1 Nouvel Hay Magazine

« Sur le chemin de Guiragos » samedi 27 avril 2019 à 20h30

Nous vous invitons à la présentation du livre de Pascal Maguesyan





"Sur le chemin de Guiragos",


publié par l'Union Internationale des Organisations Terre et Culture (2017)






le samedi 27 avril 2019


à 20h30





Dans la salle paroissiale de
l'Église Évangélique Arménienne d'Alfortville.
Adresse:   


8 rue du Groupe Manouchian


                        94140 ALFORTVILLE                          




Organisation Terre et Culture


01 48 97 42 58


www.terreetculture.org

Sur le chemin de Guiragos

 

 

Dans son ouvrage Pascal Maguesyan, journaliste et voyageur, revient sur le défi qu’il s’était fixé en juillet 2015 de joindre Ani à Diyarbakir à pied en mémoire du génocide arménien. « Sur le chemin de Guiragos » .

 

 

 

 

 

C

 

 

 

L‘objectif de ce « St Jacques de Compostelle » arménien est de remettre en mémoire les Arméniens, Syriaques , Chaldéens , Grecs pontiques, déportés & massacrés dans les déserts syriens et mésopotamiens, le long du lac de Van et dans les hauts plateaux de la province de Mouch. Durant ce chemin de Guiragos , on pouvait se joindre à sa cause & suivre son avancée sur Internet. « Une aventure individuelle à l’origine devenue collective » .Pour Pascal Maguesyan, le réveil de la société civile turque a été l’un des facteurs essentiels .« Jusqu’à l’été 2015 tout semblait possible.» Une société en ébullition dont le journaliste décrit la mobilisation et les portraits au cours des 900 kilomètres .Les « charniers de pierre »sont  les 2 500 églises et des 500 monastères qui ont été détruits en Arménie Occidentale. Pascal Maguesyan témoigne d’un patrimoine arménien en ruines, pillé , détruit , fracassé. Seules l’église Sainte-Croix d’Aghtamar et la cathédrale Sourp Guiragos ont pu être restaurées. L’attentat de Suruç, le 20 juillet 2015 et la militarisation de la région ont obligé Pascal Maguesyan à stopper cette marche. L'expérience de Maguesyan est un moyen de partager avec la communauté arménienne les restes d’une tragédie passée. Celle-ci est tiraillée entre sa reconnaissance par une partie de la Turquie qui demande pardon d’une part , et le négationnisme du gouvernement turc arc-bouté sur un déni farouche. On peut comprendre la position d'une partie des intellectuels turcs : quelle honte si on reconnaissait la responsabilité dans un génocide , de nos grands-parents . Et ce quel que soit le nombre des victimes : 350 000 pour Erdogan , 900 000 dans les carnets de Talaat (ministre de l'intérieur) , 1 500 000 environ pour les historiens.

Pour Pascal Maguesyan, c’est aussi un moyen de faire écho à l’ensemble des peuples qui souffrent en Orient .