Vatche Arsene (Carrefour) : “Nous sommes deja en Armenie…”

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Quand la chaine française d’hypermarchés Carrefour ,va-t-elle ouvrir son premier magasin en Arménie ?

« Nous sommes déjà en Arménie » affirme ,dans le journal arménien « Jamanag » Vatché Arsene, directeur general-adjoint de la société française Carrefour  en Arménie. Vatché Arsene dément les propos des autorités arméniennes qui pretendaient  que Carrefour avait changé d’avis et ne s’installerait pas en Arménie.

Vatche Arsene ne dit pas quand et ou  Carrefour ouvrira son premier hypermarche a Erévan et invoque que l’entreprise multinationale française a besoin de  discrétion sur sa stratégie commerciale.

Cependant il concede volontiers  que Carrefour organise déjà le recrutement de ses futurs salariés en Arménie.

Carrefour va révolutionner le marché arménien, pour le plus grand malheur des oligarques "businessmen" Arméniens, aussi présents au Parlement arménien, et qui fixent  les prix sur le marché.

« Carrefour vend ses propres produits et décide du prix » affirme Vatche Arsene.

Une maniere de rappeler que sur le  marché soumis aux ententes des entreprises  de l’Arménie , Carrefour,puissante entreprise internationale,  n'entend pas se laisser dicter sa politique de prix….pour le plus grand bonheur du consommateur armenien , tres porte sur les achats alimentaires.

 

A condition que la concurrence n'emploie pas des moyens illegaux : ca s'est deja vu dans d'autres secteurs ….

 

Carrefour : l'histoire (source: wikipedia) :

Carrefour est un groupe français du secteur de la grande distribution. En 2010, c'est le 2e groupe mondial de ce secteur en termes de chiffre d'affaires derrière l’américain Wal-Mart5. Créé en 1959 à Annecy, il est présent en Europe, en Amérique du Sud et en Asie, ainsi que dans d’autres zones du monde sous forme de partenariat local.

Pionnier du concept d’hypermarché en 19636, il est également présent dans d’autres formats de la grande distribution, essentiellement les supermarchés. Hormis l'enseigne Carrefour, le groupe exploite des enseignes, telles que GS, Supermarchés GB, Norte, Shopi, 8 à Huit… Aujourd'hui le groupe rassemble l'ensemble de ces enseignes sous un même nom, Carrefour (ex. : Carrefour Market, Carrefour Express, Carrefour City, etc.).

En 1999, l’entreprise a fusionné avec le groupe français Promodès, l’un de ses principaux concurrents, et est ainsi devenu le numéro un européen de la grande distribution.

Sommaire

Historique

1959-1963 : les premiers pas

Carrefour à Punaauia, Tahiti

Carrefour est né d’une rencontre au sein du « Gagmi » (Groupement d'achats des grands magasins indépendants), entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d’un grand magasin de nouveautés à Annecy, et les frères Jacques et Denis Defforey, dont les familles Badin-Defforey sont propriétaires d’une maison de gros et petits succursalistes près de Lagnieu dans l’Ain7. Marcel Fournier est piqué au vif par les intentions de l’épicier de Landerneau Édouard Leclerc, venu à Annecy à la bourse du travail en novembre 1959 pour faire part de son expérience, qui a déclaré vouloir s’implanter dans la ville. Il prend rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès janvier 1960 une épicerie dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas. Son franc succès provoque le besoin de grandir, concrétisé par l’ouverture d’un supermarché, en juin 1960, au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet, et par une association avec les familles Badin-Defforey pour leurs participations tant en savoir-faire qu’en capitaux. Ce magasin prend comme enseigne « Carrefour », du nom de l’immeuble dans lequel se trouve le magasin8. Au vu d'un tel succès un autre supermarché de 1 000 m2 est ouvert à proximité d'Annecy à Cran-Gevrier en janvier 19639.

Lors d'un séminaire de Bernardo Trujillo10, le « pape de la distribution moderne », aux États-Unis, Marcel Fournier et Denis Defforey puisent leur inspiration. Le 15 juin 1963, Carrefour met en œuvre pour la première fois le concept d’hypermarché (bien que le terme ne soit créé qu’en 1966 par le fondateur de la revue Libre-Service Actualités) en ouvrant le premier7 dans la région parisienne à Sainte-Geneviève-des-Bois. Celui-ci regroupe les préceptes du théoricien américain : vaste choix, large place à la voiture, dramatisation du lieu de vente, bas prix… Ainsi la superficie est 2 500 m2 et 400 places de parking. Ce concept novateur de magasin, jugé avec suspicion, se révèle vite un succès, parce que répondant à la consommation de masse qui se développe en France. Un autre magasin ouvert en mars 196411 est un supermarché à Villeurbanne en plein centre-ville12 (agrandi en hypermarché plus tard) et le suivant sera un hypermarché de 10 000 m2, aux dimensions démesurées pour 1966, dans la banlieue lyonnaise à Vénissieux13.

Le concept du départ : « Un homme, un terrain »…[réf. souhaitée]

1963-1985 : le temps des entrepreneurs

Les premières années, celles de la création et des pionniers, sont maintenant passées et c’est le développement du concept qui s’impose, toujours sous le contrôle de leurs dirigeants-actionnaires, les Deforrey-Fournier. Pendant toute cette période de forte croissance de la grande distribution, ils vont faire croître leur entreprise en s’impliquant directement dans la gestion du groupe, en ce sens on peut alors parler du temps des entrepreneurs.

Profitant de l’engouement des consommateurs pour cette nouvelle forme de commerce, l’entreprise se développe rapidement, en se finançant notamment grâce à la trésorerie engrangée entre le passage en caisse — assez rapide — et le paiement à plusieurs semaines des fournisseurs. De PME elle devient vite un petit groupe, et le 16 juin 1970, Carrefour fait son entrée à la bourse de Paris.

Le groupe croît donc vite, ce à l’image de la grande distribution en général en France. Et bientôt des voix s’élèvent contre le développement des grandes surfaces, notamment celles des petits commerçants, alors une importante force électorale, par la voix de leur syndicat (CIDUNATI)14. En 1973 est donc votée la loi Royer, qui limite les ouvertures de magasins, en les faisant valider par des commissions départementales d’urbanisme commercial. Parallèlement à son développement en France, la société explore de nouveaux marchés et implante des hypermarchés en Belgique en 1969, en Italie (Carugate) en 1972, en Espagne (Barcelone) en 1973, au Brésil en 1975 ou encore en Argentine en 1982. Un essai d'expansion de l'Allemagne (Mayence) 1977 a échoué [Pourquoi ?], en dépit de l'attitude fondamentalement francophile de la population de Mayence.

Le développement par ouverture de magasins est une chose mais Carrefour entend capitaliser sur son poids pour vendre ses propres produits, plus rentables. En 1976, il met dans ses rayons une ligne de produits dits « libres »ne portant pas de marque, avec un packaging sobre et une promotion axée sur la composition avec des prix permanents. Ces produits prendront finalement la marque de distributeur Carrefour en 1985, à la suite de la mise sur le marché de produits concurrents sans marque par les magasins Continent respectant un cahier des charges différent et qui brouillaient l'image de ces produits. Le groupe développe par ailleurs une déclinaison de sa marque à d’autres métiers au cours des années suivantes. En 1981 est lancée la carte Pass, un moyen de paiement propre au groupe, en 1984 sont créées les Assurances Carrefour. Enfin en 1991 est créée la filiale Vacances Carrefour [Informations douteuses][réf. nécessaire].

1985-1998 : d’une grosse entreprise familiale à un géant multinational

Après un ralentissement dans la croissance du groupe au début des années 1980, en partie à cause de désaccords au sein des familles historiques, il est décidé en 1985 de nommer pour la première fois un dirigeant extérieur au groupe, Michel Bon, alors l’un des principaux responsables du Crédit agricole, un énarque dans une famille d’entrepreneurs. Il devient le PDG en 1990. Le groupe s’implante à Taïwan dès 1989, et en Grèce et en Turquie en 1991. Carrefour change définitivement de profil : la grosse entreprise encore familiale devient grande société française.

Jusqu’alors focalisé essentiellement sur la croissance interne, Carrefour effectue en 1991 deux acquisitions d’importance en l’espace de quelques mois. En mars 1991, Carrefour rachète pour 1,05 milliard de francs (160 millions d’euros) le groupe languedocien Montlaur, à la suite d'une décision du tribunal de commerce de Montpellier15, après un dépôt de bilan, consécutif à une gestion hasardeuse. Quelques mois plus tard, le 25 juin 1991, Carrefour déclare son intention de racheter son concurrent Euromarché (et notamment 77 hypermarchés) pour 5 milliards de francs16, ce qu’il réalise dès l’année suivante. Euromarché avait elle-même participé à ce mouvement de concentration en ayant absorbé entre 1980 et 1992 de nombreuses enseignes régionales françaises : Escale, Berthier, Sabeco, Disque Bleu, SND, GEM, Sodima17.

Michel Bon quitte le groupe fin 1992. Il est remplacé par Daniel Bernard (jusqu’ici PDG de Metro AG, le géant allemand du secteur), qui a fait toute sa carrière dans la grande distribution. Peu de temps après son arrivée, il solde les participations acquises dans Castorama et dans But, avec des plus-values respectivement d'1,9 milliard de francs et 225 millions (soit environ 290 millions d'€ et 34 millions d’euros)18, et met fin aux quelques diversifications du groupe pour mieux se consacrer au cœur de métier. Sous son mandat, le groupe prend véritablement sa dimension internationale, et s’implante :

1998-2000 : croissance externe

En 1998, Carrefour rachète Comptoirs Modernes, dont il détenait 22,4 %, et met ainsi la main sur environ 500 supermarchés à l’enseigne Stoc, intègrant ainsi le format supermarché, dans lequel il était encore très peu présent19. À la suite de cette opération de 19 milliards de francs français (environ 2,9 milliards d’euros), le groupe français passe de la sixième à la quatrième place mondiale, en devançant Metro et Sears.

Logo de Promodès

L’année suivante, en 1999, Carrefour et Promodès annoncent leur fusion pour donner naissance au premier groupe européen et au deuxième groupe mondial de distribution, après Wal-Mart; en partie par crainte d’une OPA hostile de ce groupe américain sur l’une des seules entreprises françaises du secteur dont le capital n’était pas entièrement verrouillé. À cette occasion, la famille de Paul-Louis Halley, patron de Promodès, devient le premier actionnaire du groupe avec 13 %. La société Promodis (future Promodès) avait été créée en 1961 par la fusion des entreprises de deux familles normandes de grossistes dirigées par Paul-Auguste Halley et Léonor Duval-Lemonnier.

Logo de Continent

Une rationalisation des enseignes est alors effectuée. Par exemple, les hypermarchés français Continent de Promodès prennent l’enseigne Carrefour. À l’inverse, les supermarchés Stoc de Carrefour deviennent des supermarchés Champion. Cette stratégie d’enseignes illustre à la fois la prééminence dans chacun des domaines (Carrefour pour l’Hyper, Champion pour le Super), et le fait que ce soit une fusion et non l’absorption de l’un par l’autre. Dans les faits, l’intégration et l’homogénéisation des deux groupes se révèlent un peu plus difficiles que prévu.

Clin d’œil de l’histoire, Promodès avait ouvert ses premiers hypers en franchise sous l’enseigne Carrefour, avant de créer sa propre enseigne Continent (tout comme Cora.).

En juillet 2000, Carrefour rachète, en Belgique, le groupe GB (Maxi et Super). Ce rachat se traduit par la création de la filiale belge du groupe (Carrefour Belgium). L'enseigne Maxi GB devient Carrefour (56 hypermarchés), quant à Super GB, l'enseigne et le concept sont dépoussiérés.

2001-2004 : un groupe dans la tourmente

D’une part occupé et grisé par une fusion effectuée au sommet des valorisations de la distribution et d’autre part accélérant son développement à l’étranger, Carrefour n’a pas vu une menace peser sur la zone France, principale contributrice à ses résultats. Du fait de prix peu compétitifs sur le marché français, le groupe a perdu des parts de marché et donc du chiffre d’affaires et de la marge. Ainsi, le groupe publie des résultats jugés peu attrayants et perd peu à peu la confiance des marchés financiers au cours des premières années de la décennie 2000.

De fait, le groupe perd de sa valorisation boursière, au point de faire l’objet de rumeurs d’OPA par son concurrent Tesco début 2005, qui s'ajoutent aux rumeurs récurrentes d’OPA de la part de Wal-Mart, d’autant plus persistantes que le capital de Carrefour est éclaté.

En 2005, Daniel Bernard est remplacé par José Luis Duran, sous la surveillance de Luc Vandevelde, lui-même alors homme de confiance de la famille Halley.

2005-2007 : la rationalisation

Dès 2005, le nouveau PDG annonce la cession de nombreuses activités situées dans des pays déficitaires, peu rentables ou pour lesquelles le groupe n’a pas de puissance suffisante – c'est-à-dire où il n'est pas dans les trois premiers. Ainsi, Carrefour quitte le Mexique, le Japon et la République tchèque. À l’inverse, le groupe doit se renforcer fortement dans certains pays, notamment la Chine, la Turquie ou le Brésil, où il accélère l’ouverture de nouveaux magasins. De cette manière, le groupe privilégie certains pays-cibles plutôt que disperser ses investissements.

Le 24 janvier 2007, dans une interview au Figaro, José-Luis Duran évoque l’avenir et la stratégie de Carrefour et reconnaît explorer des pistes en Russie et en Inde, ainsi que ne pas envisager d’opérations financières lourdes du type du rapprochement avec Promodès…. la suite sur Wikipedia…

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