à Constantinople, il se lança à la recherche de sa bien-aimée, et découvrit qu'elle serait morte à la suite de son chagrin et de l'ostracisme occasionné par son adultère. En 1892, il écrit Fantôme d'Orient, extrait du journal de ce retour qu'il lui dédiera.

source : wikipedia

source wikipedia