Plus de 92 000 milliards de $, c’est le secteur bancaire parallèle ou “shadow banking”

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Plus de 45.000 milliards de $ (37.000 milliards d'€). C'est le poids du secteur bancaire parallèle ou «shadow banking» en 2016.

Ces financements, réalisés aux trois quarts par des fonds (alternatifs, d'investissement ou monétaires), sont en hausse de 7,6 % sur un an .

Les financements sont aux États-Unis (31 %), en Chine (16 %), au Japon (6 %), aux îles Caïmans (10 %). Ils mesurent 13 % du total des actifs des systèmes financiers des 29 pays relevant de la compétence du FSB.

Ils sont indispensables, juge l'organisme chargé de surveiller le système financier mondial. Ce financement est une alternative au crédit bancaire & contribue à soutenir l'activité économique, affirme l'organisme international  FSB ,depuis Bâle, en Suisse.

Ce système bancaire parallèle, a contribué à la crise financière de 2008, via les activités de titrisation.

Le shadow banking ou système bancaire parallèle :

Alors que les activités fondamentales des banques d'investissement sont soumises au règlement et au suivi des banques centrales et d'autres institutions gouvernementales, il est devenu pratique courante d'effectuer des transactions de manière à ne pas figurer sur les bilans conventionnels et à ne pas être visible aux régulateurs. Par exemple, avant la crise financière de 2007, les banques d'investissement finançaient les emprunts de logement par moyen de titrisationshors bilan (off-balance sheet) et se protégeaient grâce aux couvertures de défaillance hors bilan.

Acteurs

Ils impliquent les firmes de capital-investissement, les banques d'affaires, les agences de notation, des spéculateurs sur les matières premières, les chambres de compensation et des sociétés hors bilan. Parfois le terme est appliqué aussi aux mécanismes tels que les fonds de couverture (hedge funds), les fonds du marché monétaire, et les placements structurés – le sens et l'envergure de la finance fantôme étant en discussion.

Étendue

La somme de transactions effectuées dans le système fantôme a connu une hausse remarquable depuis sa naissance dans les années quatre-vingts mais la crise de 2007 a enrayé sa progression, et pendant une courte période le secteur s'est rétréci, aux États-Unis et dans le reste du monde. En 2007 le Conseil de stabilité financière évalua la finance fantôme américaine à $24 000 milliards en 2007, un chiffre qui serait toujours de $24 000 milliards en 2011. À l'échelle mondiale, une étude des onze plus grandes organisations de finance fantôme estima leur valeur à $50 000 milliards en 2007, alors que tout le secteur fantôme avoisinait $60 000 milliards vers la fin de 2011. La multiplication de ces acteurs depuis les années 2000 est désignée comme l'une des causes de la crise économique mondiale de 2008. Néanmoins on craint que la finance fantôme ne subisse pas sa propre crise .

Plusieurs acteurs de l'ombre sont apparus entre les années 2000 et 2008. En juin 2008, le Secrétaire du Trésor des États-Unis et président-directeur-général de la Federal Reserve Bank of New York Timothy Geithner décrit l'importance de la finance de l'ombre en affirmant que le poids financier de cette dernière dépasse le poids de la finance « traditionnelle »

Le système bancaire parallèle pèserait 80 000 milliards de dollars à fin 2014 selon un rapport du Conseil de stabilité financière.

En 2015, la finance de l'ombre pesait au minimum 92 000 milliards de dollars. A noter que le Luxembourg, l’un des plus grands centres financiers au monde, n’a pas communiqué ses chiffres.

Régulation

À la suite de la crise financière de 2008, des gouvernements nationaux ont cherché à mettre en place des mesures visant les transactions fantômes de crainte que les banques ne s'en servent pour éviter les régulations imposées aux activités traditionnelles.

Le FSB estime depuis l'an dernier qu'il n'a plus de risques pour la stabilité du système financier. Et l'Union européenne compte sur ces financements dans son projet d'Union des marchés de capitaux, pour réduire la dépendance des entreprises aux banques.

Selon une mesure plus large de la finance parallèle, qui inclut tous les actifs financiers hors banques, assureurs et fonds de pension, les financements parallèles totalisent 99.000 milliards de dollars, soit 30 % des actifs financiers mondiaux.

sources : rapport du Conseil de stabilité financière ou FSB, (Financial Stability Board).

wikipedia

 

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