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Les Chretiens sont les plus persecutes au monde

Les Chretiens souffrent le plus de persécutions au monde, d'apres l'association"Portes ouvertes" de sensibilite protestante.

La persecution est due ,selon le rapport annuel , a la montée en puissance de l'islamisme radical.

Au contraire ,la situation des chrétiens s'améliore dans les derniers pays communistes, excepte la  Corée du Nord.

 

"Portes ouvertes" (21 bureaux dans le monde et 1000 collaborateurs), tient un "Index mondial de persécution" depuis 15ans , & note les pays sur 6 critères : les persécutions  personnelle, familiale, sociale, constitutionnelle, ecclésiale et les violences physiques.

5 pays sont nouveaux parmi les 50 pays recensés : le Mali, la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda et le Niger ,des pays d'Afrique subsaharienne,ou sevissent des groupes musulmans djihadistes, dont  Al Qaïda.  8 des 10 pays où les chrétiens sont le plus persecutes  sont des pays musulmans. La Syrie est passee de la 36e à la 11e place, & la Libye de la 26e à la 17e. "Le Printemps arabe" est l'hiver arabe pour les chrétiens", conclut le rapport.

En Turquie :

"Ces dernières années, en Turquie, plusieurs attaques contre les Arméniens se sont produites.

Le 24 avril 2011, Sevag Balikci a été tué par un soldat du même régiment que le sien.

La journaliste Ayse Gunaysu a relevé ce qu’on peut considérer comme des tentatives d’imposer le silence à sa famille. “ Avant le service, tandis qu’on attendait sur le porche de l’église, un silence lourd régnait. Le silence de ceux qui savent mais qui ne peuvent dire ce qu’ils savent. On avait demandé à la famille de ne pas parler aux “ inconnus “.

“ J’ai remarqué, du fait de mon expérience des années de dictature militaire, qu’il y avait des douzaines de policiers en civil à l’intérieur et autour de l’église “, a-t-elle dit à l’éditeur de Weekly Khatchig Mouradian au cours d’une entrevue.

La messe des funérailles de Kuchuk était dite à l’église arménienne de Samatya (dont le nom actuel est Mustafapasha), où des centaines de personnes s’étaient réunies pour manifester leur respect. “ Il y avait beaucoup de personnes de tous les âges à l’intérieur de l’église mais aussi et à l’extérieur “, nous dit Ayse Gunaysu qui assistait aux funérailles. “ Tandis que le cercueil était porté sur les épaules [des parents de la défunte], j’ai vu la fille de Marissa, marchant avec peine, soutenue par les bras par deux personnes d’âge moyen “.

Le 29 décembre, Marissa a été poignardée sept fois et sa gorge a été ouverte.

L’auteur (ou les auteurs) a tailladé une croix sur sa poitrine à l’aide d’un objet tranchant, d’après certains reportages de journaux et de stations de TV de Turquie.

Gunaysu, qui est membre de la branche d’Istanbul de l’Association des Droits de l’Homme, a parlé à Armenian Weekly de la nécessité mais en même temps de l’impossibilité de protester contre le meurtre de Kuchuk, parce que cela mettrait la famille de la victime dans une situation difficile.

Gunaysu et d’autres membres de l’Association des Droits de l’Homme avaient rendu visite à la famille de la victime il y a quelques jours, “Les funérailles et la visite que nous avons rendue à la famille m’ont fait éprouver un sentiment de suffocation, étant incapable de faire quoi que ce soit pour la famille et les voisins, parce que quoique nous fassions pour protester contre cet assassinat, cela accroîtrait encore plus leur malaise “, a-t-elle dit.

“ Ils savent que ce sont eux qui devraient payer d’une façon ou d’une autre, tandis que notre manifestation nous donnerait le sentiment d’avoir accompli notre “ devoir “, a-t-elle ajouté.

Gunaysu a évoqué “ un énorme abysse nous séparant de la famille. Tandis que nous essayons de défendre les droits de l’homme, ils seraient tout seuls dans leur vie de tous les jours dans un monde de négation “.

Dans les années récentes, il y a eu plusieurs attaques contre les Arméniens en Turquie. Plus tôt en décembre, une autre femme arménienne a été attaquée et volée. Des mois auparavant, une femme arménienne a été traitée d’infidèle et attaquée dans un taxi par le chauffeur lui-même. Le 24 avril 2011, Sevag Balikci, un soldat arménien servant dans l’armée turque, a été tué par un soldat du même régiment dans ce qui est clairement un crime de haine le jour de la commémoration du Génocide arménien. En janvier 2007, le journaliste Arménien de Turquie Hrant Dink a été assassiné en plein jour à Istanbul.

D’après les militants des droits de l’homme, le trait commun dans tous ces crimes n’est pas seulement qu’ils sont motivés par la haine et commis dans un environnement poussant à l’intolérance vis-à-vis des Arméniens, c’est aussi le comportement des autorités qui les minimisent et les couvrent."

Funeral of Murdered Armenian Woman in Istanbul Evokes Memories of Earlier Cover-Ups

(source Nouvelles d'Armenie Magazine,mensuel, version en ligne)