Cinecitta (prononcer Tchinetchita) : bravo le cinéma italien

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sans-titreDe notre envoyé spécial au Vatican & à Rome : C'est la ligne A du métro romain qui conduit à la station Cinecitta . Une guide vous attend à la cafétéria et entraine votre groupe pour une visite des décors extérieurs qui dure près d'une heure. Comment on donne l'aspect de la pierre au ciment, comment on construit des décors en en bois, polystirène et stuc. Puis après un déjeuner à la cafétéria, vous pouvez commencer la visite des expositions & projections  en intérieur.UN bâtiment pour Fellini puis un autre pour "Hollywood sur le Tibre" avec les légendes et les mythes du cinéma italien : Monica Vitti, Virna Lisi, Stefania Sandrelli, Gina Lolobrigida, Sophia Loren, Sylvana Mangano… et les grands réalisateurs : Ettore Scola, Vittorio de Sica, Sergio Leone, Fellini…Restent les films de ces talents.

—————————————–l'Histoire de Cinecitta

C'est Benito Mussolini qui a posé la première pierre de Cinecitta. Grand fan de Laurel et Hardy , il savait que le cinéma était aussi une arme de propagande .Il a voulu une undistrie nationale qui puisse concurrencer les grands studios américains

L'impulsion donnée à la production cinématographique s'avère efficace : en seulement six ans, de 1937 à 1943, quelque 300 films sont produits.

 

 

Reproduction d'une scène du film Le Casanova de Fellini à l'entrée des studios.

 

La loi Alfieri du 18 janvier 1939 procure au cinéma italien de nouvelles ressources en donnant aux films nationaux une belle contribution financière qui explique le « boom » vertigineux de la production.

À l'origine, les studios de Cinecittà servent surtout à la promotion de films d'inspiration fasciste, à la plus grande gloire du gouvernement , mais à partir de 1942, l'inspiration est plus éclectique, après la chute de Mussolini le 25 juillet 1943.

Le mythe de Cinecittà se crée avec les plus grands noms du cinéma italien : Alessandro Blasetti, Mario Mattoli, Luchino Visconti ,Roberto Rossellini et Vittorio De Sica, apôtres du néoréalisme.

En 1949, le réalisateur américain Mervyn LeRoy a l'idée de tourner une quatrième version cinématographique (la première parlante, qui sortira en 1951), de Quo vadis ?(domine)  d'après le roman éponyme de l'écrivain polonais Henryk Sienkiewicz. Il décide de tourner sur les lieux de l'histoire, en Italie et plus précisément à Cinecittà. Les coûts de tournage et de production sont bien moins élevés qu'à Hollywood, les figurants et techniciens sont peu payés. Ce sont donc les États-Unis qui revitalisent Cinecitta avec les péplums et films à grand spectacle. L'âge d'or de Cinecittà dure jusqu'au milieu des années 60 : 150 péplums sont tournés sur les lieux ( Hélène de Troie en 1956, Ben-Hur en 1959 ou Cléopâtre en 1962) .

Puis les goûts du public changent et la veine des péplums s'épuise. Le style « James Bond » contagie aussi Cinecittà qui trouve un épanouissement dans le western spaghetti commencé par le grand réalisateur italien Sergio Leone avec Pour une poignée de dollars en 1964.

 

 

Studio n°5, très utilisé par Fellini.

 

 

 

Décors du film Gangs of New York.

 

 

 

Cinecittà prend le virage de la production d'émissions télévisées et de séries ou téléfilms. Aujourd'hui, l'activité cinématographique y est toujours présente pour des films de qualité, les studios mettant à disposition des réalisateurs et techniciens des outils se prévalant des technologies les plus récentes.

Le plus fidèle des metteurs en scène a été Federico Fellini qui, pendant plus de vingt ans continue d'utiliser les services de Cinecittà pour la réalisation des films  : Les Vitelloni en 1953, La Dolce vita en 1960, Huit et demi en 1963, Satyricon en 1969, Les Clowns en 1971, Fellini Roma en 1972, Amarcord en 19736, Le Casanova de Fellini en 1976, Répétition d'orchestre en 1979, La Cité des femmes en 1980, Et vogue le navire… en 1983 et Ginger et Fred en 1986 . En 1987, un film nostalgique sur Cinecittà, Intervista.

Elle offrit également les décors extérieurs de Gangs of New York.

Cinecittà accueillit également l'Europe musicale, avec l'Eurovision en 1991 , en lieu et place de San Remo, suite à une affaire de corruption.

C'est également dans ces décors qu'est tournée la saison 6 de la série française Kaamelott, l'histoire étant basée sur la jeunesse du roi Arthur à Rome, ainsi qu'un épisode de la série britannique Doctor Who, lorsque l'intrigue se déroule à Pompéi (La Chute de Pompéi).

En 2013, le metteur en scène, Luc Petit, « redonne vie » au site de l'ancien Rome, lors d'un événement privé, en y mettant en scène un show extérieur, digne de la Rome ancienne, suivi d'un show intérieur qui se termina par les prestations de Emili Sandé et Alicia Keys.

Le PDG de Tod's, Diego Della Valle, ouvre parc à thème, le CineCittà World.

source : wikipedia.fr

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