Serguei Lavrov : c’est “Monsieur Niet”

Souvent intransigeant, il a gagne le nom de "Monsieur Niet" »,car il ne fait pas de concession au cours des pourparlers importants.

A l'époque, le ministre défendait la position russe de façon tellement intransigeante , qu'il a failli faire pleurer deux représentantes du Département d'État, Hillary Clinton et Condoleezza Rice. D'où le surnom de « bulldozer diplomatique ».

On voit souvent un Lavrov sombre et sévère, mais il a de la compassion envers les autres. Un jour, le chef de la diplomatie russe s'est souvenu que les journalistes avaient attendu toute la nuit pendant les négociations sur la Syrie. Il a donc ordonne de la vodka russe pour les reporters , en plus de la pizza que John Kerry leur avait commandée.

Il a ainsi soigne sa popularite.

Mais lors de la rencontre à Genève, un photographe lui a demandé et aussi à M. Kerry de se placer près de l'envoyé spécial auprès de l'Onu Lakhdar Brahimi , M. Lavrov n'etait pas content :

« Vous êtes ici non pour nous donner des ordres, mais pour saisir le moment », a fustigé le ministre Serguei Lavrov.

C'est le tsar russe des Affaires étrangères : Serguei Lavrovparfois amical, parfois intransigeant. Un interlocuteur difficile à la table des négociations ,seraient-ce ses origines armeniennes?.

source : le journal suédois Svenska Dagbladet.