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L’or encore

Guerre commerciale, Brexit, dette, troubles politiques… sont les motifs d'inquiétude dans le monde. Conséquence : le regain d'intérêt pour le marché de l'or .

La demande mondiale de l'or, la valeur refuge par excellence, a augmenté de 4% l'an dernier à 4345 tonnes, chiffres publiés par le Conseil mondial de l'or (CMO). La hausse a été particulière en fin d'année 2018 avec une progression de la demande mondiale .

 

Les banques centrales sont à l'origine de cette hausse. Elles ont accumulé en 2018 : 651,5 tonnes (+74%), la plus forte depuis la dissolution des accords de Bretton Woods en 1971. L'incertitude géopolitique et économique accrue tout au long de l'année a incité les banques centrales à diversifier leurs réserves, pour se recentrer ldans des actifs sûrs et liquides. Elles détiennent près de 34.000 tonnes d'or.

 
 
 
 

Les banques centrales de Russie, Turquie et Kazakhstan ont été actives. La Russie s'est procuré 274,3 tonnes d'or, «financées par la vente presque totale de son portefeuille de bons du Trésor américain». La Turquie et le Kazakhstan ont accumulé 51,5 et 50,6 tonnes supplémentaires. Et l'an dernier ces banques elles ont été imitées par leurs homologues européennes: la Hongrie (31,5 tonnes achetées) et la Pologne (25,7 tonnes achetées) ont été les plus grosses acheteuses d'or.

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