Black-Out de Philippe Saire

La scène s’ouvre sur des personnages allongés dans un « puits » lumineux, que les spectateurs voient de haut. L’ambiance est chaleureuse, un « monde blanc », dans lequel les corps au repos ne sont troublés que par Le bruit d’un frottement sur le sol, tel un insecte, qui les tire de leur léthargie pour leur imprimer des contractions. Puis des graviers noirs tombent du ciel, comme une pluie nauséabonde, et l’ambiance devient sombre : l’enfermement des danseurs dans cet espace en contrebas se fait sensible et oppressant, l’environnement musical inquiétant, l’invasion du noir gagne…

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