1 Nouvel Hay Magazine

Complotistes versus événements vécus

Les rumeurs circulent encore de nos jours au sujet du tremblement de terre en Arménie, survenu en 1988.
Etait-ce un phenomène naturel ?.
La date coincide avec l'agitation en Arménie concernant  l'Artsakh (Nagorny/Haut Karabagh ,ndlr) et les signes avant-
coureurs de l'effondrement de l'URSS.
Selon un lieutenant , qui garde l'anonymat, en service à l'époque de la calamité, l'armée soviètique détenait l'arme à
produire des 
tremblements de terre dans quatre villes dont Moscou et Bakou.
Cette catastrophe était utile aux dirigeants de Moscou en faillite, pour entraver l'aspiration des Arméniens à la liberté
d'une part et
à l'annexion de l'Artsakh d'autre part.
 
 
bombe sismique
 
A l'époque , seule l'URSS disposait de cette arme utilisée à Spitak (l'epicentre du tremblement de terre en Armenie) et à 
Moscou en 1989
(magnitude de 1 a 2) afin d'apaiser la population demandant un changement de gouvernement.
La fonction de l'arme est de créer un seisme artificiel par la combustion du gaz naturel,
Si le tremblement à Spitak etait naturel, le séisme se propagerait d'une maniere uniforme dans un cercle ayant des
rayons  quasi égaux. L'arme transmet une direction précise 
aux vagues et pour cette raison la ville de Vanadzor n'a subi
aucun dégât tandis que Gyumri (Léninakan à l'époque) a vu
70% de ses batiments effondrés.
Le mont Arakats a constitué un obstacle pour le rayonnement
vers Erevan.
 
Zaven Gudsuz
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Dans sa version réelle, mise au point au cours de la Seconde Guerre mondiale (Tallboy, Grand Slam), il s'agit d'une grosse

bombe conventionnelle destinée à exploser dans le sol (incompressible) pour y provoquer une onde de choc bien plus efficace

sur les structures lourdes (tunnels, ponts, barrages, bâtiments enterrés…) que l'onde de choc dans l'air provoquée par une e

xplosion en surface. Même en tombant à côté de la cible, la bombe détruit ses fondations et la détruit. Les bunker busters

modernes en sont les descendantes.

Dans la fiction

Dans des œuvres de fiction et dans le folklore de la théorie du complot, une variante encore plus puissante, nucléaire en

général, apparait comme capable de provoquer un vrai séisme (ou raz-de-marée) de grande ampleur. On en attribue

la paternité à l'URSS et le développement aux États-Unis. Une poignée de bombes de ce genre, voire une seule, seraient

assez fortes pour détruire une ville. Dans le film Superman, Lex Luthor tente d'employer une bombe nucléaire dans une faille

sismique, en vue de déclencher le tremblement de terre « The Big One ».

Dans les théories du complot

Les théoriciens du complot ont évoqué les armes sismiques pour « expliquer » de nombreux phénomènes naturels, comme le

séisme de 1988 en Arménie1 et celui de 2010 en Haïti2.

Certains modèles de générateur MHD se sont vus accusés de servir d'arme sismique. Ainsi, en Russie, l'IVTAN (Institut des

hautes températures de Moscou) conçoit depuis les années 1960 des générateurs MHD impulsionnels à moteur-fusée crachant

un gaz à travers des tuyères de Faraday et débitant des millions d'ampères, tels que le modèle PAMIR-3U3 sous la direction du

Pr. Victor A. Novikov4. Les "machines Pamir" connues également sous le nom de "générateurs MHD de Pavlowsky" sont par

ailleurs capables de déclencher des séismes5.

Notes et références

  1. « L’URSS projetait de dévaster l’Amérique », Science et Vie, no 914,‎ .
  2. « Haïti et l’arme sismique » [archive] (consulté le 30 janvier 2010)
  3. (en) Department of Pulsed MHD Power Systems & Geophysics [archive] de l'IHED (Institute for High Energy Densities) de l'IVTAN/AIHT (Institut des hautes températures) du RAS (Académie des sciences russes)
  4. (en) Novikov Victor Alexandrovitch [archive], Institut des hautes densités d'énergie, IVTAN, Académie des sciences de Russie
  5. La machine à tremblement de terre extrait vidéo du documentaire Colères du climat, Jeff Swimmer, National Geographic, 2005

 

 

Voir aussi

source : wikipedia